Président du Conseil National de la Jeunesse de Côte d’Ivoire (CNJCI), depuis le 11 février 2017, délégué départemental de Sikensi et délégué régional de l’agneby-tiassa, Edima N’guessan Emmanuel, après sa tournée de remerciements auprès des délégués régionaux et départementaux, explique dans cet entretien accordé à Afrikipresse les rôles et missions du CNJCI, en vue de l’épanouissement et de l’émergence de la jeunesse ivoirienne.
Plusieurs candidats étaient bien partis notamment Koné Maférima de Cocody . Qu’est ce qui a fait la différence entre vous et les autres?
Ce qui a exactement fait la différence, c’est que depuis longtemps, nous nous préparions à cela, par des rencontres avec les jeunes de plusieurs régions, des missions de sensibilisation auprès de ces derniers afin qu’ils acceptent le conseil lors de sa phase pilote (2012-2014) où j’étais déjà le vice-président. Je connaissais donc la majorité des délégués pour avoir travaillé avec eux sur le projet. Nous sommes restés en contact, jusqu’au congrès. Me connaissant, ils savaient que je pouvais les représenter dignement auprès du gouvernement. C’est un travail de longue haleine qui nous a porté aujourd’hui à la tête de ce conseil.
Quelles sont les missions qui vous sont assignées et comment comptez-vous les mettre en application au niveau de la jeunesse ivoirienne?
Il faut dire que le Cnjci est désormais la faitière de toutes les associations et de tous les groupements de jeunesse en Côte d’Ivoire. À l’intérieur, elles peuvent s’exprimer autour des points les concernant. L’État voit le Cnjci, comme l’interface, le porte-voix des jeunes de Côte d’Ivoire. Nous travaillerons à faire en sorte que cette faitière soit connue et acceptée de tous. Nous irons partout même dans les zones les plus reculées du pays, pour les sensibiliser afin que les 77% de la population que représentent les jeunes en Côte d’Ivoire puissent prendre part de façon responsable à la construction de ce pays et contribuer à la cohésion sociale.
Quel est votre plan d’action pour régler le problème du chômage au niveau de de la jeunesse ivoirienne?
Nous pouvons déjà nous réjouir, que le gouvernement ait déjà pris à bras le corps ce problème de chômage qui mine cette jeunesse ivoirienne. Ils sont nombreux ces jeunes en Côte d’Ivoire qui ignorent que depuis son accession au pouvoir, SEM Alassane Ouattara a créé , des millions d’emplois. Cependant, nous savons aussi que des efforts restent à faire. Donc, le rôle du Cnjci, c’est de faire savoir à la jeunesse les efforts que le gouvernement entreprend au niveau de l’emploi, et surtout de travailler en faisant en sorte que leurs préoccupations soient prises en compte dans les instances décisionnelles.
Que répondez-vous aux jeunes ivoiriens encore sceptiques face au CNJCI ?
Franchement, je pense qu’ils ont tort, ils ont tort de ne pas croire en ce conseil. J’aimerais rappeler que c’est une volonté des chefs d’État africains qui s’est exprimée en Gambie en Juillet 2006. C’était donc une erreur qu’il fallait réparer au niveau de la Côte d’Ivoire puisque dans la plupart des pays africains, notamment, au Niger, au Congo et le Sénégal, les jeunes participent clairement aux instances de décisions à travers le Cnjci. Les jeunes de Côte d’Ivoire doivent donc voir en ce conseil une chance et prendre la place qui est la leur dans sa gestion.
Vous êtes militant du Pdci-Rda et certains vous taxent d’être à la solde du pouvoir. Que répondez-vous ?
(Rire), vous me donnez là, l’occasion de dire merci au ministre Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Jeunesse et du Service Civique, qui avec beaucoup de détermination a mis en œuvre la vision du chef de l’État, celui d’organiser les jeunes. C’est avec beaucoup de subtilité qu’il a déjoué des plans sur lesquels nous ne voudrions pas revenir mais qui auraient pu bloquer le processus de ces élections. Et, si ces élections n’étaient pas transparentes, nous savons que nous ne les aurions pas gagnées. Je puis vous assurer qu’aussi bien le ministère que les partis politiques se sont tenus très loin des candidats. Pour dire que ce scrutin n’a souffert d’aucune interférence. Les jeunes étaient mêmes heureux d’avoir choisi librement leur président. C’est ce jeu démocratique, qui devient pour nous, un cas d’école’’ et qu’on doit pouvoir consolider à notre niveau.
Quel est votre appel aux jeunes de Côte d’Ivoire ?
J’invite tous les jeunes à s’affilier déjà à des associations reconnues par l’État de Côte d’Ivoire de façon à ce que leurs préoccupations soient sues du gouvernement par la voix de la faitière. Je fais la promesse que pendant les 3 ans que va durer notre mandat, nous travaillerons pour la cause de la jeunesse ivoirienne. Nous disons aux jeunes que l’espoir est permis, nous faisons confiance au gouvernement parce qu’il nous donne désormais la parole. C’est donc un conseil qui se veut inclusif ; associations religieuses, scolaires et universitaires, politiques etc, tous doivent se reconnaitre dans ce conseil désormais. Je suis le président de tous les jeunes de Côte d’Ivoire. Enfin, nous disons merci au chef de l’État qui donne la chance aujourd’hui aux jeunes de Côte d’Ivoire de soigner l’image négative, qu’ils ont eu d’elle depuis longtemps.
