Abidjan (Côte d’Ivoire) - Abel Kouamé, arbitre international ivoirien de football, officiant aussi bien les compétitions de Maracana que de Futsal, a été célébré, à Yamoussoukro, par la Fédération ivoirienne de maracana et des disciplines associées (FIMADA) en marge de la Super Division 2016 de maracana, pour sa performance à la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) de Futsal en Afrique du Sud où il a remporté la médaille d’Or. Portrait.
L’homme en noir ivoirien arrive de la CAN Futsal (15 au 24 avril) avec une médaille d’Or au cou. ‘’C’est la reconnaissance d’un travail assidu et de longue haleine qui a commencé sous la pluie, le soleil’’ dit Abel Kouamé, ‘’fier ‘’ d’avoir honoré l’arbitrage ivoirien à cette compétition.
Issu d’une famille de sportifs, (son père Etienne Kouamé, président de la Ligue de Maracana de Jacqueville et vice-président du comité exécutif de la FIMADA), Abel Kouamé, 29 ans, est un ‘’pur produit’’ de l’ex-arbitre international ivoirien Désiré Doué Noumandiez.
‘’ Je dédie cette médaille à mon parrain Doué Noumandiez avec qui je travaillais chaque mardi et jeudi de 18h à 19h30 au stade Champroux de Marcory sur les situations de jeu, la condition physique, la gestion des fautes….’’, raconte-t-il , associant, également, sa reconnaissance à la FIMADA qui ‘’ m’a beaucoup aidé techniquement en acceptant que j’officie ses matches’’.
‘’C’est pour en hommage à cette fédé que j’ai tenu à remettre solennellement ma médaille au président Bleu Charlemagne pour lui témoigner toute ma gratitude’’, reconnaît M. Kouamé dont l’histoire de l’arbitrage commence en 2008 quand il a intégré ‘’la promotion Doué Noumandiez’’ des élèves-arbitres de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
Grâce au sérieux et à l’assiduité au travail, Abel Kouamé gravit, très vite, les grades tous les deux ans pour passer successivement, ‘’ élève-arbitre, arbitre régional, arbitre de ligue, arbitre fédéral’’, avant d’être proposé à la FIFA comme ‘’arbitral international’’ par la FIF.
En janvier 2015, lorsque l’instance mondiale du football valide cette proposition pour l’admettre comme ‘’arbitral international FIFA’’, Abel Kouamé est ‘’récompensé de tous les efforts accomplis pour atteindre ce niveau’’, se réjouit-il. ‘’C’est la face visible du travail abattu depuis 7 à 8 ans, sans répit’’, commente l’arbitre international Abel Kouamé.
L’aventure ne fait que commencer pour cet Assistant en marketing d’une régie publicitaire, père de trois ‘’adorables’’ enfants. ‘’Pendant que nous étions au football, la commission des arbitres de Futsal a sollicité que des arbitres de football intègrent la commission. C’était inédit. J’ai tenté ma chance et voilà…’’.
La suite, après avoir officié des rencontres de Futsal, il est désigné, en avril dernier, par la Confédération africaine de football (CAF) dont dépend le Futsal, contrairement, au Maracana, à prendre part à la CAN de cette discipline en Afrique du Sud.
‘’C’était pour moi, un honneur d’être désigné en Afrique du Sud de faire partie des 12 arbitres africains. J’étais le moins expérimenté. Les autres arbitres avaient 22 matches officiés dans les jambes moi je n’avais qu’un seul. Et d’ailleurs pour ce match, j’étais arbitre de table’’, se souvient le médaillé d’Afrique du Sud.
Au pays de feu Nelson Mandela, l’Ivoirien fait sensation. Après les évaluations, la commission des arbitres a jugé que ‘’j’étais apte à officier la finale, le derby entre le champion sortant et son dauphin,
notamment, l’Egypte et le Maroc’’, souligne-t-il. Le Maroc bat l’Egypte (3-2) pour remporter le tournoi.
‘’Mais à 18 secondes de la fin du match, l’Egypte menée, estimant qu’une situation de jeu dans la zone adverse lui était profitable (pénalty par exemple) a vigoureusement protesté. Après visionnage de l’action, la Commission m’a donné raison et en reconnaissance à ma décision dans cette phase de jeu à un moment crucial du match m’a décerné la médaille d’or ’’, raconte Abel Kouamé pour justifier ‘’la médaille en or’’ qu’il arbore, fièrement au cou.
Selon lui, il y a des ‘’similitudes’’ entre le football et le Futsal. ‘’Ce sont les mêmes lois. La différence est que le football se pratique sur un grand terrain et le Futsal dans une salle, sur un
espace réduit comme son n om l’indique. Sinon les mêmes fautes sont sanctionnées de la même manière’’, précise-t-il, soulignant qu’il se tire ‘’d’affaires dans les trois disciplines, football, Maracana et Futsal’’.
‘’Quand j’officie pour l’une ou l’autre de ces disciplines, j’applique ses lois. Je les ai apprises. Je m’arrange de me mettre dans la peau de la discipline pour appliquer ses lois au cours des compétitions’’, indique M. Kouamé selon qui ‘’le fait d’officier des matches de Maracana m’a beaucoup aidé dans la progression’’.
Ambitieux, il vise la Coupe du monde de Futsal prévue en septembre 2016 en Colombie. ‘’ C’est un challenge qui m’excite. Je veux faire comme ou mieux que mon parrain Doué Noumandiez’’, espère Abel Kouamé qui affirme ‘’avoir toutes les chances d’être retenu pour ce rendez-vous par la FIFA’’ après sa prestation à la CAN en Afrique du Sud.
