Krizoua Paul-Aimé, le président de la Fédération Ivoirienne de Jujitsu et Défense personnelle (Fijdp) fait face à une fronde, au sein de la Fédération. Dans cet entretien réalisé, en marge de l’AG Elective de la Fédération Ivoirienne de Judo, il dit sa part de vérité.
Comment se porte, aujourd’hui, la Fédération Ivoirienne de Jujitsu ?
Elle se porte très bien. La santé d’une fédération se mesure à ses résultats à l’internationale et à sa façon de se comporter au plan national. Nous étions au championnat d’Afrique, du 16 au 21 Août 2016 à Johannesburg en Afrique du Sud. Nous sommes revenus avec 5 médailles. A savoir, 2 médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze. Nous sommes partis avec une délégation de 6 personnes. Elle était constituée de 4 athlètes issus de différents clubs, le directeur technique national et moi-même. Nous sommes partis aux frais de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et le pays, à travers le ministre des Sports, François Amichia, nous a félicités à notre retour. Il a dit que nous serons bientôt reçus. De notre côté, nous préparons la fête à nos champions d’Afrique. Elle aura lieu à la mi-décembre 2016. Ensuite, nous lancerons la prochaine saison.
On sait que vous avez été lâchés par plusieurs de vos collaborateurs. Il se raconte aussi que la majorité des clubs ne participe plus à vos activités. Vous sentez-vous isolé aujourd’hui ?
Je ne veux pas savoir qui raconte ces âneries. Mais, qu’entendez-vous par “isolé“ ? Et puis, de quels clubs parlent-ils. Nous travaillons avec les clubs régulièrement affiliés à la fédération. Je vous parle de la vraie majorité des clubs que compte la Fédération Ivoirienne de Jujitsu. A côté de cela, c’est vrai que des personnes ont décidé de boycotter notre travail, parce qu’elles ne sont plus à la tête de la Fédération. Je pense qu’elles sont libres de le faire. Mais, les clubs qui veulent participer à nos compétitions sont là. Et le Jujitsu avance. La preuve, ce sont les médailles que nous avons rapportées au pays.
Vous avez surtout été lâché votre principal financier, Soudan Ghassan. Votre comptable et allié de tous les jours, Me Tigré, président de l’As Police, vous a également tourné le dos …
Je n’ai de problème personnel avec personne.
Pour ce qui de l’As Police, elle ne participait plus à nos compétitions depuis un certain nombre de saisons. La raison évoquée est que le nouveau directeur général de l’école ne serait pas favorable à la participation des élèves policiers (qui forment l’ossature du club) aux championnats. Nos sommes en lobbying auprès du DG de la Police, pour que le Jujitsu renaisse dans l’école. Pour ce qui est de Me Tigré, il était effectivement mon trésorier. A un moment donné, j’ai estimé que je devais changer de trésorier. C’est ce que j’ai fait. Si cela suffit pour ne plus qu’il vienne au Jujitsu, je ne sais quoi dire.
Qu’en est-il pour Me Soudan Ghassan?
S’agissant de Me Ghassan, pour la petite histoire, c’est quelqu’un qui aime le jujitsu et qui a, effectivement, été un grand partenaire pour moi. C’est vraiment dommage qu’il décide de prendre un autre chemin. Il a appris l’art à mes côtés. C’est sous notre encadrement qu’il a obtenu son titre de champion de Côte d’Ivoire. Après s’être écarté un temps, il est revenu au Jujitsu sous la présidence de Me Seck Jean Abdoulaye qu’il a beaucoup soutenu. Quand j’ai été élu (le 14 décembre 2013), il a décidé de continuer avec moi. Aujourd’hui, il décide d’arrêter son aide. Il a ses raisons. Nous avons les nôtres. La vie continue.
On parle d’une histoire de 10 millions F CFA qu’il vous aurait remis, au nom de la Fijdp, pour aller à une réunion en Europe. Une réunion où vous n’y êtes jamais allé, bien qu’il vous ait remis l’argent …
C’est n’ importe quoi ! C’est archi-faux. M. Soudan Ghassan, entant qu’individu, a rendu un service à M. Krizoua que je suis pour aller à une réunion internationale en Grèce. Ce n’est pas à la Fédération Ivoirienne de Jujitsu. Il faut que cela soit clair. Effectivement, je n’ai pu voyager. C’est parce que je n’ai pas réussi à avoir le visa. Tous les papiers qui attestent les démarches que j’ai effectuées sont là. Les papiers d’assurance, la réservation de billet d’avion, etc. Vous savez qu’il n’y a pas de représentation diplomatique de la Grèce en Côte d’Ivoire. Les autres Etats de l’espace Schengen que j’ai contactés ont trouvé le délai court. Il fallait deux à trois semaines de rendez-vous pour décrocher le visa. C’est ainsi que je n’ai pas réussi à voyager. Alors, ce n’ait pas une aide adressée à la Fédération. Cela dit, je n’ai détourné aucun centime de la FEDE. Je sais qui est derrière tout ça. Il s’agit de mauvais perdants. Même quand on veut revenir à la tête d’une fédération, il faut savoir s’y prendre. J’ai été élu en décembre 2013. Mon mandat prend fin en décembre 2017. Après trois ans passés à la tête de la Fijdp, mes mains sont propres.
