Le champion d’Afrique des cadets en 2013, Franck Yannick Kessié évoque dans cet entretien la prochaine CAN, le mercato d’hiver et sa vie en club ! C’était lors de la cérémonie de dédicace du livre ‘’ La foi dans le football’’ écrit par Kessié Patrick Innocent.
Quel bilan faites-vous de la première moitié de votre saison en club ?
Le bilan est positif. Nous avons fini 5e au classement. J’ai inscrit 6 buts en championnat (Série A) et un but en Coupe. En 17 matches joués, j’ai inscrit 7 buts. Pour un milieu de terrain, c’est satisfaisant.
Y a-t-il une différence dans votre positionnement à Atalanta Bergame et chez les Éléphants ?
En club, je joue souvent en 10, c'est-à-dire juste derrière l’attaquant. Par moment, l’entraîneur me fait jouer devant la défense. En somme, l’entraîneur alterne dans ses choix. En sélection nationale, je suis fixé. Ce n’est donc pas pareil.
Où vous vous sentez le mieux ?
Je me sens mieux dans la peau du 10. Pour la simple raison que j’arrive à inscrire des buts. Et quand vous marquez des buts, on parle de vous.
Aimez-vous donc jouer devant ?
Oui. J’ai un profil de joueur qui est tout le temps lancé.
Est-il vrai que vous avez échangé au téléphone avec José Mourinho?
Oui. Cela s’est fait par l’entremise d’Éric Bailly mon compatriote.
Que vous a dit José Mourinho ?
C’était juste une prise de contact. Il ne s’agissait de parapher un contrat.
À la suite de ces échanges, comment vous vous êtes senti ?
J’étais très heureux. Cela montre que je suis suivi.
Cela vous tentera-t-il de rejoindre ce club, Manchester United ?
Tout joueur rêve de jouer dans un grand club. Mais, il ne faudrait pas partir pour partir. Avant de le faire, il faut pouvoir jeter les bases, ensuite se lancer à l’aventure. Il me faut jouer la carte de la stabilité avec Atalanta Bergame. Il ne faut pas partir pour partir. Il ne faudrait pas partir dans un club où vous n’êtes pas certain d’être titulaire à 50%. Je préfère pour l’instant finir la saison avec mon club.
Vous serez certainement à votre première CAN avec les Eléphants seniors. Personnellement, quel sera votre objectif ?
Jouer une Coupe d’Afrique n’est pas donné à tout monde. La preuve j’ai raté la CAN 2015 après avoir participé aux éliminatoires. Je me suis battu cette année et j’espère avoir ma place dans le groupe. Il est vrai que j’ai une expérience de la CAN, mais c’était avec les cadets. Ce ne sera pas la même chose avec les seniors. Ce sera donc une autre expérience, une nouvelle aventure. Ce qui faut noter, c’est que l’on peut être meilleur en Europe et moins performant dans cette compétition. Il faudra donc travailler pour avoir de bon résultat à cette CAN au Gabon.
Vous êtes le patron du milieu de terrain, mesurez-vous l’ampleur de la tâche qui vous attend ?
Je ne suis pas le patron du milieu de terrain. Je suis encore jeune et j’apprends. En sélection, il y a Serey Dié, Doukouré Cheick, Seri Michael. Ils sont tous des devanciers.
Comment vous vous arrangez à faire oublier Yaya Touré ? Jouez solidaires ou y a-t-il quelqu’un qui se distingue du groupe ?
Yaya Touré est une icône du football. Nous ne jouons pas pour le faire oublier. Nous essayons d’être compacts.
Pensez-vous que cette CAN sera celle des jeunes qui montent en puissance dans cette sélection?
Non. La vision de la FIF est de reconstruire une sélection nationale. Mais en le faisant, il ne faudrait pas tout chambouler. Pour reconstruire, il faut des anciens et des nouveaux. Afin que l’intégration en sélection des nouveaux, des plus jeunes se fassent tranquillement.
Vous serez à la CAN dans l’objectif de la remporter ou pour continuer à apprendre ce, d’autant plus que l’on parle d’équipe en reconstruction ?
Nous avons une équipe très jeune. Et la meilleure formule, c’est l’apprentissage. Nous partons pour apprendre. Nous ne sommes pas favoris. Nous allons pour apprendre et défendre notre titre de champion d’Afrique.
Parmi les anciens, Yao Kouassi Gervais sera le grand absent de la CAN chez les Eléphants…
Sans Gervinho, ce n’est vraiment pas facile. Nous avons disputé deux matches ; le Maroc et la France. Défensivement, nous étions en place, mais cela a coincé devant, en attaque.
Quelle sera la force de cette équipe à la CAN 2017 ? Le talent individuel ou le collectif ?
Le collectif.
Dans le groupe C, lequel des adversaires (Togo, Maroc, RDC) vous vous sentez capable d’affronter au mieux ?
Il ne faudrait trier les adversaires ou les matchs. Il faut les affronter et se donner les moyens de dominer ces équipes. Nous allons jouer avec le Togo au même titre que le Maroc et la RDC. Il n’y a plus de petite équipe au football. La Côte d’Ivoire est aussi une petite équipe.
