.JPG)
.JPG)
.JPG)
.JPG)
Le lancement de la 2ème édition de l’Ecole de formation politique et citoyenne a eu lieu le samedi 9 juillet 2016 au Golf Hôtel.
Présent à l’ouverture de cette rencontre, le conseiller du Président de la République chargé de la Jeunesse et Sports Touré Mamadou, a salué la mise en place de cette école dont l’idée est venue des jeunes eux-mêmes à l’issue des 3èmes assises de la Jeunesse ivoirienne. « Cette école vise à interpeller les uns et les autres. Faisons confiance à la jeunesse. Si on veut préparer l’avenir, on est obligé de faire confiance à la jeunesse. Elle est le présent et l’avenir de ce pays », a déclaré Touré Mamadou. Qui a fait état de ce que les jeunes de l’Ecole de formation politique et citoyenne ont mis en place un groupe de travail pour la gouvernance et ont fait des propositions au Président de la République relativement au débat sur le referendum constitutionnel. Des propositions qu’il a remises, à l’en croire, au chef de l’Etat. Le premier responsable de la jeunesse ivoirienne auprès du Président de la République, a profité de l’occasion pour inviter les jeunes à aller s’inscrire sur la liste électorale. « Assumer votre rôle et votre temps, c’est aussi vous mobiliser pour vous inscrire sur la liste électorale. S’inscrire sur la liste électorale, c’est se donner du pouvoir et assumer pleinement sa citoyenneté. C’est participer aux grandes décisions et choix pour son pays et sa communauté. Parce que vous serez les plus nombreux sur la liste électorale, donc les plus nombreux à voter, rien ne se fera sans vous, sans tenir compte de vos aspirations, même à l’échelle des communes car vous aurez les moyens d’adouber des politiques ou de les sanctionner. », a-t-il conseillé. Avant de relever que les politiques doivent s’inquiéter du faible taux de personnes inscrites sur la liste électorale.
Absence de jeunes de moins de 35 ans dans les organes exécutifs des partis politiques
Touré Mamadou a également appelé les partis politiques à responsabiliser les jeunes : « Prenez nos partis politiques en Côte d’Ivoire, combien de jeunes de moins de 35 ans appartiennent-ils aux organes exécutifs ? Quasiment zéro, alors que tous les partis, sans exception, disent se battre pour les jeunes. N’y a-t-il pas des jeunes comme Houphouët-Boigny qui, à 27 ans, était déjà responsable du Syndicat agricole africain (SAA) qui s’est mué après en parti politique ? N’y a-t-il pas des jeunes comme Lamine Gueye qui, à 21 ans, a mis sur pied avec ses amis le premier groupe de revendication politique d’Afrique noire où encore Modibo Keïta qui a 22 ans, a crée le syndicat des enseignants d’Afrique Occidentale, en associant à ce projet Ouezzin Coulibaly qui avait 28 ans. C’est à 26 ans que Martin Luther King s’est engagé contre la ségrégation raciale. Dans notre pays bon nombre de nos seniors ont fait leurs pas en politique auprès d’Houphouët-Boigny quand ils avaient entre 20 ans et 30 ans. Les responsables des partis politiques dans notre pays doivent faire un peu plus confiance aux jeunes en les responsabilisant un peu plus ».
Auparavant, le sous-directeur de l’Ecole de formation politique et citoyenne Jean Luc Gogbeu a été signalé : « Parce qu’il n’y a de richesse que d’homme, veillons à préserver l’homme et en particulier notre jeunesse de toute manipulation politique. Mais surtout veillons à lui inculquer les principes de leadership actif et les valeurs citoyennes, qui en feront le fer de lance de l’Ivoirien nouveau. Cela passe par la formation, le soutien et l’encadrement nécessaire à leur épanouissement ». Il a exprimé sa gratitude à la Fondation Friedrich Naumman, pour la liberté, pour avoir soutenu l’initiative en y associant son image à la première édition. Au nom de la promotion sortante, Willy Kotcha a indiqué que lui et ses amis ont reçu des armes nécessaires pour améliorer la vie politique en Côte d’Ivoire.