Mais, vos détracteurs disent que vous avez fait des papiers qui attestent que vous vous êtes rendus à cette réunion …
Ça, c’est une autre paire de manches. Je vous conseille de laisser tomber. Vous savez, il y aura toujours des détracteurs de la vie. Les gens sont toujours attirés par l’argent. Ils ne cherchent pas à voir les efforts que l’on fournit. S’ils se préoccupent tant de vie de la Fédération, pourquoi ne me demandent-ils pas comment je me suis arrangé pour aller en Afrique du Sud ? Car je n’ai reçu aucun rond de la part du ministère des sports. Pourtant, il m’avait informé qu’il y avait 10 millions F CFA pour nous, pour la compétition. J’ai été obligé d’entrer dans mes réseaux pour préfinancer notre participation. Mais, à mon retour, aucun de ces détracteurs ne m’a demandé comment je me suis arrangé. Les billets d’avion, l’hébergement des athlètes, le déplacement, les accréditations et autres, tout a été préfinancé. Je poursuis actuellement le remboursement. Mais, jusqu’à présent, aucun d’entre eux ne cherche à savoir comment j’ai fait.
Vous pensez donc qu’ils font preuve de mauvaise foi ?
C’est cela même. Ils sont avides d’argent. Ils pensent que tout le monde est malhonnête comme eux. Ils se permettent même de fouiner dans les relations privées du président de la Fédération. Pour eux, même quand le président ramasse 10 FCFA par terre, c’est pour la Fédération. C’est de ce genre de personnes que je me suis débarrassé. Aujourd’hui, j’ai un comité-directeur réduit et efficace. Aujourd’hui, nous avons réorienté notre politique. Au départ, nous enchaînions les compétitions. Mais, avec le temps, nous avons compris qu’il fallait revenir à la formation. Alors, depuis la saison 2014, nous multiplions les stages à l’endroit des maîtres de salle et des arbitres. Certains ont boycotté ces stages. Mais, cela ne nous a pas empêchés d’aller remporter des médailles en Afrique du Sud.
J H K
Comment se porte, aujourd’hui, la Fédération Ivoirienne de Jujitsu ?
Elle se porte très bien. La santé d’une fédération se mesure à ses résultats à l’internationale et à sa façon de se comporter au plan national. Nous étions au championnat d’Afrique, du 16 au 21 Août 2016 à Johannesburg en Afrique du Sud. Nous sommes revenus avec 5 médailles. A savoir, 2 médailles d’or, deux médailles d’argent et une de bronze. Nous sommes partis avec une délégation de 6 personnes. Elle était constituée de 4 athlètes issus de différents clubs, le directeur technique national et moi-même. Nous sommes partis aux frais de l’Etat de Côte d’Ivoire. Et le pays, à travers le ministre des Sports, François Amichia, nous a félicités à notre retour. Il a dit que nous serons bientôt reçus. De notre côté, nous préparons la fête à nos champions d’Afrique. Elle aura lieu à la mi-décembre 2016. Ensuite, nous lancerons la prochaine saison.
On sait que vous avez été lâchés par plusieurs de vos collaborateurs. Il se raconte aussi que la majorité des clubs ne participe plus à vos activités. Vous sentez-vous isolé aujourd’hui ?
Je ne veux pas savoir qui raconte ces âneries. Mais, qu’entendez-vous par “isolé“ ? Et puis, de quels clubs parlent-ils. Nous travaillons avec les clubs régulièrement affiliés à la fédération. Je vous parle de la vraie majorité des clubs que compte la Fédération Ivoirienne de Jujitsu. A côté de cela, c’est vrai que des personnes ont décidé de boycotter notre travail, parce qu’elles ne sont plus à la tête de la Fédération. Je pense qu’elles sont libres de le faire. Mais, les clubs qui veulent participer à nos compétitions sont là. Et le Jujitsu avance. La preuve, ce sont les médailles que nous avons rapportées au pays.
Vous avez surtout été lâché votre principal financier, Soudan Ghassan. Votre comptable et allié de tous les jours, Me Tigré, président de l’As Police, vous a également tourné le dos …
Je n’ai de problème personnel avec personne.
