Sous le règne d’Henri Bourgoin, la fédération ivoirienne de boxe avait enregistré des résultats incontournables. Elle sera plus efficace, et honorera la Côte d’Ivoire d’un championnat du monde des poids welters. Le champion Bahaméen O’Bed était opposé au champion Ivoirien Séa Roberson. Un combat qui a fait l’unanimité autour de la boxe ivoirienne, et a hissé la Côte d’Ivoire au rang des pays visités par la boxe mondiale. Bourgoin Henri séduit le président Félix Houphouët- Boigny qui trouve la boxe, un sport noble, par les acteurs qui se battent sans tricher. Systématiquement, le président Félix Houphouët- Boigny prendra la fédération ivoirienne de boxe en charge. Bourgoin Henri enregistra des stars comme Mary Konaté, un poids lourd d’origine malienne, Gobé Allou le champion ivoirien. Des combats contre le Zimbabwéen proud chinembriri dit Kilimajaro contre des Européens qui ne laissent pas de date sur la performance de Bourgoin Henri, rayonnant sur la boxe africaine. Quelle était la force de Bourgoin Henri ? Sa passion pour la boxe. Et il avait un grand manager : le président Félix Houphouët Boigny qui a offert à la Côte d’Ivoire, le champion du monde de boxe poids lourd, Mohamed Ali, Joe Frazer en direct, en 1974, de Kinshasa. Cette performance internationale rapproche le niveau de la boxe ivoirienne de celui de l’Europe et des Etats-Unis. Aujourd’hui, la fédération ivoirienne de boxe du général Gaoussou Touré n’est ni K.O., ni battue aux points. Cette image explique en partie que, le président Gaoussou Touré est venu au mauvais moment : il n’y a plus de Mackmakers, plus de véritables sponsors. Et le président Gaoussou Touré est « seul » au « front ». Au final peu de combats intéressants. Peu de statistiques performantes. La boxe ivoirienne avance difficilement, parce qu’il n’y a pas de partenaires qui font des appels financiers autour de la boxe. Imparable signe que la combinaison ministère des Sports et palais présidentiel sont moins impliqués dans la relance de la boxe ivoirienne. Et pourtant la fédération de boxe a besoin d’un geste de réglage, ou de consigne, comme au temps de Bourgoin Henri et de Félix Houphouët-Boigny.
Ben Ismael
Ben Ismael