En prélude de la journée internationale de lutte contre la corruption célébrée chaque 9 décembre de l’année, l’Association Ivoirienne pour la Transparence et l’Ethique (AITE) a organisé une table-ronde sous le thème « regards croisés des grandes confessions religieuses sur la corruption et ses conséquences : quelles propositions ? ». C’était le vendredi 9 décembre 2016, à la salle de conférence du Conseil National de l’Ordre des Architectes à Abidjan-Cocody.
« Cette journée est une commémoration de la date du 9 décembre 2003 qui correspond à la signature à Mérida, au Mexique, par les Etats-parties à la convention des Nations Unies contre la corruption. Chaque Etat-partie à la convention ou chaque entité, ou Organisation de la société civile engagé dans ce combat organise, à cette date, une manifestation pour marquer sa solidarité avec la communauté internationale. C’est pourquoi, l’AITE, association apolitique, dont l’objet est de mener des actions en vue de promouvoir l’éthique dans les administrations publiques et privées, et de participer à la lutte contre la corruption organise ce jour cette rencontre » a déclaré Zobo Guinan, Président de l’Association Ivoirienne pour la Transparence et l’Ethique. Selon lui, l’objectif recherché est de sensibiliser la communauté nationale sur les dangers de la corruption avec l’autorité morale des guides religieux. Car dira-t-il, cette table-ronde pourra contribuer à mieux faire connaître la convention des Nations Unies contre la corruption. «Depuis sa création en 2014, L’AITE n’a cessé d’alerter les autorités sur la nécessité de mener un combat sans merci contre ce fléau. La journée que nous commémorons aujourd’hui en constitue une illustration. La corruption fragilise les institutions de la République du fait que les règles élémentaires de fonctionnement d’un Etat de droit ne sont pas toujours observées par les acteurs politiques et administratifs. La corruption favorise une inégalité de traitement des citoyens devant la loi, et les plus faibles ont du mal à obtenir une bonne qualité d’offre de services publics par administration au détriment des plus forts qui ont accès à leurs complaisances à ces services. La corruption nuit à la qualité de la vie » a-t-il souligné. Pour Charles Didjo, coordinateur national de la commission justice et paix de l’Eglise Catholique, la corruption selon la Bible est un péché. « Cette pratique au plan spirituel n’est pas tolérée par notre Seigneur Jésus-Christ » a-t-il dit. Quant à Oustaz Abou Koné, chargé de l’éthique de la confédération des Imams des Grands Ponts, a indiqué que l’islam condamne avec dernière énergie cette pratique. « Nous enseignons dans toutes les mosquées aux fidèles musulmans à s’éloigner de la corruption. Cette pratique n’honore pas notre religion » a indiqué Oustaz Abou Koné.
EF avec G.K
« Cette journée est une commémoration de la date du 9 décembre 2003 qui correspond à la signature à Mérida, au Mexique, par les Etats-parties à la convention des Nations Unies contre la corruption. Chaque Etat-partie à la convention ou chaque entité, ou Organisation de la société civile engagé dans ce combat organise, à cette date, une manifestation pour marquer sa solidarité avec la communauté internationale. C’est pourquoi, l’AITE, association apolitique, dont l’objet est de mener des actions en vue de promouvoir l’éthique dans les administrations publiques et privées, et de participer à la lutte contre la corruption organise ce jour cette rencontre » a déclaré Zobo Guinan, Président de l’Association Ivoirienne pour la Transparence et l’Ethique. Selon lui, l’objectif recherché est de sensibiliser la communauté nationale sur les dangers de la corruption avec l’autorité morale des guides religieux. Car dira-t-il, cette table-ronde pourra contribuer à mieux faire connaître la convention des Nations Unies contre la corruption. «Depuis sa création en 2014, L’AITE n’a cessé d’alerter les autorités sur la nécessité de mener un combat sans merci contre ce fléau. La journée que nous commémorons aujourd’hui en constitue une illustration. La corruption fragilise les institutions de la République du fait que les règles élémentaires de fonctionnement d’un Etat de droit ne sont pas toujours observées par les acteurs politiques et administratifs. La corruption favorise une inégalité de traitement des citoyens devant la loi, et les plus faibles ont du mal à obtenir une bonne qualité d’offre de services publics par administration au détriment des plus forts qui ont accès à leurs complaisances à ces services. La corruption nuit à la qualité de la vie » a-t-il souligné. Pour Charles Didjo, coordinateur national de la commission justice et paix de l’Eglise Catholique, la corruption selon la Bible est un péché. « Cette pratique au plan spirituel n’est pas tolérée par notre Seigneur Jésus-Christ » a-t-il dit. Quant à Oustaz Abou Koné, chargé de l’éthique de la confédération des Imams des Grands Ponts, a indiqué que l’islam condamne avec dernière énergie cette pratique. « Nous enseignons dans toutes les mosquées aux fidèles musulmans à s’éloigner de la corruption. Cette pratique n’honore pas notre religion » a indiqué Oustaz Abou Koné.
EF avec G.K