Des réformes dans la chaîne foncière ont été entreprises depuis 2013 par le ministère de la Construction et de l’urbanisme. Toutefois, à cause de certaines contraintes liées à ces nouvelles dispositions, la Fédération des syndicats indépendants des géomètres et topographes de Côte d’Ivoire (FESIGT-CI) a estimé que le ministre Mamadou Sanogo devrait revoir ses copies. Car selon Yoboua Bodoua Sévérin, son président, des milliers de topographes et géomètres professionnels sont laissés sur le carreau à cause de la création d’aménageur foncier.
Pour décrier cette situation et bien d’autres mutations dues à la réforme, le président dudit syndicat a animé une conférence de presse, le jeudi 1er décembre au siège de la structure à Anyama. « Les topographes et géomètres professionnels ont été marginalisés dans cette réforme. Sans oublier tous les apprenants qui sont dans les lycées et centres de formation professionnelle. Normalement en créant cette fonction d’aménageur foncier, nous devrions être les premiers bénéficiaires », a-t-il déclaré à l’entame de son propos. Tout en proposant également leur regroupement en une dizaine ou vingtaine afin qu’ils exercent aussi la fonction d’aménageur foncier, avec le soutien de l’État, ou de façon tacite sur demande du diplômé. Le conférencier s’est aussi attaqué au manque criard de personnel dans les services du cadastre, le coût élevé dans l’obtention de l’Arrêté de concession définitive (Acd) et une lenteur administrative et de toute la chaîne du traitement des dossiers. Pour finir, il a demandé à ses paires de ne pas céder au découragement. « Nous allons continuer à entreprendre des démarches auprès de la tutelle. Nous sommes en train de nous battre pour que l’État nous ouvre les portes pour travailler dans le public ou dans le privé », a-t-il rassuré.
CK
Pour décrier cette situation et bien d’autres mutations dues à la réforme, le président dudit syndicat a animé une conférence de presse, le jeudi 1er décembre au siège de la structure à Anyama. « Les topographes et géomètres professionnels ont été marginalisés dans cette réforme. Sans oublier tous les apprenants qui sont dans les lycées et centres de formation professionnelle. Normalement en créant cette fonction d’aménageur foncier, nous devrions être les premiers bénéficiaires », a-t-il déclaré à l’entame de son propos. Tout en proposant également leur regroupement en une dizaine ou vingtaine afin qu’ils exercent aussi la fonction d’aménageur foncier, avec le soutien de l’État, ou de façon tacite sur demande du diplômé. Le conférencier s’est aussi attaqué au manque criard de personnel dans les services du cadastre, le coût élevé dans l’obtention de l’Arrêté de concession définitive (Acd) et une lenteur administrative et de toute la chaîne du traitement des dossiers. Pour finir, il a demandé à ses paires de ne pas céder au découragement. « Nous allons continuer à entreprendre des démarches auprès de la tutelle. Nous sommes en train de nous battre pour que l’État nous ouvre les portes pour travailler dans le public ou dans le privé », a-t-il rassuré.
CK
