La présidente des coiffeuses de la cité du fromager, Sylvie Prisca Tohou, a exprimé sa colère face au refus des autorités locales de la ville de Gagnoa de lui apporter de l’aide pour l’organisation d’un événement dénommé «Le salon de la mode du Goh». C’était le jeudi 9 mars dernier, à la salle de délibération de la mairie de Gagnoa.
« En ma qualité de présidente des coiffeuses de la ville de Gagnoa, j’ai décidé de mettre en valeur les créations des artisans de notre localité le 11 mars. Mais j’avoue que toutes les portes auxquelles nous avons frappé, les autorités ont déclaré qu’elles font face à des difficultés financières. Par conséquent, elles ne peuvent pas nous aider, » a-t-elle décrié. Et pourtant, elle dit avoir choisi les petits métiers avec ses camarades pour se mettre à l’abri des phénomènes sociaux. « La pauvreté est grandissante sous nos tropiques. C’est à juste titre que nous avons opté pour le métier de la coiffure qui nous permet de tourner le dos à la prostitution et au vol qui n’honorent pas la gente féminine. Malgré les problèmes que nous rencontrons dans l’exercice de notre fonction, nous n’avons jamais eu l’intention d’abandonner notre métier parce que nous en sommes passionnées » a-t-elle argumenté.
Sylvie Prisca Tohou a réitéré son appel aux autorités de la ville de Gagnoa quant à l’aide qu’ils doivent leur apporter parce qu’elles participent, à l’en croire, au développement local. Elle a, par ailleurs, demandé à la population de ne pas sous-estimer les coiffeuses, les couturiers et les autres acteurs de la Chambre de métiers qui sont assez bien organisés. Soulignons que la cité du fromager compte en son sein plus de 209 coiffeuses.
Doumbia Namory
Correspondant Permanent
« En ma qualité de présidente des coiffeuses de la ville de Gagnoa, j’ai décidé de mettre en valeur les créations des artisans de notre localité le 11 mars. Mais j’avoue que toutes les portes auxquelles nous avons frappé, les autorités ont déclaré qu’elles font face à des difficultés financières. Par conséquent, elles ne peuvent pas nous aider, » a-t-elle décrié. Et pourtant, elle dit avoir choisi les petits métiers avec ses camarades pour se mettre à l’abri des phénomènes sociaux. « La pauvreté est grandissante sous nos tropiques. C’est à juste titre que nous avons opté pour le métier de la coiffure qui nous permet de tourner le dos à la prostitution et au vol qui n’honorent pas la gente féminine. Malgré les problèmes que nous rencontrons dans l’exercice de notre fonction, nous n’avons jamais eu l’intention d’abandonner notre métier parce que nous en sommes passionnées » a-t-elle argumenté.
Sylvie Prisca Tohou a réitéré son appel aux autorités de la ville de Gagnoa quant à l’aide qu’ils doivent leur apporter parce qu’elles participent, à l’en croire, au développement local. Elle a, par ailleurs, demandé à la population de ne pas sous-estimer les coiffeuses, les couturiers et les autres acteurs de la Chambre de métiers qui sont assez bien organisés. Soulignons que la cité du fromager compte en son sein plus de 209 coiffeuses.
Doumbia Namory
Correspondant Permanent
