Un colloque international sur la mer devrait se tenir les 8 et 9 septembre à l’université Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour trouver des solutions pour faire face à l’érosion côtière, a annoncé lundi le président de l’ONG réseau d’action et de réflexion (RARE), Dr Emile Vé.
"Nous sommes en train de voir que la mer est en train de manger le continent. Il est question de trouver des réponses adéquates. En Europe, cela existe.", a expliqué Dr Vé, dans un entretien à ALERTE INFO
A l’instar des digues dans certains pays d’Europe, le chercheur estime que la Côte d’Ivoire peut avec "peu de moyens créer et trouver" des solutions adaptées au contexte local pour mettre fin à l’avancée "terrifiante" de la mer.
Durant deux jours, des chercheurs, anthropologues et historiens venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique vont, outre la question de l’érosion côtière, aborder celles liées à la piraterie maritime, à l’immigration et aux conflits frontaliers.
"Il y a des pays qui n’ont pas ce que nous avons mais qui font tout à travers la mer", a souligné Dr Emile Vé, invitant les ivoiriens à ne plus "tourner le dos" à la mer mais à s’y intéresser "parce que c’est une richesse immense autant que le café et le cacao".
Ce colloque, co-organisé par l’Institut international des sciences anthropologiques et de développement de l’université Félix Houphouët-Boigny, est une première en Côte d’Ivoire.
Il a lieu en prélude au Festimer, un festival qui devrait se tenir les 3, 4 et 5 novembre et dont l’objectif est de réhabiliter toutes les activités des peuples côtiers de Côte d’Ivoire.
Selon M. Vé qui sollicite un appui institutionnel, cet événement vise à accompagner l’action gouvernementale.
LKO
"Nous sommes en train de voir que la mer est en train de manger le continent. Il est question de trouver des réponses adéquates. En Europe, cela existe.", a expliqué Dr Vé, dans un entretien à ALERTE INFO
A l’instar des digues dans certains pays d’Europe, le chercheur estime que la Côte d’Ivoire peut avec "peu de moyens créer et trouver" des solutions adaptées au contexte local pour mettre fin à l’avancée "terrifiante" de la mer.
Durant deux jours, des chercheurs, anthropologues et historiens venus d’Europe, d’Asie et d’Afrique vont, outre la question de l’érosion côtière, aborder celles liées à la piraterie maritime, à l’immigration et aux conflits frontaliers.
"Il y a des pays qui n’ont pas ce que nous avons mais qui font tout à travers la mer", a souligné Dr Emile Vé, invitant les ivoiriens à ne plus "tourner le dos" à la mer mais à s’y intéresser "parce que c’est une richesse immense autant que le café et le cacao".
Ce colloque, co-organisé par l’Institut international des sciences anthropologiques et de développement de l’université Félix Houphouët-Boigny, est une première en Côte d’Ivoire.
Il a lieu en prélude au Festimer, un festival qui devrait se tenir les 3, 4 et 5 novembre et dont l’objectif est de réhabiliter toutes les activités des peuples côtiers de Côte d’Ivoire.
Selon M. Vé qui sollicite un appui institutionnel, cet événement vise à accompagner l’action gouvernementale.
LKO
