La jeunesse de l’Alliance panafricaine pour le changement (APC) était face à la presse, le lundi 4 juillet 2016, à Cocody-Angré. Il s’agissait pour elle de jeter, à travers le mouvement panafricain, les bases pour la continuation d’une lutte lancée ‘’depuis belle lurette par nos pères’’. Une lutte pour replacer l’Afrique dans le concert des nations. A cet effet, Zadi Franck Zakehi, porte-parole de l’alliance a dit que le mouvement s’est fixé comme objectif, de « réaliser l’unité africaine, afin de relever le défi d’un changement nécessaire au développement de l’Afrique ». Et la formulation de cet objectif laisse transparaitre, selon lui, deux axes d’orientations : « L’unité de l’Afrique. Comme le martelait Kwame Nkrumah alors Président du Ghana en 1963. Où il disait que l’Afrique doit s’unir ou périr. Et plus de 50 ans après, ce vœu reste d’une indéniable réalité pour nous jeunes Africains, un défi à relever. Aussi, le changement pour atteindre le développement. Car l’état de désuétude dans lequel est plongé notre continent avec son lot de guerre, famine, chômages et autres, n’est un secret pour personne ». Zadi Franck dit avoir conscience que la capacité et la volonté de tous les citoyens africains à réaliser cet idéal, constitue un gage de réussite de leur mission. C’est pourquoi, selon le porte-parole la jeunesse de l’APC ira vers cette population, africaine afin de cultiver en son sein, la nécessité d’une union entre les filles et fils pour un changement nécessaire au développement du continent. « La mission qui est la nôtre aujourd’hui, est celle qui avait été confiée par toute l’Afrique aux générations précédentes. Et elle sera sûrement celle des générations futures si tous autant que nous sommes, ne prenons pas conscience de la responsabilité que nous avons envers notre Afrique », a-t-il conclu.
HG
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