Source : afrikipresse.fr
Quel bilan faites-vous de la première moitié de votre saison en club ?
Le bilan est positif. Nous avons fini 5e au classement. J’ai inscrit 6 buts en championnat (Série A) et un but en Coupe. En 17 matches joués, j’ai inscrit 7 buts. Pour un milieu de terrain, c’est satisfaisant.
Y a-t-il une différence dans votre positionnement à Atalanta Bergame et chez les Éléphants ?
En club, je joue souvent en 10, c'est-à-dire juste derrière l’attaquant. Par moment, l’entraîneur me fait jouer devant la défense. En somme, l’entraîneur alterne dans ses choix. En sélection nationale, je suis fixé. Ce n’est donc pas pareil.
Où vous vous sentez le mieux ?
Je me sens mieux dans la peau du 10. Pour la simple raison que j’arrive à inscrire des buts. Et quand vous marquez des buts, on parle de vous.
Aimez-vous donc jouer devant ?
Oui. J’ai un profil de joueur qui est tout le temps lancé.
Est-il vrai que vous avez échangé au téléphone avec José Mourinho?
Oui. Cela s’est fait par l’entremise d’Éric Bailly mon compatriote.
Que vous a dit José Mourinho ?
C’était juste une prise de contact. Il ne s’agissait de parapher un contrat.
À la suite de ces échanges, comment vous vous êtes senti ?
J’étais très heureux. Cela montre que je suis suivi.
Cela vous tentera-t-il de rejoindre ce club, Manchester United ?
Tout joueur rêve de jouer dans un grand club. Mais, il ne faudrait pas partir pour partir. Avant de le faire, il faut pouvoir jeter les bases, ensuite se lancer à l’aventure. Il me faut jouer la carte de la stabilité avec Atalanta Bergame. Il ne faut pas partir pour partir. Il ne faudrait pas partir dans un club où vous n’êtes pas certain d’être titulaire à 50%. Je préfère pour l’instant finir la saison avec mon club.
Vous serez certainement à votre première CAN avec les Eléphants seniors. Personnellement, quel sera votre objectif ?
Jouer une Coupe d’Afrique n’est pas donné à tout monde. La preuve j’ai raté la CAN 2015 après avoir participé aux éliminatoires. Je me suis battu cette année et j’espère avoir ma place dans le groupe. Il est vrai que j’ai une expérience de la CAN, mais c’était avec les cadets. Ce ne sera pas la même chose avec les seniors. Ce sera donc une autre expérience, une nouvelle aventure. Ce qui faut noter, c’est que l’on peut être meilleur en Europe et moins performant dans cette compétition. Il faudra donc travailler pour avoir de bon résultat à cette CAN au Gabon.
Vous êtes le patron du milieu de terrain, mesurez-vous l’ampleur de la tâche qui vous attend ?
Je ne suis pas le patron du milieu de terrain. Je suis encore jeune et j’apprends. En sélection, il y a Serey Dié, Doukouré Cheick, Seri Michael. Ils sont tous des devanciers.
Comment vous vous arrangez à faire oublier Yaya Touré ? Jouez solidaires ou y a-t-il quelqu’un qui se distingue du groupe ?
Yaya Touré est une icône du football. Nous ne jouons pas pour le faire oublier. Nous essayons d’être compacts.
Pensez-vous que cette CAN sera celle des jeunes qui montent en puissance dans cette sélection?
Non. La vision de la FIF est de reconstruire une sélection nationale. Mais en le faisant, il ne faudrait pas tout chambouler. Pour reconstruire, il faut des anciens et des nouveaux. Afin que l’intégration en sélection des nouveaux, des plus jeunes se fassent tranquillement.
Vous serez à la CAN dans l’objectif de la remporter ou pour continuer à apprendre ce, d’autant plus que l’on parle d’équipe en reconstruction ?
Nous avons une équipe très jeune. Et la meilleure formule, c’est l’apprentissage. Nous partons pour apprendre. Nous ne sommes pas favoris. Nous allons pour apprendre et défendre notre titre de champion d’Afrique.
Parmi les anciens, Yao Kouassi Gervais sera le grand absent de la CAN chez les Eléphants…
Sans Gervinho, ce n’est vraiment pas facile. Nous avons disputé deux matches ; le Maroc et la France. Défensivement, nous étions en place, mais cela a coincé devant, en attaque.
Quelle sera la force de cette équipe à la CAN 2017 ? Le talent individuel ou le collectif ?
Le collectif.
Dans le groupe C, lequel des adversaires (Togo, Maroc, RDC) vous vous sentez capable d’affronter au mieux ?
Il ne faudrait trier les adversaires ou les matchs. Il faut les affronter et se donner les moyens de dominer ces équipes. Nous allons jouer avec le Togo au même titre que le Maroc et la RDC. Il n’y a plus de petite équipe au football. La Côte d’Ivoire est aussi une petite équipe.
Source : afrikipresse.fr