Voici quatre années consécutives que le titre national a été confisqué par les Clubs de l’intérieur. Le Séwé de San Pedro (2012, 2013,2014), l’As Tanda (2015) ont détrôné l’Asec et l’Africa, ces clubs d’Abidjan. Le pouvoir pourrait rester encore à l’intérieur au vu du classement actuel A quatre journées de la fin de la saison, l’As Tanda, le champion en titre, le Séwé de San Pedro, l’As Denguélé, le Sporting Club de Gagnoa sont en pole position pour le titre 2016. Ce qui confirmerait le règne des clubs de l’intérieur au détriment de ceux d’Abidjan. Quelles sont les raisons de ce changement ?
Des mécènes en service
Des dirigeants de clubs passionnés de football ont décidé de se mettre au service de cette discipline sportive en vue d’établir un équilibre au plan national, et créer la concurrence avec les clubs d’Abidjan, longtemps locomotives du football ivoirien. Pour y arriver, ils y ont mis de leur temps, de leur expertise mais surtout de leurs moyens financiers. Eugène Diomandé a été, durant le règne de la formation de la ville portuaire, le principal artisan du succès, appuyé par moment par le Conseil régional. L’As Tanda, champion en titre, ne vit que grâce à son tout puissant président, Yéboua Céverin. C’est le cas à Gagnoa où l’équipe repose sur les épaules de son président.
La clé du succès
Ces présidents savent que le résultat souhaité ne peut venir que si les joueurs sont mis dans les bonnes conditions. D’où les salaires, les primes de recrutements sont revus à la hausse. Cette belle politique a entrainé la ruée des joueurs talentueux vers ces clubs de l’intérieur. Désormais Il n’est donc pas rare de voir les meilleurs éléments dans ces clubs de l’intérieur qui offrent des salaires meilleurs à ceux de l’Asec et de l’Africa. L’autre avantage à la faveur de ces clubs est la bonne politique de recrutement mise en place. Ces dirigeants se payent les services de spécialistes en la matière pour gérer leur recrutement en s’appuyant sur les nombreux centres de formations à Abidjan. D’où tous en étant des clubs de l’intérieur, ces clubs ont pratiquement leur Qg ou leur base à Abidjan. C’est d’ailleurs ce qui fait dire que les clubs de l’intérieur ne sont forcement pas de l’intérieur.
Par DE BOUAFFO
Des mécènes en service
Des dirigeants de clubs passionnés de football ont décidé de se mettre au service de cette discipline sportive en vue d’établir un équilibre au plan national, et créer la concurrence avec les clubs d’Abidjan, longtemps locomotives du football ivoirien. Pour y arriver, ils y ont mis de leur temps, de leur expertise mais surtout de leurs moyens financiers. Eugène Diomandé a été, durant le règne de la formation de la ville portuaire, le principal artisan du succès, appuyé par moment par le Conseil régional. L’As Tanda, champion en titre, ne vit que grâce à son tout puissant président, Yéboua Céverin. C’est le cas à Gagnoa où l’équipe repose sur les épaules de son président.
La clé du succès
Ces présidents savent que le résultat souhaité ne peut venir que si les joueurs sont mis dans les bonnes conditions. D’où les salaires, les primes de recrutements sont revus à la hausse. Cette belle politique a entrainé la ruée des joueurs talentueux vers ces clubs de l’intérieur. Désormais Il n’est donc pas rare de voir les meilleurs éléments dans ces clubs de l’intérieur qui offrent des salaires meilleurs à ceux de l’Asec et de l’Africa. L’autre avantage à la faveur de ces clubs est la bonne politique de recrutement mise en place. Ces dirigeants se payent les services de spécialistes en la matière pour gérer leur recrutement en s’appuyant sur les nombreux centres de formations à Abidjan. D’où tous en étant des clubs de l’intérieur, ces clubs ont pratiquement leur Qg ou leur base à Abidjan. C’est d’ailleurs ce qui fait dire que les clubs de l’intérieur ne sont forcement pas de l’intérieur.
Par DE BOUAFFO