Sifflets à la bouche pour certaines, des bidons vides tambourinant pour d’autres. Des centaines de femmes de Yopougon-Sable, un quartier d’Abidjan, sont sorties ce matin à partir de 5 heures pour manifester contre les coupures intempestives d’eau dans la zone. Obstruant les entrées et sorties de la commune au niveau du premier pont, sur le tronçon Sable -Institut des aveugles, en ce jour ouvrable. Cette situation a rendu impossible la circulation des véhicules. La police est intervenue pour leur faire entendre raison mais rien n’y fit. Elles manifestaient bruyamment scandant ‘’on veut de l’eau, on veut de l’eau’’.
Selon les manifestantes approchées, les coupures d’eau sont légion dans la zone. La dernière remonte, à les entendre, au 4 novembre 2016 voire une année dans certains sous quartiers et de façon intermittente dans d’autres secteurs. Du coup, ont-elles expliqué, les femmes sont obligées de sillonner les autres quartiers de la commune pour alimenter leur foyer en eau potable qui leur revient à 150 F CFA le bidon de 20 litres d’huile Dinor, c’est à dire l’eau à 50 F et le transport à 100F. Cependant a signifié l’une des leurs, les maisons continuent de recevoir les factures d’eau de la société de distribution. Pour Mme Bédé à qui notre équipe a tendu le micro, « cette situation est inacceptable». Aussi, les femmes de Yopougon-Sable ont-elles décidé de «ne pas se laisser faire » jusqu’à être entendues par les autorités compétentes.
Notons qu’au moment où nous rédigeons ces lignes, elles étaient encore là, manifestant contre le manque d’eau dans leurs foyers.
D.Tagro
Selon les manifestantes approchées, les coupures d’eau sont légion dans la zone. La dernière remonte, à les entendre, au 4 novembre 2016 voire une année dans certains sous quartiers et de façon intermittente dans d’autres secteurs. Du coup, ont-elles expliqué, les femmes sont obligées de sillonner les autres quartiers de la commune pour alimenter leur foyer en eau potable qui leur revient à 150 F CFA le bidon de 20 litres d’huile Dinor, c’est à dire l’eau à 50 F et le transport à 100F. Cependant a signifié l’une des leurs, les maisons continuent de recevoir les factures d’eau de la société de distribution. Pour Mme Bédé à qui notre équipe a tendu le micro, « cette situation est inacceptable». Aussi, les femmes de Yopougon-Sable ont-elles décidé de «ne pas se laisser faire » jusqu’à être entendues par les autorités compétentes.
Notons qu’au moment où nous rédigeons ces lignes, elles étaient encore là, manifestant contre le manque d’eau dans leurs foyers.
D.Tagro