Les candidats à la succession de Michel Dussuyer à la tête de la sélection des Eléphants de Côte d’Ivoire se signalent déjà. Une esquisse du portrait robot du technicien dont ont besoin les Eléphants de Côte d’Ivoire.
Michel Dussuyer parti, la fédération ivoirienne de football est depuis le 30 janvier dernier en quête d’un nouvel entraineur pour les Eléphants. Un vide qui suscite des intentions de candidatures et fait voyager le président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sidy Diallo dans les capitales européennes. Après avoir fait défiler douze sélectionneurs à la tête de l’encadrement technique des Eléphants en sept Can (2006, 2008, 2010, 2012, 2013, 2015 et 2017), un record, les dirigeants du football ivoirien repartent sur le marché européen pour s’attacher les services d’un entraineur. Avec quel critère ? De grandes nations comme l’Egypte, sept fois championne d’Afrique des Nations de football ont misé sur l’expérience et le long terme en recrutant le technicien qu’il fallait, Hassan Shehata. Triple vainqueurs de la Can (2006, 2008 et 2010) avec les Pharaons d’Egypte, Shehata est resté entraineur des Pharaons de 2004 à 2011. Avram Grant n’a passé que deux ans chez les Blacks Stars du Ghana. Toutefois, l’entraineur israélien, anciennement coach de Chelsea (Angleterre) a marqué de son empreinte les Black Stars du Ghana. Milovan Rajevac, l’ex-sélectionneur d’Algérie a fait un passage au Ghana (2008-2010). Sous son coaching, les Black Stars ont échoué en finale de la Can 2010. Hugo Broos, le vainqueur de la Can 2017 avec le Cameroun a été l’entraineur de l’équipe de Belgique (1974-1986). Avant d’être à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire, Hervé Renard avait une longue expérience du football africain pour avoir été aux côtés de Claude Leroy, dans le staff technique des Black Stars du Ghana puis champion d’Afrique des nations avec les Chipolopolos de la Zambie en 2012. Comme on le voit, les entraineurs qui ont marqué l’histoire de la Can sont pour la pluspart des techniciens qui ont coaché de grands clubs dans le monde ou de grandes nations de football pour certains. Ils ont une connaissance avérée du football africain. Cela a souvent donné des résultats probants. Le choix du nouvel entraineur des Eléphants de Côte d’Ivoire doit prendre en compte l’expérience du technicien, son parcours dans le coaching de grandes équipes et des sélections dans le monde notamment en Afrique. La rigueur du technicien et son choix des hommes de sorte à créer la concurrence véritable à chaque poste doivent être des critères de son choix. Le ministre des Sports et des Loisirs, François Amichia, ne dit pas autre chose en affirmant qu’en plus d’un entraineur technique, il faut aux Eléphants un entraineur mental. Les champions d’Afrique 2015 n’ont pas régressé. C’était la même équipe qui a tenu la France en échec en match amical disputé quelques semaines plus tôt avant la Can 2017. Serey Dié et ses coéquipiers n’ont pas perdu leur football mais ont manqué ce dont ils avaient besoin et que les entraineurs de métier apportent à leur groupe en pareille situation. Comme en 2015 où 59 entraineurs (France, Italie, Portugal, Croatie, Pologne, Espagne, Liban, Brésil, Allemagne, Nigeria, Côte d’Ivoire, Belgique, Serbie et Angleterre) avaient manifesté le désir d’être sur le banc de touche des Eléphants de Côte d’Ivoire, ils seront certainement encore nombreux à l’ouverture des candidatures. Cette fois le choix de la FIF doit être rigoureux et judicieux. Les éliminatoires de la coupe du monde 2018 pointent à l’horizon et la Côte d’Ivoire qui est devenu un habitué du mondial n’a pas de raison d’être absent.
San Aubin
Michel Dussuyer parti, la fédération ivoirienne de football est depuis le 30 janvier dernier en quête d’un nouvel entraineur pour les Eléphants. Un vide qui suscite des intentions de candidatures et fait voyager le président de la fédération ivoirienne de football (FIF), Sidy Diallo dans les capitales européennes. Après avoir fait défiler douze sélectionneurs à la tête de l’encadrement technique des Eléphants en sept Can (2006, 2008, 2010, 2012, 2013, 2015 et 2017), un record, les dirigeants du football ivoirien repartent sur le marché européen pour s’attacher les services d’un entraineur. Avec quel critère ? De grandes nations comme l’Egypte, sept fois championne d’Afrique des Nations de football ont misé sur l’expérience et le long terme en recrutant le technicien qu’il fallait, Hassan Shehata. Triple vainqueurs de la Can (2006, 2008 et 2010) avec les Pharaons d’Egypte, Shehata est resté entraineur des Pharaons de 2004 à 2011. Avram Grant n’a passé que deux ans chez les Blacks Stars du Ghana. Toutefois, l’entraineur israélien, anciennement coach de Chelsea (Angleterre) a marqué de son empreinte les Black Stars du Ghana. Milovan Rajevac, l’ex-sélectionneur d’Algérie a fait un passage au Ghana (2008-2010). Sous son coaching, les Black Stars ont échoué en finale de la Can 2010. Hugo Broos, le vainqueur de la Can 2017 avec le Cameroun a été l’entraineur de l’équipe de Belgique (1974-1986). Avant d’être à la tête des Eléphants de Côte d’Ivoire, Hervé Renard avait une longue expérience du football africain pour avoir été aux côtés de Claude Leroy, dans le staff technique des Black Stars du Ghana puis champion d’Afrique des nations avec les Chipolopolos de la Zambie en 2012. Comme on le voit, les entraineurs qui ont marqué l’histoire de la Can sont pour la pluspart des techniciens qui ont coaché de grands clubs dans le monde ou de grandes nations de football pour certains. Ils ont une connaissance avérée du football africain. Cela a souvent donné des résultats probants. Le choix du nouvel entraineur des Eléphants de Côte d’Ivoire doit prendre en compte l’expérience du technicien, son parcours dans le coaching de grandes équipes et des sélections dans le monde notamment en Afrique. La rigueur du technicien et son choix des hommes de sorte à créer la concurrence véritable à chaque poste doivent être des critères de son choix. Le ministre des Sports et des Loisirs, François Amichia, ne dit pas autre chose en affirmant qu’en plus d’un entraineur technique, il faut aux Eléphants un entraineur mental. Les champions d’Afrique 2015 n’ont pas régressé. C’était la même équipe qui a tenu la France en échec en match amical disputé quelques semaines plus tôt avant la Can 2017. Serey Dié et ses coéquipiers n’ont pas perdu leur football mais ont manqué ce dont ils avaient besoin et que les entraineurs de métier apportent à leur groupe en pareille situation. Comme en 2015 où 59 entraineurs (France, Italie, Portugal, Croatie, Pologne, Espagne, Liban, Brésil, Allemagne, Nigeria, Côte d’Ivoire, Belgique, Serbie et Angleterre) avaient manifesté le désir d’être sur le banc de touche des Eléphants de Côte d’Ivoire, ils seront certainement encore nombreux à l’ouverture des candidatures. Cette fois le choix de la FIF doit être rigoureux et judicieux. Les éliminatoires de la coupe du monde 2018 pointent à l’horizon et la Côte d’Ivoire qui est devenu un habitué du mondial n’a pas de raison d’être absent.
San Aubin