A la veille de la plénière au cours de laquelle Alassane Ouattara va finaliser son projet de spoliation du peuple de Côte d’Ivoire avec la complicité d’une assemblée partisane, la société civile lance un ultime appel.
Alors que le régime Ouattara s’active à réussir son passage en force pour imposer une nouvelle constitution à la Côte d’Ivoire, les critiques à l’égard de son avant-projet ne faiblissent pas. Ainsi, outre l’opposition qui a battu le pavée le samedi dernier pour demander le retrait pur et simple de l’avant-projet, la Plate-forme de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (Poeci), a rendu public le week-end dernier un communiqué dans lequel elle énumère ses sources d’inquiétude. « Le texte ne donne pas des indications claires sur le fait que le mandat actuel du Président de la République est compris dans le décompte du nombre de mandats présidentiels », s’inquiète la Poeci. « Le plafond d’âge et les conditions afférentes à l’état de santé pour être candidat aux élections présidentielles n’existent plus dans l’avant-projet de Constitution », poursuit cette organisation.
La plate-forme de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire ne s’arrête pas en si bon chemin. « Il n’existe pas une spécification des matières ou les dispositions qui pourraient faire l’objet de la révision de la Constitution contrairement à l’article 126 de l’ancienne Constitution », indique le communiqué. Et la Poeci suggère que « l’article 126 de l’actuelle constitution soit carrément repris de la constitution en cours d’élaboration ». Parce qu’elle n’approuve pas le fait que « dans le présent texte les options sont ouvertes et incombent au Président de la République ». La Poeci est persuadée que « la Côte d’Ivoire ne peut pas faire l’économie de ces dispositions essentielles pour assurer la consolidation de la démocratie, garantir l’alternance et renforcer l’Etat de Droit ».
Cependant la Poeci considère que l’avant-projet de constitution recèle de nombreuses avancées parmi lesquelles la confirmation du « rôle pionnier de la société civile dans la promotion des Droits humains et la consolidation de la démocratie ».
Augustin KOUYO
Alors que le régime Ouattara s’active à réussir son passage en force pour imposer une nouvelle constitution à la Côte d’Ivoire, les critiques à l’égard de son avant-projet ne faiblissent pas. Ainsi, outre l’opposition qui a battu le pavée le samedi dernier pour demander le retrait pur et simple de l’avant-projet, la Plate-forme de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire (Poeci), a rendu public le week-end dernier un communiqué dans lequel elle énumère ses sources d’inquiétude. « Le texte ne donne pas des indications claires sur le fait que le mandat actuel du Président de la République est compris dans le décompte du nombre de mandats présidentiels », s’inquiète la Poeci. « Le plafond d’âge et les conditions afférentes à l’état de santé pour être candidat aux élections présidentielles n’existent plus dans l’avant-projet de Constitution », poursuit cette organisation.
La plate-forme de la société civile pour l’observation des élections en Côte d’Ivoire ne s’arrête pas en si bon chemin. « Il n’existe pas une spécification des matières ou les dispositions qui pourraient faire l’objet de la révision de la Constitution contrairement à l’article 126 de l’ancienne Constitution », indique le communiqué. Et la Poeci suggère que « l’article 126 de l’actuelle constitution soit carrément repris de la constitution en cours d’élaboration ». Parce qu’elle n’approuve pas le fait que « dans le présent texte les options sont ouvertes et incombent au Président de la République ». La Poeci est persuadée que « la Côte d’Ivoire ne peut pas faire l’économie de ces dispositions essentielles pour assurer la consolidation de la démocratie, garantir l’alternance et renforcer l’Etat de Droit ».
Cependant la Poeci considère que l’avant-projet de constitution recèle de nombreuses avancées parmi lesquelles la confirmation du « rôle pionnier de la société civile dans la promotion des Droits humains et la consolidation de la démocratie ».
Augustin KOUYO