L’Autorité de régulation de la restauration et des métiers de l’alimentation (Arrma) collecte depuis quelques mois deux taxes aux commerçants. L’une dite d’identification d’un montant de 5.000 FCFA et l’autre dite de catégorisation et dont le coût s’élève à 15.000 FCFA. Une taxe que les commerçants considèrent comme du racket. C’est pourquoi, récemment, à la mairie d’Adjamé, le président du Syndicat des commerçants, artisans et opérateurs économiques de l’Afrique de l’Ouest (Sycaopao), Koné Mamadou, a dénoncé les agissements de l’Arrma, les considérant comme du racket puisqu’ils ne sont soutenus par aucun texte de loi.
En effet, Koné Mamadou qui dit avoir été saisi par les commerçants a à son tour saisi la brigade mondaine car les documents présentés par l’Arrma pour convaincre les commerçants de s’acquitter de ces taxes portent le logo de la brigade mondaine. « Le Sycaopao a rencontré le premier responsable de la police mondaine, parce que sur les documents de l’Arrma, il était mentionné Ministère de l’Intérieur-Préfecture de police d’Abidjan-Brigade mondaine. Au cours des échanges avec Mme le premier responsable de la brigade mondaine, elle nous a dit que l’Arrma a un partenariat avec la structure qu’elle dirige. Mais elle a précisé qu’il n’inclut pas le racket. Donc elle a dit qu’elle n’est pas comptable des agissements de l’Arrma », a-t-il expliqué. Précisant qu’il a ensuite rencontré Tonian Amalaman, président de l’Arrma. Malheureusement, « nous nous sommes entendus sur nos désaccords ».
Arrma persiste et signe
Le président du Sycaopao a fait savoir qu’il est allé plus loin en saisissant les ministères de l’Intérieur et du Tourisme aux noms desquels Tonian Amalaman dit agir. « Toutes ces administrations que j’ai touchées ont pour la plupart demandé à l’Arrma de leur transmettre des documents prouvant qu’elle a la qualité de collecter des taxes auprès des commerçants. Jusqu’à présent, elles attendent toujours lesdits documents », a révélé Koné Mamadou. Devant cette situation, le ministère de l’Intérieur, selon le conférencier, a transmis le dossier à la police économique. De leur côté, le Sycaopao a décidé de porter plainte contre l’Arrma pour obtenir le remboursement de l’argent déjà versé par leurs membres.
Youan Bi Emmanuel, qui représentait le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, a demandé aux commerçants d’être plus vigilants et de ne plus s’acquitter de cette taxe en attendant que les différentes administrations qui ont été saisies tirent l’affaire au clair. « Elle n’a pas pour vocation d’identifier les commerçants », a-t-il dit.
Dans une interview avec le quotidien Le Mandat, récemment, Tonian Amalaman a soutenu qu’il met en application la loi n°64-293 du 1er août 1964 portant code des débits de boissons et des mesures contre l’alcoolisme. Il a indiqué que ses services ont saisi le ministère du Commerce contrairement à tout ce qui se raconte. « Le ministère du Commerce se fourvoie. Nous avons une convention qui nous lie », a-t-il dit. Il a ajouté qu’il est bel et bien en conformité avec les textes. «Nous avons l’accord de l’Etat. Nous avons rencontré la communauté mauritanienne pour leur expliquer notre démarche. C’est un faux procès qu’on fait contre nous », a-t-il relevé.
KONE Modeste
En effet, Koné Mamadou qui dit avoir été saisi par les commerçants a à son tour saisi la brigade mondaine car les documents présentés par l’Arrma pour convaincre les commerçants de s’acquitter de ces taxes portent le logo de la brigade mondaine. « Le Sycaopao a rencontré le premier responsable de la police mondaine, parce que sur les documents de l’Arrma, il était mentionné Ministère de l’Intérieur-Préfecture de police d’Abidjan-Brigade mondaine. Au cours des échanges avec Mme le premier responsable de la brigade mondaine, elle nous a dit que l’Arrma a un partenariat avec la structure qu’elle dirige. Mais elle a précisé qu’il n’inclut pas le racket. Donc elle a dit qu’elle n’est pas comptable des agissements de l’Arrma », a-t-il expliqué. Précisant qu’il a ensuite rencontré Tonian Amalaman, président de l’Arrma. Malheureusement, « nous nous sommes entendus sur nos désaccords ».
Arrma persiste et signe
Le président du Sycaopao a fait savoir qu’il est allé plus loin en saisissant les ministères de l’Intérieur et du Tourisme aux noms desquels Tonian Amalaman dit agir. « Toutes ces administrations que j’ai touchées ont pour la plupart demandé à l’Arrma de leur transmettre des documents prouvant qu’elle a la qualité de collecter des taxes auprès des commerçants. Jusqu’à présent, elles attendent toujours lesdits documents », a révélé Koné Mamadou. Devant cette situation, le ministère de l’Intérieur, selon le conférencier, a transmis le dossier à la police économique. De leur côté, le Sycaopao a décidé de porter plainte contre l’Arrma pour obtenir le remboursement de l’argent déjà versé par leurs membres.
Youan Bi Emmanuel, qui représentait le ministère du Commerce, de l’Artisanat et de la Promotion des Pme, a demandé aux commerçants d’être plus vigilants et de ne plus s’acquitter de cette taxe en attendant que les différentes administrations qui ont été saisies tirent l’affaire au clair. « Elle n’a pas pour vocation d’identifier les commerçants », a-t-il dit.
Dans une interview avec le quotidien Le Mandat, récemment, Tonian Amalaman a soutenu qu’il met en application la loi n°64-293 du 1er août 1964 portant code des débits de boissons et des mesures contre l’alcoolisme. Il a indiqué que ses services ont saisi le ministère du Commerce contrairement à tout ce qui se raconte. « Le ministère du Commerce se fourvoie. Nous avons une convention qui nous lie », a-t-il dit. Il a ajouté qu’il est bel et bien en conformité avec les textes. «Nous avons l’accord de l’Etat. Nous avons rencontré la communauté mauritanienne pour leur expliquer notre démarche. C’est un faux procès qu’on fait contre nous », a-t-il relevé.
KONE Modeste