Ce mardi 09 aout dernier, plusieurs sites d’informations révélaient que « l’athlète ivoirien Cissé cheick Sallah, membre de l’équipe nationale de taekwondo qui participe aux JO de Rio, serait accusé de tentative de viol sur une jeune Brésilienne. Cette dernière aurait porté plainte et depuis le mardi dernier, la délégation ivoirienne tenterait en vain d’étouffer cette affaire », pouvait-on lire sur plusieurs sites. Rapidement, cette information sera démentie par les responsables fédéraux ainsi que les responsables de la délégation ivoirienne présents à Rio au Brésil.
Mais que s'est -t-il passé réellement ?
A en croire Me Anzoumana Siaka, le secrétaire générale de la fédération ivoirienne de taekwondo, « il n'y a jamais eu de cas de tentative de viol, encore moins de harcèlement de la part de Cissé. Ceux qui véhiculent de telles informations méconnaissent la charte olympique et les règles des jeux ici à Rio. Si cela avait été le cas, Cissé serait à Abidjan depuis le 3 août 2016. S’il continue de se préparer sereinement, cela veut dire que tout est de la pure imagination. Pire, c'est de la diffamation », a d’abord précisé Me Anzoumana. Toutefois, le secrétaire général de la FITKD révèle qu’il y a eu un malheureux malentendu. « Le mardi 02 août dernier, l'équipe de taekwondo, conformément à son programme s'est rendu sur son lieu d’entraînement. Au cours de la séance d'entraînement, deux bénévoles, une dame et un homme, présents s'étant aperçus que les tenues que portaient nos athlètes Cissé et Ruth étaient de la marque ADIDAS, ont demandé d'accepter qu’ils cachent les marques sur leurs tee-shirts. Au moment où la bénévole commise pour cette tâche le faisait, le coach Tadjou Attada a lancé une boutade pour dire : Que fera-t-on pour ceux qui porteraient un tatouage au bas ventre ? En le disant, le coach a montré de sa main son bas ventre, une façon de dire que si le tatouage se trouve à cet endroit que fera-t-on ? Cela a suscité des rires de tous. Puis, ils ont répondu pour dire que pour les tatouages, il n'y a pas eu de mesures prises. Puis le strapping s'est fait sur leurs tenues pour cacher la marque ADIDAS. Voilà tout », a indiqué Me Anzoumana Siaka dans une interview réalisée depuis Rio. Et selon le secrétaire général, cela a été suffisant pour créer cette controverse. « À notre réveil jeudi dernier, nous reçevons un mail du président Bamba Cheick nous alertant qu'il a été saisi depuis Séoul par la world taekwondo fédération (WTF) relativement à un cas de tentative de harcèlement sur une volontaire de la part de Cissé Cheick. Notre président a vigoureusement protesté et a exigé le contenu du document qui accable Cissé. Le rapport dit ceci : "Au moment du strapping Cissé Cheick et son coach disaient des choses à faire rire et faisaient des gestes obscènes à l'encontre de la volontaire". Voilà ce qui s'est passé », a clarifié le secrétaire général.
La thèse de scènes obscènes confirmée, Cissé Cheick pas du tout menacé
« Dès que la volontaire a saisi les instances de la WTF, le président Bamba Cheick a été informé immédiatement. Malheureusement, il a été fait mention dans le mail d'information du mot "harcèlement". C'est plus tard que l’on a précisé qu'il s'agissait de gestes obscènes à l'égard d'une volontaire. L’instance mondiale a exigé que nous présentions nos excuses à cette volontaire immédiatement. Mais vu qu'au départ, c'était le harcèlement qui était brandi comme alibi, nous avons dit que nous ne nous reconnaissons pas dans ce qui est reproché à notre poulain, il nous est difficile de présenter des excuses. Ce n'est que le week-end que le secrétaire général de la WTF a confirmé la thèse de scènes obscènes ». Concernant l’état d’esprit de Cissé Cheick, Me Anzoumana s’est dit rassuré. « S'il avait été ébranlé, nous l’aurons senti aux entraînements. Depuis cet incident, le coach poursuit son programme, il s'alimente normalement et il est toujours jovial, comme si de rien n'était. Cela nous fait plaisir qu'il ait gardé la tête froide », a-t-il conclu.
