Maître Koné Yaya, président de la ligue régional de football de Bouaké a échangé avec l’IA, quelques jours après le match des Eléphants au Stade de la Paix de Bouaké. Il évoque le secret de la mobilisation et les raisons de l’absence du trophée de la CAN 2015 à Bouaké.
Quel bilan dressez-vous au lendemain de l’organisation du match Côte d’Ivoire-Gabon au stade de la Paix à Bouaké ?
Vous avez fait le constat. Il y avait du monde au stade de la Paix, le samedi 4 juin 2016. Tous les tickets ont été vendus. Le stade de la Paix à Bouaké a refusé du monde. Il y avait plus de supporters dehors qu’à l’intérieur. Nous avons fait imprimer 22 500 tickets. Certaines personnes se sont inquiétées car jusqu’au mercredi 1er juin, soit trois jours avant le match, nous étions à 4000 ventes. Nous sommes satisfaits car nous avons réussi notre challenge.
Quel a été le secret pour avoir un stade aussi plein ?
Tout d’abord, c’est la connaissance du terrain. En tant que fils de Bouaké, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a eu le nez creux de nous laisser l’organisation totale de ce match. Nous avons nos relais qui sont les clubs de football à Bouaké que nous avons impliqués. Nous nous sommes appuyés sur les radios locales. Leur apport a été appréciable et efficace dans la mobilisation. Laissez-moi vous dire que nous avons pris des crieurs pendant six jours pour passer dans tous les quartiers de Bouaké pour annoncer la venue des Eléphants à Bouaké. Voilà comment nous avons réussi la mobilisation. Jusqu’en 2021, nous allons toujours faire le plein du stade de la Paix à Bouaké.
Lors du match Côte d’Ivoire-Gabon, le public de Bouaké est resté sur sa faim en ce qui concerne la présentation de la Coupe d’Afrique. Quand est-ce que l’on verra exactement la Coupe à Bouaké ?
Effectivement, nous y avons pensé. Nous avons voulu présenter la Coupe d’Afrique aux ‘’Bouakéens’’ avant le début du match, mais il y a eu quelques aléas. Vous savez, qu’en ce moment au plan sécuritaire, il faut faire très attention. Déjà sans le Trophée de la CAN 2015, nous avons vu ce qui s’est passé. Si le trophée était-là, je ne sais pas ce que nous aurions fait. Mais je vous garantis que lors des prochains matchs, nous allons tout faire pour présenter le Trophée de la Coupe d’Afrique aux populations de Bouaké.
Un mot sur le match des Éléphants à Bouaké
Nous sommes rassurés. Car nos jeunes gens ont de très bons repères. Je pense qu’ils sont prêts pour assurer la relève. Et j’en suis confiant à 100%. Ils ont convaincu tout le monde.
Quelles sont les perspectives de la Ligue régionale de football ?
C’est de mieux organiser les matchs qui auront lieu chez nous jusqu’en 2021. Déjà au mois de septembre prochain, nous avons encore l’organisation du match décisif pour notre qualification à la Can 2017 au Gabon. Il s’agit du match des Éléphants contre la Sierra-Léone. Nous avons déjà commencé à réfléchir au système de mobilisation pour réussir le pari de la mobilisation. Car le public ‘’Bouakéen’’ doit être le douzième homme ce jour. La victoire, nous l’avons déjà. Pour ce faire, nous allons mettre à contribution toutes les forces vives de notre cité. Nous avons déjà identifié à Bouaké 650 taxis communaux, 350 maquis et restaurants et une dizaine d’espaces publics sur lesquels nous allons nous appuyer et éditer des drapeaux aux couleurs nationales (Orang-Blanc-Vert). Une manière pour nous de montrer aux joueurs Sierra-Léonais qu’ils sont à Bouaké et que dans cette ville, jamais ils ne vont battre nos Éléphants-footballeurs.
Et vos attentes ?
Réussir toujours l’organisation des matchs à Bouaké. Pour ce faire, la Fédération ivoirienne de football doit nous appuyer. Car elle connaît mieux nos difficultés financières. Si l’on nous octroyait une subvention aussi minime qu’elle soit, croyez-moi, nous allons relever tous les paris de la mobilisation.
Bouaké n’a pas une équipe locale de football. Comment comptez-vous y remédier ?
C’est un autre combat que nous allons mener. Après les phases éliminatoires de la CAN 2017, nous allons avoir des rencontres avec les autorités locales, le préfet de région, le maire Djibo Nicolas et le président du Conseil régional ainsi que tous les acteurs du football à Bouaké afin de créer une équipe de Bouaké comme cela existait, il y a quelques années.
