Le 23ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire a été officiellement lancé le 13 septembre 2016 à la Nouvelle Pergola par le ministre des Sports et Loisirs, François Amichia. A la fin de la cérémonie, Allah Kouamé, le président de la Fédération ivoirienne de cyclisme s’est prêté aux questions de Notre Voie.
Notre Voie : Selon le programme annoncé du 23ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire, on constate qu’il y a beaucoup de circuits fermés dans les villes. Pourquoi ?
Allah Kouamé : Les arrivées directes ne produisent pas de spectacle. Or, nous voulons animer les villes et communes. C’est pourquoi les coureurs feront deux ou cinq tours dès leur entrée dans une ville.
N.V : Quelle est la particularité de cette édition?
A.K : La particularité cette année, ce sont uniquement des équipes africaines qui vont se retrouver. A moins de dix jours de la compétition, nous n’avons pas reçu de demande de participation d’une équipe européenne. Je ne crois plus que cela soit encore possible. Les participants africains arrivent de l’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Libye), de l’Afrique centrale (RDC, Cameroun, Rwanda) et l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Bénin, Mali, Nigéria et de la Côte d’Ivoire qui présente deux équipes).
N.V : L’année dernière, le Tour de Côte d’Ivoire s’était couru à crédit. Les prestataires de services ont eu du mal à se faire payer. Cette situation va-t-elle être corrigée cette année ?
A.K : Le ministre des Sports et Loisirs François Amichia nous a fait la promesse de mettre l’argent à la disposition de la fédération pour le Tour cycliste de Côte d’Ivoire 2016. Vous savez, il a mis en place de nouvelles procédures de financement des compétitions internationales. Le Tour de Côte d’Ivoire dit de la réconciliation étant une compétition internationale, il est logée à cette enseigne. Cette procédure d’urgence qui vise à mettre à la disposition, dans les délais requis, de la fédération qui organise la compétition les moyens dont elle a besoin pour sa compétition. Nous espérons que les fonds seront disponibles avant le début de la compétition.
N.V : Vos efforts visent à faire du Tour cycliste de Côte d’Ivoire une grande compétition internationale, mais nous voyons difficilement les choses arriver…
A.K : C’est une façon de voir. Nous avons espoir. Nous avons quelques annonceurs. Notre sponsor leader est là depuis trois ans. Nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir que d’autres annonceurs arrivent et s’associent à l’Etat de Côte d’Ivoire. Notre ambition est de faire du Tour cycliste de Côte d’Ivoire ou Tour de la réconciliation le plus grand, le must de la sous- région, voire de l’Afrique sub-saharienne. Nous n’allons pas en démordre et nous œuvrons à cela.
N.V : Financièrement, combien va coûter la compétition ?
A.K : A peu près 200 millions de F CFA. L’Etat contribue à hauteur de 50.000.000 F CFA. Si nous voulons faire un Tour à la dimension de ce que nous voulons, c’est à peu près 300.000.000 F CFA.
N.V : Peut-on affirmer que le Tour partira effectivement le 24 septembre prochain ?
A.K : Nous sommes en train de travailler dans ce sens.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
Notre Voie : Selon le programme annoncé du 23ème Tour cycliste de Côte d’Ivoire, on constate qu’il y a beaucoup de circuits fermés dans les villes. Pourquoi ?
Allah Kouamé : Les arrivées directes ne produisent pas de spectacle. Or, nous voulons animer les villes et communes. C’est pourquoi les coureurs feront deux ou cinq tours dès leur entrée dans une ville.
N.V : Quelle est la particularité de cette édition?
A.K : La particularité cette année, ce sont uniquement des équipes africaines qui vont se retrouver. A moins de dix jours de la compétition, nous n’avons pas reçu de demande de participation d’une équipe européenne. Je ne crois plus que cela soit encore possible. Les participants africains arrivent de l’Afrique du Nord (Algérie, Maroc, Libye), de l’Afrique centrale (RDC, Cameroun, Rwanda) et l’Afrique de l’Ouest (Burkina Faso, Bénin, Mali, Nigéria et de la Côte d’Ivoire qui présente deux équipes).
N.V : L’année dernière, le Tour de Côte d’Ivoire s’était couru à crédit. Les prestataires de services ont eu du mal à se faire payer. Cette situation va-t-elle être corrigée cette année ?
A.K : Le ministre des Sports et Loisirs François Amichia nous a fait la promesse de mettre l’argent à la disposition de la fédération pour le Tour cycliste de Côte d’Ivoire 2016. Vous savez, il a mis en place de nouvelles procédures de financement des compétitions internationales. Le Tour de Côte d’Ivoire dit de la réconciliation étant une compétition internationale, il est logée à cette enseigne. Cette procédure d’urgence qui vise à mettre à la disposition, dans les délais requis, de la fédération qui organise la compétition les moyens dont elle a besoin pour sa compétition. Nous espérons que les fonds seront disponibles avant le début de la compétition.
N.V : Vos efforts visent à faire du Tour cycliste de Côte d’Ivoire une grande compétition internationale, mais nous voyons difficilement les choses arriver…
A.K : C’est une façon de voir. Nous avons espoir. Nous avons quelques annonceurs. Notre sponsor leader est là depuis trois ans. Nous sommes sur la bonne voie. Il va falloir que d’autres annonceurs arrivent et s’associent à l’Etat de Côte d’Ivoire. Notre ambition est de faire du Tour cycliste de Côte d’Ivoire ou Tour de la réconciliation le plus grand, le must de la sous- région, voire de l’Afrique sub-saharienne. Nous n’allons pas en démordre et nous œuvrons à cela.
N.V : Financièrement, combien va coûter la compétition ?
A.K : A peu près 200 millions de F CFA. L’Etat contribue à hauteur de 50.000.000 F CFA. Si nous voulons faire un Tour à la dimension de ce que nous voulons, c’est à peu près 300.000.000 F CFA.
N.V : Peut-on affirmer que le Tour partira effectivement le 24 septembre prochain ?
A.K : Nous sommes en train de travailler dans ce sens.
Entretien réalisé par Ephrem Touboui