Alex Sangaré
Cissé Cheick sera bel et bien présent sur les tatamis des JO de Rio
Mais que s'est -t-il passé réellement ?
A en croire Me Anzoumana Siaka, le secrétaire générale de la fédération ivoirienne de taekwondo, « il n'y a jamais eu de cas de tentative de viol, encore moins de harcèlement de la part de Cissé. Ceux qui véhiculent de telles informations méconnaissent la charte olympique et les règles des jeux ici à Rio. Si cela avait été le cas, Cissé serait à Abidjan depuis le 3 août 2016. S’il continue de se préparer sereinement, cela veut dire que tout est de la pure imagination. Pire, c'est de la diffamation », a d’abord précisé Me Anzoumana. Toutefois, le secrétaire général de la FITKD révèle qu’il y a eu un malheureux malentendu. « Le mardi 02 août dernier, l'équipe de taekwondo, conformément à son programme s'est rendu sur son lieu d’entraînement. Au cours de la séance d'entraînement, deux bénévoles, une dame et un homme, présents s'étant aperçus que les tenues que portaient nos athlètes Cissé et Ruth étaient de la marque ADIDAS, ont demandé d'accepter qu’ils cachent les marques sur leurs tee-shirts. Au moment où la bénévole commise pour cette tâche le faisait, le coach Tadjou Attada a lancé une boutade pour dire : Que fera-t-on pour ceux qui porteraient un tatouage au bas ventre ? En le disant, le coach a montré de sa main son bas ventre, une façon de dire que si le tatouage se trouve à cet endroit que fera-t-on ? Cela a suscité des rires de tous. Puis, ils ont répondu pour dire que pour les tatouages, il n'y a pas eu de mesures prises. Puis le strapping s'est fait sur leurs tenues pour cacher la marque ADIDAS. Voilà tout », a indiqué Me Anzoumana Siaka dans une interview réalisée depuis Rio. Et selon le secrétaire général, cela a été suffisant pour créer cette controverse. « À notre réveil jeudi dernier, nous reçevons un mail du président Bamba Cheick nous alertant qu'il a été saisi depuis Séoul par la world taekwondo fédération (WTF) relativement à un cas de tentative de harcèlement sur une volontaire de la part de Cissé Cheick. Notre président a vigoureusement protesté et a exigé le contenu du document qui accable Cissé. Le rapport dit ceci : "Au moment du strapping Cissé Cheick et son coach disaient des choses à faire rire et faisaient des gestes obscènes à l'encontre de la volontaire". Voilà ce qui s'est passé », a clarifié le secrétaire général.
La thèse de scènes obscènes confirmée, Cissé Cheick pas du tout menacé
« Dès que la volontaire a saisi les instances de la WTF, le président Bamba Cheick a été informé immédiatement. Malheureusement, il a été fait mention dans le mail d'information du mot "harcèlement". C'est plus tard que l’on a précisé qu'il s'agissait de gestes obscènes à l'égard d'une volontaire. L’instance mondiale a exigé que nous présentions nos excuses à cette volontaire immédiatement. Mais vu qu'au départ, c'était le harcèlement qui était brandi comme alibi, nous avons dit que nous ne nous reconnaissons pas dans ce qui est reproché à notre poulain, il nous est difficile de présenter des excuses. Ce n'est que le week-end que le secrétaire général de la WTF a confirmé la thèse de scènes obscènes ». Concernant l’état d’esprit de Cissé Cheick, Me Anzoumana s’est dit rassuré. « S'il avait été ébranlé, nous l’aurons senti aux entraînements. Depuis cet incident, le coach poursuit son programme, il s'alimente normalement et il est toujours jovial, comme si de rien n'était. Cela nous fait plaisir qu'il ait gardé la tête froide », a-t-il conclu.
Alex Sangaré
Cissé Cheick sera bel et bien présent sur les tatamis des JO de Rio