Les victimes de guerre qui vivent dans le département de Daloa dont certaines sont des déplacés de guerre venus de Vavoua, Guiglo, Duékoué et Bangolo ne sont pas contentes de leur sort. Elles ont exprimé leur colère à la presse, jeudi dernier, au cours de la réunion qu’elles ont tenue au quartier CAFOP de Daloa. « Nous avons perdu des parents. Nous avons été expropriés de nos biens matériels, de nos plantations de café et de cacao. Beaucoup de nos enfants ont abandonné les études par manque de moyens. Nous ne sommes plus en mesure de supporter nos charges familiales. Nos parents victimes sont entrain de mourir aujourd’hui faute de moyens pour se soigner. Malheureusement, nous constatons que le Président Ouattara nous a oubliés. Il avait déclaré qu’il a décaissé dix milliards de fcfa pour indemniser les victimes de guerre. Nous sommes fatigués d’attendre. Nos bourreaux, les ex-rebelles de 2002, sont récompensés et rien pour nous les victimes», a soutenu leur porte-parole, M. Koffi.
Ces victimes ont fait savoir qu’elles n’ont pas autres ressources de revenus que leurs plantations de café et de cacao que les rebelles leur ont arrachées de force en 2002 dans les localités de Vavoua, Man, Guiglo, Dania et Duékoué. « Ceux qui ont tué nos parents et ont arraché nos plantations sont récompensés. Nous sommes prêts à exprimer notre colère au préfet de région, préfet de Daloa, par une marche et un sit in dans les locaux de la Préfecture de Daloa, si d’ici fin Février, rien n’est fait pour nous », affirment les victimes. Avant de lancer un cri de cœur au chef de l’Etat. « Le président Ouattara nous a oubliés. Trop, c’est trop titre ! Attend-il nos cadavres pour une indemnisation à titre posthume ?», s’est interrogée une autre victime.
Eustache Gooré Bi
Ces victimes ont fait savoir qu’elles n’ont pas autres ressources de revenus que leurs plantations de café et de cacao que les rebelles leur ont arrachées de force en 2002 dans les localités de Vavoua, Man, Guiglo, Dania et Duékoué. « Ceux qui ont tué nos parents et ont arraché nos plantations sont récompensés. Nous sommes prêts à exprimer notre colère au préfet de région, préfet de Daloa, par une marche et un sit in dans les locaux de la Préfecture de Daloa, si d’ici fin Février, rien n’est fait pour nous », affirment les victimes. Avant de lancer un cri de cœur au chef de l’Etat. « Le président Ouattara nous a oubliés. Trop, c’est trop titre ! Attend-il nos cadavres pour une indemnisation à titre posthume ?», s’est interrogée une autre victime.
Eustache Gooré Bi