Cette production audiovisuelle a remporté récemment la 5ème édition du concours documentaire scientifique africain « Les Mils d’Or 2016 ». Ce prix a été remis, le 22 octobre 2016, en marge de la Semaine du film scientifique de Ouagadougou, un événement organisé par l’Institut de recherche pour le développement (Ird), en collaboration avec l’Institut Goethe et l’Association des journalistes et communicateurs scientifiques du Burkina Faso. Dans cet entretien, l’auteur parle de cette œuvre qui valorise au mieux les acquis de la recherche.
Vous avez présenté récemment à l’Ens, un travail sur les violences en milieu scolaire ivoirien. Pouvez-vous nous dire de quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agissait pour nous de présenter les résultats d’un travail de recherche que nous avons mis sous la forme documentaire. Nous avons pensé que pour que ce travail puisse atteindre un public plus large, il était important de transformer cette recherche en image. Dans ce film sur « L’école et la violence en Côte d’Ivoire », il était question de parler des faits mais aussi des perceptions que tous les acteurs du système éducatif ont de la violence à l’école et présenter les réponses qui existent actuellement ainsi que celles qu’on pourrait envisager ultérieurement.
Est-ce qu’on peut dire que cette façon de publier les résultats de la recherche est une innovation dans le milieu universitaire ?
Nous pensons que c’est une innovation. Et sur ce point, je voudrais dire que c’est une remarque pertinente parce qu’il est, très souvent, reproché aux chercheurs de conserver les résultats de la recherche par devers eux ou d’en parler dans des cercles restreints. Alors que la recherche à un devoir vis-à-vis de la communauté. On fait la recherche pour servir la communauté. Mais la question, c’est comment présenter ces résultats à la communauté, quand on sait que le discours des chercheurs est toujours hermétique. Nous pensons que l’image est plus accessible surtout avec tous les réseaux de communication qui existent aujourd’hui. C’est donc un moyen de porter plus loin les résultats pour soulever des questions importantes et de susciter le débat dans la communauté, des débats sur des questions aussi importantes comme l’éducation et d’autres aspects de la vie en société.
Vous avez présenté récemment à l’Ens, un travail sur les violences en milieu scolaire ivoirien. Pouvez-vous nous dire de quoi s’agit-il exactement ?
Il s’agissait pour nous de présenter les résultats d’un travail de recherche que nous avons mis sous la forme documentaire. Nous avons pensé que pour que ce travail puisse atteindre un public plus large, il était important de transformer cette recherche en image. Dans ce film sur « L’école et la violence en Côte d’Ivoire », il était question de parler des faits mais aussi des perceptions que tous les acteurs du système éducatif ont de la violence à l’école et présenter les réponses qui existent actuellement ainsi que celles qu’on pourrait envisager ultérieurement.
Est-ce qu’on peut dire que cette façon de publier les résultats de la recherche est une innovation dans le milieu universitaire ?
Nous pensons que c’est une innovation. Et sur ce point, je voudrais dire que c’est une remarque pertinente parce qu’il est, très souvent, reproché aux chercheurs de conserver les résultats de la recherche par devers eux ou d’en parler dans des cercles restreints. Alors que la recherche à un devoir vis-à-vis de la communauté. On fait la recherche pour servir la communauté. Mais la question, c’est comment présenter ces résultats à la communauté, quand on sait que le discours des chercheurs est toujours hermétique. Nous pensons que l’image est plus accessible surtout avec tous les réseaux de communication qui existent aujourd’hui. C’est donc un moyen de porter plus loin les résultats pour soulever des questions importantes et de susciter le débat dans la communauté, des débats sur des questions aussi importantes comme l’éducation et d’autres aspects de la vie en société.