Calvaire pour les populations de la commune d’Abobo. L’eau potable ne coule plus dans les robinets, depuis trois (3) jours. En dépit des investissements colossaux, annoncés par le gouvernement. L’approvisionnement en eau potable dans certains quartiers de ladite commune ne s’est pas encore amélioré, avec des coupures intempestives. De PK 18 à Abobo-baoulé en passant par Avocatier et Aboboté, aucun ménage n’est épargné par cette situation malencontreuse qui tend à perdurer. L’accès à l’eau potable est devenu un luxe. En effet, les populations qui, pour la circonstance, sont obligées de parcourir de longues distances pour se ravitailler en eau potable s’expliquent mal ces coupures récurrentes, avec les 2 nouveaux châteaux d’eau dont la commune a été dotée et censés régler définitivement ces pénuries généralisées d’eau. La situation est plus dramatique pour les riverains qui n’ont pas d’autres moyens de s’approvisionner dans d’autres communes qui pour le moment sont à l’abri de ce calvaire. « Cela fait trois jours que nous n’avons pas accès à l’eau potable dans notre quartier. Nous sommes obligés de parcourir des kilomètres avec des bidons pour trouver de l’eau. Nous avons des enfants sous la main. Nous sommes obligés de nous lever à 5h du matin à la recherche d’eau. Nous sommes fatigués. Que nos autorités prennent leurs responsabilités pour régler définitivement le problème d’eau à Abobo » a indiqué dame Tra Lou Suzanne. Quant à Madame Aya Véronique, elle n’a pas éprouvé le contraire des dires de dame Tra Lou. Selon elle, les coupures d’eau à Abobo sont répétées. « La population d’Abobo a donné sa poitrine pour le régime actuel lors de la crise post-électorale. Cette population en a beaucoup souffert. Aujourd’hui, nous sommes laissés pour compte. Nous demandons au gouvernement de prendre toutes les dispositions afin que ces coupures d’eau cessent dans notre commune » a-t-elle dit. Au risque de pousser les populations à se soulever, parce qu’elles continuent de souffrir le martyr pour satisfaire leurs besoins quotidiens en eau, le gouvernement et les différents acteurs gagneraient à trouver rapidement de solutions adéquates à cette situation. Jointe par téléphone le mercredi 30 novembre, la société distributrice d’eau a reconnu ces désagréments : « Cette situation à Abobo est réelle. Nous sommes en train d’effectuer des travaux sur certains sites, c’est ce qui a occasionné ces coupures d’eau.
G.K
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