Réalisé par Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Quel bilan dressez-vous au lendemain de l’organisation du match Côte d’Ivoire-Gabon au stade de la Paix à Bouaké ?
Vous avez fait le constat. Il y avait du monde au stade de la Paix, le samedi 4 juin 2016. Tous les tickets ont été vendus. Le stade de la Paix à Bouaké a refusé du monde. Il y avait plus de supporters dehors qu’à l’intérieur. Nous avons fait imprimer 22 500 tickets. Certaines personnes se sont inquiétées car jusqu’au mercredi 1er juin, soit trois jours avant le match, nous étions à 4000 ventes. Nous sommes satisfaits car nous avons réussi notre challenge.
Quel a été le secret pour avoir un stade aussi plein ?
Tout d’abord, c’est la connaissance du terrain. En tant que fils de Bouaké, la Fédération ivoirienne de football (FIF) a eu le nez creux de nous laisser l’organisation totale de ce match. Nous avons nos relais qui sont les clubs de football à Bouaké que nous avons impliqués. Nous nous sommes appuyés sur les radios locales. Leur apport a été appréciable et efficace dans la mobilisation. Laissez-moi vous dire que nous avons pris des crieurs pendant six jours pour passer dans tous les quartiers de Bouaké pour annoncer la venue des Eléphants à Bouaké. Voilà comment nous avons réussi la mobilisation. Jusqu’en 2021, nous allons toujours faire le plein du stade de la Paix à Bouaké.
Lors du match Côte d’Ivoire-Gabon, le public de Bouaké est resté sur sa faim en ce qui concerne la présentation de la Coupe d’Afrique. Quand est-ce que l’on verra exactement la Coupe à Bouaké ?
Effectivement, nous y avons pensé. Nous avons voulu présenter la Coupe d’Afrique aux ‘’Bouakéens’’ avant le début du match, mais il y a eu quelques aléas. Vous savez, qu’en ce moment au plan sécuritaire, il faut faire très attention. Déjà sans le Trophée de la CAN 2015, nous avons vu ce qui s’est passé. Si le trophée était-là, je ne sais pas ce que nous aurions fait. Mais je vous garantis que lors des prochains matchs, nous allons tout faire pour présenter le Trophée de la Coupe d’Afrique aux populations de Bouaké.
Un mot sur le match des Éléphants à Bouaké
Nous sommes rassurés. Car nos jeunes gens ont de très bons repères. Je pense qu’ils sont prêts pour assurer la relève. Et j’en suis confiant à 100%. Ils ont convaincu tout le monde.
Quelles sont les perspectives de la Ligue régionale de football ?
C’est de mieux organiser les matchs qui auront lieu chez nous jusqu’en 2021. Déjà au mois de septembre prochain, nous avons encore l’organisation du match décisif pour notre qualification à la Can 2017 au Gabon. Il s’agit du match des Éléphants contre la Sierra-Léone. Nous avons déjà commencé à réfléchir au système de mobilisation pour réussir le pari de la mobilisation. Car le public ‘’Bouakéen’’ doit être le douzième homme ce jour. La victoire, nous l’avons déjà. Pour ce faire, nous allons mettre à contribution toutes les forces vives de notre cité. Nous avons déjà identifié à Bouaké 650 taxis communaux, 350 maquis et restaurants et une dizaine d’espaces publics sur lesquels nous allons nous appuyer et éditer des drapeaux aux couleurs nationales (Orang-Blanc-Vert). Une manière pour nous de montrer aux joueurs Sierra-Léonais qu’ils sont à Bouaké et que dans cette ville, jamais ils ne vont battre nos Éléphants-footballeurs.
Et vos attentes ?
Réussir toujours l’organisation des matchs à Bouaké. Pour ce faire, la Fédération ivoirienne de football doit nous appuyer. Car elle connaît mieux nos difficultés financières. Si l’on nous octroyait une subvention aussi minime qu’elle soit, croyez-moi, nous allons relever tous les paris de la mobilisation.
Bouaké n’a pas une équipe locale de football. Comment comptez-vous y remédier ?
C’est un autre combat que nous allons mener. Après les phases éliminatoires de la CAN 2017, nous allons avoir des rencontres avec les autorités locales, le préfet de région, le maire Djibo Nicolas et le président du Conseil régional ainsi que tous les acteurs du football à Bouaké afin de créer une équipe de Bouaké comme cela existait, il y a quelques années.
Réalisé par Aboubacar Al Syddick à Bouaké