Abidjan (Côte d’Ivoire) - La Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (FESCI) et l'Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (AGEECI), deux structures rivales, sont parvenues, samedi à Abidjan, à un ‘’début d’accord’’ pour un retour définitif de la paix sur l’espace universitaire ivoirien, théâtre ces derniers mois de plusieurs violences.
Fruit d’une médiation menée ‘’sous l’arbre à palabre’’ par Sa Majesté Jean Gervais Tchiffi Zié, Secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans et Leaders traditionnels du continent africain, ce début ‘’d’accord’’ sera formalisé par un document écrit au cours d’un colloque qui se tiendra de vendredi à samedi prochain.
‘’L’Etat seul ne peut pas tout faire. Il faut l’aider. Il faut de temps en temps de bonnes volontés pour aider l’Etat’’, a déclaré Sa Majesté Tchiffi Zié pour justifier sa démarche vers ces structures estudiantines et scolaires.
‘’Sa majesté (Tchiffi Zié) a bien voulu qu’on vienne se parler, se pardonner et vivre sur le même espace afin de ne plus revivre ce qu’on a vécu. Notre organisation ne peut qu’accepter le pardon. Nous acceptons toute forme de pardon’’, a dit dans un entretien à APA en marge de la rencontre, le Secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi.
Selon lui, ‘’nous sommes maintenant en train de réfléchir sur les dispositions à prendre pour ne plus s’empoigner encore, pour que l’espace universitaire soit apaisé afin de favoriser de meilleures conditions de vie et d’études’’ et ‘’favoriser notre démarche de revendication auprès des autorités’’. ‘’Dans un climat où il n’y a pas de paix, il est difficile de situer les responsabilités’’, a dit le Secrétaire général de la FESCI.
Patrick Sodé, conduisant la délégation de l'Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (AGEECI) à cette rencontre est allé dans le même sens. ‘’Nous sommes tous d’accord pour aller à la paix sur l’espace universitaire’’, a-t-il rassuré, soulignant que ‘’le faisant, nous faisons du bien à nous-mêmes et à nos camarades’’.
‘’Mais ce que nous souhaitons, c’est la matérialisation de cet accord’’, a-t-il proposé, expliquant que ‘’si nous consignons cet accord dans un document que nous (FESCI et AGEECI) signons avec un témoin, nous pouvons toujours nous en référer’’, car a-t-il rappelé, les ‘’hommes passent et les organisations restent’’.
‘’Nous ne sommes pas deux structures rivales et jamais nous avons été des structures rivales’’, a renchéri, Fulgence Assi , ajoutant qu’il n’appartient pas à sa structure d’être ‘’contre la création d’une quelconque association’’. La FESCI a été créée en 1990, quand l’AGEECI a vu le jour en 2004, rappelle-t-on.
Mais bien évidemment, s’est-t-il empressé d’ajouter, ‘’ nous serons contre toutes les associations qui vont aller à l’encontre du principe de la FESCI, du principe de la défense des intérêts matériels et moraux des élèves et étudiants’’. Pour l’heure, l’AGECI et la FESCI, a rassuré M. Assi, ‘’ne sont pas en conflit’’.
‘’Toutes les structures qui vont œuvrer pour l’intérêt des élèves et étudiants, nous, verront à leurs côtés’’, a dit pour sa part, le Secrétaire général de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (COEECI), Aristide Ozokou.
Au dernier trimestre 2015, ces deux structures s’étaient mutuellement accusées d’avoir été à la base des violences qui ont été sanctionnées par la mort de l’étudiant Wilfried Konin à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
A ce propos, Fulgence Assi a invité à ‘’ne pas faire d’amalgame entre les déconvenues de deux individus et l’organisation que je dirige’’. ‘’Je suis le Secrétaire général de la FESCI, je n’ai jamais engagé la FESCI à attaquer, à violenter un étudiant sur l’espace universitaire’’ a-t-il insisté, rappelant que ‘’pour une affaire d’arrêt SOTRA (Société des transports abidjanais), deux individus se battent et on attribue cela à des responsables de mon organisation’’.
‘’Il y a eu une crise sur l’espace au nom de la mort de notre camarade Wilfried Konin, mais, nous ne sommes pas en palabre’’ avec l’AGEECI, a encore poursuivi le Secrétaire général de la FESCI qui reconnait toutefois que ‘’cette mort a créé un abcès entre nos relations’’.