HS/ls/APA
L’homme en noir ivoirien arrive de la CAN Futsal (15 au 24 avril) avec une médaille d’Or au cou. ‘’C’est la reconnaissance d’un travail assidu et de longue haleine qui a commencé sous la pluie, le soleil’’ dit Abel Kouamé, ‘’fier ‘’ d’avoir honoré l’arbitrage ivoirien à cette compétition.
Issu d’une famille de sportifs, (son père Etienne Kouamé, président de la Ligue de Maracana de Jacqueville et vice-président du comité exécutif de la FIMADA), Abel Kouamé, 29 ans, est un ‘’pur produit’’ de l’ex-arbitre international ivoirien Désiré Doué Noumandiez.
‘’ Je dédie cette médaille à mon parrain Doué Noumandiez avec qui je travaillais chaque mardi et jeudi de 18h à 19h30 au stade Champroux de Marcory sur les situations de jeu, la condition physique, la gestion des fautes….’’, raconte-t-il , associant, également, sa reconnaissance à la FIMADA qui ‘’ m’a beaucoup aidé techniquement en acceptant que j’officie ses matches’’.
‘’C’est pour en hommage à cette fédé que j’ai tenu à remettre solennellement ma médaille au président Bleu Charlemagne pour lui témoigner toute ma gratitude’’, reconnaît M. Kouamé dont l’histoire de l’arbitrage commence en 2008 quand il a intégré ‘’la promotion Doué Noumandiez’’ des élèves-arbitres de la Fédération ivoirienne de football (FIF).
Grâce au sérieux et à l’assiduité au travail, Abel Kouamé gravit, très vite, les grades tous les deux ans pour passer successivement, ‘’ élève-arbitre, arbitre régional, arbitre de ligue, arbitre fédéral’’, avant d’être proposé à la FIFA comme ‘’arbitral international’’ par la FIF.
En janvier 2015, lorsque l’instance mondiale du football valide cette proposition pour l’admettre comme ‘’arbitral international FIFA’’, Abel Kouamé est ‘’récompensé de tous les efforts accomplis pour atteindre ce niveau’’, se réjouit-il. ‘’C’est la face visible du travail abattu depuis 7 à 8 ans, sans répit’’, commente l’arbitre international Abel Kouamé.
L’aventure ne fait que commencer pour cet Assistant en marketing d’une régie publicitaire, père de trois ‘’adorables’’ enfants. ‘’Pendant que nous étions au football, la commission des arbitres de Futsal a sollicité que des arbitres de football intègrent la commission. C’était inédit. J’ai tenté ma chance et voilà…’’.
La suite, après avoir officié des rencontres de Futsal, il est désigné, en avril dernier, par la Confédération africaine de football (CAF) dont dépend le Futsal, contrairement, au Maracana, à prendre part à la CAN de cette discipline en Afrique du Sud.
‘’C’était pour moi, un honneur d’être désigné en Afrique du Sud de faire partie des 12 arbitres africains. J’étais le moins expérimenté. Les autres arbitres avaient 22 matches officiés dans les jambes moi je n’avais qu’un seul. Et d’ailleurs pour ce match, j’étais arbitre de table’’, se souvient le médaillé d’Afrique du Sud.
Au pays de feu Nelson Mandela, l’Ivoirien fait sensation. Après les évaluations, la commission des arbitres a jugé que ‘’j’étais apte à officier la finale, le derby entre le champion sortant et son dauphin,
notamment, l’Egypte et le Maroc’’, souligne-t-il. Le Maroc bat l’Egypte (3-2) pour remporter le tournoi.
‘’Mais à 18 secondes de la fin du match, l’Egypte menée, estimant qu’une situation de jeu dans la zone adverse lui était profitable (pénalty par exemple) a vigoureusement protesté. Après visionnage de l’action, la Commission m’a donné raison et en reconnaissance à ma décision dans cette phase de jeu à un moment crucial du match m’a décerné la médaille d’or ’’, raconte Abel Kouamé pour justifier ‘’la médaille en or’’ qu’il arbore, fièrement au cou.
Selon lui, il y a des ‘’similitudes’’ entre le football et le Futsal. ‘’Ce sont les mêmes lois. La différence est que le football se pratique sur un grand terrain et le Futsal dans une salle, sur un
espace réduit comme son n om l’indique. Sinon les mêmes fautes sont sanctionnées de la même manière’’, précise-t-il, soulignant qu’il se tire ‘’d’affaires dans les trois disciplines, football, Maracana et Futsal’’.
‘’Quand j’officie pour l’une ou l’autre de ces disciplines, j’applique ses lois. Je les ai apprises. Je m’arrange de me mettre dans la peau de la discipline pour appliquer ses lois au cours des compétitions’’, indique M. Kouamé selon qui ‘’le fait d’officier des matches de Maracana m’a beaucoup aidé dans la progression’’.
Ambitieux, il vise la Coupe du monde de Futsal prévue en septembre 2016 en Colombie. ‘’ C’est un challenge qui m’excite. Je veux faire comme ou mieux que mon parrain Doué Noumandiez’’, espère Abel Kouamé qui affirme ‘’avoir toutes les chances d’être retenu pour ce rendez-vous par la FIFA’’ après sa prestation à la CAN en Afrique du Sud.
HS/ls/APA