Pour ce qui de l’As Police, elle ne participait plus à nos compétitions depuis un certain nombre de saisons. La raison évoquée est que le nouveau directeur général de l’école ne serait pas favorable à la participation des élèves policiers (qui forment l’ossature du club) aux championnats. Nos sommes en lobbying auprès du DG de la Police, pour que le Jujitsu renaisse dans l’école. Pour ce qui est de Me Tigré, il était effectivement mon trésorier. A un moment donné, j’ai estimé que je devais changer de trésorier. C’est ce que j’ai fait. Si cela suffit pour ne plus qu’il vienne au Jujitsu, je ne sais quoi dire.
Qu’en est-il pour Me Soudan Ghassan?
S’agissant de Me Ghassan, pour la petite histoire, c’est quelqu’un qui aime le jujitsu et qui a, effectivement, été un grand partenaire pour moi. C’est vraiment dommage qu’il décide de prendre un autre chemin. Il a appris l’art à mes côtés. C’est sous notre encadrement qu’il a obtenu son titre de champion de Côte d’Ivoire. Après s’être écarté un temps, il est revenu au Jujitsu sous la présidence de Me Seck Jean Abdoulaye qu’il a beaucoup soutenu. Quand j’ai été élu (le 14 décembre 2013), il a décidé de continuer avec moi. Aujourd’hui, il décide d’arrêter son aide. Il a ses raisons. Nous avons les nôtres. La vie continue.
On parle d’une histoire de 10 millions F CFA qu’il vous aurait remis, au nom de la Fijdp, pour aller à une réunion en Europe. Une réunion où vous n’y êtes jamais allé, bien qu’il vous ait remis l’argent …
C’est n’ importe quoi ! C’est archi-faux. M. Soudan Ghassan, entant qu’individu, a rendu un service à M. Krizoua que je suis pour aller à une réunion internationale en Grèce. Ce n’est pas à la Fédération Ivoirienne de Jujitsu. Il faut que cela soit clair. Effectivement, je n’ai pu voyager. C’est parce que je n’ai pas réussi à avoir le visa. Tous les papiers qui attestent les démarches que j’ai effectuées sont là. Les papiers d’assurance, la réservation de billet d’avion, etc. Vous savez qu’il n’y a pas de représentation diplomatique de la Grèce en Côte d’Ivoire. Les autres Etats de l’espace Schengen que j’ai contactés ont trouvé le délai court. Il fallait deux à trois semaines de rendez-vous pour décrocher le visa. C’est ainsi que je n’ai pas réussi à voyager. Alors, ce n’ait pas une aide adressée à la Fédération. Cela dit, je n’ai détourné aucun centime de la FEDE. Je sais qui est derrière tout ça. Il s’agit de mauvais perdants. Même quand on veut revenir à la tête d’une fédération, il faut savoir s’y prendre. J’ai été élu en décembre 2013. Mon mandat prend fin en décembre 2017. Après trois ans passés à la tête de la Fijdp, mes mains sont propres.
Mais, vos détracteurs disent que vous avez fait des papiers qui attestent que vous vous êtes rendus à cette réunion …
Ça, c’est une autre paire de manches. Je vous conseille de laisser tomber. Vous savez, il y aura toujours des détracteurs de la vie. Les gens sont toujours attirés par l’argent. Ils ne cherchent pas à voir les efforts que l’on fournit. S’ils se préoccupent tant de vie de la Fédération, pourquoi ne me demandent-ils pas comment je me suis arrangé pour aller en Afrique du Sud ? Car je n’ai reçu aucun rond de la part du ministère des sports. Pourtant, il m’avait informé qu’il y avait 10 millions F CFA pour nous, pour la compétition. J’ai été obligé d’entrer dans mes réseaux pour préfinancer notre participation. Mais, à mon retour, aucun de ces détracteurs ne m’a demandé comment je me suis arrangé. Les billets d’avion, l’hébergement des athlètes, le déplacement, les accréditations et autres, tout a été préfinancé. Je poursuis actuellement le remboursement. Mais, jusqu’à présent, aucun d’entre eux ne cherche à savoir comment j’ai fait.
Vous pensez donc qu’ils font preuve de mauvaise foi ?
C’est cela même. Ils sont avides d’argent. Ils pensent que tout le monde est malhonnête comme eux. Ils se permettent même de fouiner dans les relations privées du président de la Fédération. Pour eux, même quand le président ramasse 10 FCFA par terre, c’est pour la Fédération. C’est de ce genre de personnes que je me suis débarrassé. Aujourd’hui, j’ai un comité-directeur réduit et efficace. Aujourd’hui, nous avons réorienté notre politique. Au départ, nous enchaînions les compétitions. Mais, avec le temps, nous avons compris qu’il fallait revenir à la formation. Alors, depuis la saison 2014, nous multiplions les stages à l’endroit des maîtres de salle et des arbitres. Certains ont boycotté ces stages. Mais, cela ne nous a pas empêchés d’aller remporter des médailles en Afrique du Sud.
J H K