LS
Fruit d’une médiation menée ‘’sous l’arbre à palabre’’ par Sa Majesté Jean Gervais Tchiffi Zié, Secrétaire général permanent du Forum des Rois, Sultans et Leaders traditionnels du continent africain, ce début ‘’d’accord’’ sera formalisé par un document écrit au cours d’un colloque qui se tiendra de vendredi à samedi prochain.
‘’L’Etat seul ne peut pas tout faire. Il faut l’aider. Il faut de temps en temps de bonnes volontés pour aider l’Etat’’, a déclaré Sa Majesté Tchiffi Zié pour justifier sa démarche vers ces structures estudiantines et scolaires.
‘’Sa majesté (Tchiffi Zié) a bien voulu qu’on vienne se parler, se pardonner et vivre sur le même espace afin de ne plus revivre ce qu’on a vécu. Notre organisation ne peut qu’accepter le pardon. Nous acceptons toute forme de pardon’’, a dit dans un entretien à APA en marge de la rencontre, le Secrétaire général de la FESCI, Fulgence Assi.
Selon lui, ‘’nous sommes maintenant en train de réfléchir sur les dispositions à prendre pour ne plus s’empoigner encore, pour que l’espace universitaire soit apaisé afin de favoriser de meilleures conditions de vie et d’études’’ et ‘’favoriser notre démarche de revendication auprès des autorités’’. ‘’Dans un climat où il n’y a pas de paix, il est difficile de situer les responsabilités’’, a dit le Secrétaire général de la FESCI.
Patrick Sodé, conduisant la délégation de l'Association générale des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (AGEECI) à cette rencontre est allé dans le même sens. ‘’Nous sommes tous d’accord pour aller à la paix sur l’espace universitaire’’, a-t-il rassuré, soulignant que ‘’le faisant, nous faisons du bien à nous-mêmes et à nos camarades’’.
‘’Mais ce que nous souhaitons, c’est la matérialisation de cet accord’’, a-t-il proposé, expliquant que ‘’si nous consignons cet accord dans un document que nous (FESCI et AGEECI) signons avec un témoin, nous pouvons toujours nous en référer’’, car a-t-il rappelé, les ‘’hommes passent et les organisations restent’’.
‘’Nous ne sommes pas deux structures rivales et jamais nous avons été des structures rivales’’, a renchéri, Fulgence Assi , ajoutant qu’il n’appartient pas à sa structure d’être ‘’contre la création d’une quelconque association’’. La FESCI a été créée en 1990, quand l’AGEECI a vu le jour en 2004, rappelle-t-on.
Mais bien évidemment, s’est-t-il empressé d’ajouter, ‘’ nous serons contre toutes les associations qui vont aller à l’encontre du principe de la FESCI, du principe de la défense des intérêts matériels et moraux des élèves et étudiants’’. Pour l’heure, l’AGECI et la FESCI, a rassuré M. Assi, ‘’ne sont pas en conflit’’.
‘’Toutes les structures qui vont œuvrer pour l’intérêt des élèves et étudiants, nous, verront à leurs côtés’’, a dit pour sa part, le Secrétaire général de la Coordination des élèves et étudiants de Côte d'Ivoire (COEECI), Aristide Ozokou.
Au dernier trimestre 2015, ces deux structures s’étaient mutuellement accusées d’avoir été à la base des violences qui ont été sanctionnées par la mort de l’étudiant Wilfried Konin à l’Université Félix Houphouët-Boigny de Cocody.
A ce propos, Fulgence Assi a invité à ‘’ne pas faire d’amalgame entre les déconvenues de deux individus et l’organisation que je dirige’’. ‘’Je suis le Secrétaire général de la FESCI, je n’ai jamais engagé la FESCI à attaquer, à violenter un étudiant sur l’espace universitaire’’ a-t-il insisté, rappelant que ‘’pour une affaire d’arrêt SOTRA (Société des transports abidjanais), deux individus se battent et on attribue cela à des responsables de mon organisation’’.
‘’Il y a eu une crise sur l’espace au nom de la mort de notre camarade Wilfried Konin, mais, nous ne sommes pas en palabre’’ avec l’AGEECI, a encore poursuivi le Secrétaire général de la FESCI qui reconnait toutefois que ‘’cette mort a créé un abcès entre nos relations’’.
LS