Plusieurs candidats étaient bien partis notamment Koné Maférima de Cocody . Qu’est ce qui a fait la différence entre vous et les autres?
Ce qui a exactement fait la différence, c’est que depuis longtemps, nous nous préparions à cela, par des rencontres avec les jeunes de plusieurs régions, des missions de sensibilisation auprès de ces derniers afin qu’ils acceptent le conseil lors de sa phase pilote (2012-2014) où j’étais déjà le vice-président. Je connaissais donc la majorité des délégués pour avoir travaillé avec eux sur le projet. Nous sommes restés en contact, jusqu’au congrès. Me connaissant, ils savaient que je pouvais les représenter dignement auprès du gouvernement. C’est un travail de longue haleine qui nous a porté aujourd’hui à la tête de ce conseil.
Quelles sont les missions qui vous sont assignées et comment comptez-vous les mettre en application au niveau de la jeunesse ivoirienne?
Il faut dire que le Cnjci est désormais la faitière de toutes les associations et de tous les groupements de jeunesse en Côte d’Ivoire. À l’intérieur, elles peuvent s’exprimer autour des points les concernant. L’État voit le Cnjci, comme l’interface, le porte-voix des jeunes de Côte d’Ivoire. Nous travaillerons à faire en sorte que cette faitière soit connue et acceptée de tous. Nous irons partout même dans les zones les plus reculées du pays, pour les sensibiliser afin que les 77% de la population que représentent les jeunes en Côte d’Ivoire puissent prendre part de façon responsable à la construction de ce pays et contribuer à la cohésion sociale.
Quel est votre plan d’action pour régler le problème du chômage au niveau de de la jeunesse ivoirienne?
Nous pouvons déjà nous réjouir, que le gouvernement ait déjà pris à bras le corps ce problème de chômage qui mine cette jeunesse ivoirienne. Ils sont nombreux ces jeunes en Côte d’Ivoire qui ignorent que depuis son accession au pouvoir, SEM Alassane Ouattara a créé , des millions d’emplois. Cependant, nous savons aussi que des efforts restent à faire. Donc, le rôle du Cnjci, c’est de faire savoir à la jeunesse les efforts que le gouvernement entreprend au niveau de l’emploi, et surtout de travailler en faisant en sorte que leurs préoccupations soient prises en compte dans les instances décisionnelles.
Que répondez-vous aux jeunes ivoiriens encore sceptiques face au CNJCI ?
Franchement, je pense qu’ils ont tort, ils ont tort de ne pas croire en ce conseil. J’aimerais rappeler que c’est une volonté des chefs d’État africains qui s’est exprimée en Gambie en Juillet 2006. C’était donc une erreur qu’il fallait réparer au niveau de la Côte d’Ivoire puisque dans la plupart des pays africains, notamment, au Niger, au Congo et le Sénégal, les jeunes participent clairement aux instances de décisions à travers le Cnjci. Les jeunes de Côte d’Ivoire doivent donc voir en ce conseil une chance et prendre la place qui est la leur dans sa gestion.
Vous êtes militant du Pdci-Rda et certains vous taxent d’être à la solde du pouvoir. Que répondez-vous ?
(Rire), vous me donnez là, l’occasion de dire merci au ministre Sidi Tiémoko Touré, ministre de la Jeunesse et du Service Civique, qui avec beaucoup de détermination a mis en œuvre la vision du chef de l’État, celui d’organiser les jeunes. C’est avec beaucoup de subtilité qu’il a déjoué des plans sur lesquels nous ne voudrions pas revenir mais qui auraient pu bloquer le processus de ces élections. Et, si ces élections n’étaient pas transparentes, nous savons que nous ne les aurions pas gagnées. Je puis vous assurer qu’aussi bien le ministère que les partis politiques se sont tenus très loin des candidats. Pour dire que ce scrutin n’a souffert d’aucune interférence. Les jeunes étaient mêmes heureux d’avoir choisi librement leur président. C’est ce jeu démocratique, qui devient pour nous, un cas d’école’’ et qu’on doit pouvoir consolider à notre niveau.
Quel est votre appel aux jeunes de Côte d’Ivoire ?
J’invite tous les jeunes à s’affilier déjà à des associations reconnues par l’État de Côte d’Ivoire de façon à ce que leurs préoccupations soient sues du gouvernement par la voix de la faitière. Je fais la promesse que pendant les 3 ans que va durer notre mandat, nous travaillerons pour la cause de la jeunesse ivoirienne. Nous disons aux jeunes que l’espoir est permis, nous faisons confiance au gouvernement parce qu’il nous donne désormais la parole. C’est donc un conseil qui se veut inclusif ; associations religieuses, scolaires et universitaires, politiques etc, tous doivent se reconnaitre dans ce conseil désormais. Je suis le président de tous les jeunes de Côte d’Ivoire. Enfin, nous disons merci au chef de l’État qui donne la chance aujourd’hui aux jeunes de Côte d’Ivoire de soigner l’image négative, qu’ils ont eu d’elle depuis longtemps.