Un atelier de formation des professionnels des médias sur la violence faite au genre a eu lieu récemment à Cocody dans l’enceinte d’une école de communication. Ce à l’initiative du ministère de la Promotion de la Femme de la Famille et de la Protection de l’Enfant. Une formation qui s’inscrivait, selon le ministère dans le cadre des dix jours d’activisme contre la violence faite au genre. Kouakou Magel, directeur de cabinet et représentant de la ministre de la Promotion de la Femme, de la Famille et de la Protection de l’Enfant qui avait procédé à l’ouverture de l’atelier de formation a fait savoir que les journalistes doivent s’impliquer à fond pour que s’arrête la violence faite au genre. Il a soutenu que la femme a plus de valeurs que ce que montrent souvent les médias. C’est pourquoi, il a invité les journalistes à un meilleur traitement de l’image de la femme dans les différents médias. Le chef de ‘’projustice’’ Daniel Dobrovolje a quant à lui ? expliqué qu’il existerait très peu de femmes magistrats en Côte d’Ivoire. « Elles représentent 26% du corps des magistrats en Côte d‘Ivoire. Nous faisons un activisme, un plaidoyer auprès des autorités pour augmenter la représentativité des femmes dans la magistrature » a-t-il indiqué. Les formateurs dont un professionnel des médias, dont Zio Moussa ont encouragé les journalistes à mener le bon combat. Et surtout à ne pas présenter d’images négatives de la femme. Il a été recommandé lors de cet atelier, la création d’un réseau de journaliste pour mieux mener le combat. Un prix de la meilleure plume qui aurait défendu la femme au titre de l’année 2017.
LG
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