Abdoulaye Touré
Présent à l’ouverture de cette rencontre, le conseiller du Président de la République chargé de la Jeunesse et Sports Touré Mamadou, a salué la mise en place de cette école dont l’idée est venue des jeunes eux-mêmes à l’issue des 3èmes assises de la Jeunesse ivoirienne. « Cette école vise à interpeller les uns et les autres. Faisons confiance à la jeunesse. Si on veut préparer l’avenir, on est obligé de faire confiance à la jeunesse. Elle est le présent et l’avenir de ce pays », a déclaré Touré Mamadou. Qui a fait état de ce que les jeunes de l’Ecole de formation politique et citoyenne ont mis en place un groupe de travail pour la gouvernance et ont fait des propositions au Président de la République relativement au débat sur le referendum constitutionnel. Des propositions qu’il a remises, à l’en croire, au chef de l’Etat. Le premier responsable de la jeunesse ivoirienne auprès du Président de la République, a profité de l’occasion pour inviter les jeunes à aller s’inscrire sur la liste électorale. « Assumer votre rôle et votre temps, c’est aussi vous mobiliser pour vous inscrire sur la liste électorale. S’inscrire sur la liste électorale, c’est se donner du pouvoir et assumer pleinement sa citoyenneté. C’est participer aux grandes décisions et choix pour son pays et sa communauté. Parce que vous serez les plus nombreux sur la liste électorale, donc les plus nombreux à voter, rien ne se fera sans vous, sans tenir compte de vos aspirations, même à l’échelle des communes car vous aurez les moyens d’adouber des politiques ou de les sanctionner. », a-t-il conseillé. Avant de relever que les politiques doivent s’inquiéter du faible taux de personnes inscrites sur la liste électorale.
Absence de jeunes de moins de 35 ans dans les organes exécutifs des partis politiques
Touré Mamadou a également appelé les partis politiques à responsabiliser les jeunes : « Prenez nos partis politiques en Côte d’Ivoire, combien de jeunes de moins de 35 ans appartiennent-ils aux organes exécutifs ? Quasiment zéro, alors que tous les partis, sans exception, disent se battre pour les jeunes. N’y a-t-il pas des jeunes comme Houphouët-Boigny qui, à 27 ans, était déjà responsable du Syndicat agricole africain (SAA) qui s’est mué après en parti politique ? N’y a-t-il pas des jeunes comme Lamine Gueye qui, à 21 ans, a mis sur pied avec ses amis le premier groupe de revendication politique d’Afrique noire où encore Modibo Keïta qui a 22 ans, a crée le syndicat des enseignants d’Afrique Occidentale, en associant à ce projet Ouezzin Coulibaly qui avait 28 ans. C’est à 26 ans que Martin Luther King s’est engagé contre la ségrégation raciale. Dans notre pays bon nombre de nos seniors ont fait leurs pas en politique auprès d’Houphouët-Boigny quand ils avaient entre 20 ans et 30 ans. Les responsables des partis politiques dans notre pays doivent faire un peu plus confiance aux jeunes en les responsabilisant un peu plus ».
Auparavant, le sous-directeur de l’Ecole de formation politique et citoyenne Jean Luc Gogbeu a été signalé : « Parce qu’il n’y a de richesse que d’homme, veillons à préserver l’homme et en particulier notre jeunesse de toute manipulation politique. Mais surtout veillons à lui inculquer les principes de leadership actif et les valeurs citoyennes, qui en feront le fer de lance de l’Ivoirien nouveau. Cela passe par la formation, le soutien et l’encadrement nécessaire à leur épanouissement ». Il a exprimé sa gratitude à la Fondation Friedrich Naumman, pour la liberté, pour avoir soutenu l’initiative en y associant son image à la première édition. Au nom de la promotion sortante, Willy Kotcha a indiqué que lui et ses amis ont reçu des armes nécessaires pour améliorer la vie politique en Côte d’Ivoire.
Abdoulaye Touré
