Venu pour annoncer à la presse la tenue de la 6ème édition de la semaine du basketball à Gagnoa prévue du 31 juillet au 6 août prochain dont il est l’initiateur, Yohou Omer, l’ailier de la Société omnisports de l’armée (SOA) a passé au peigne fin les problèmes qui minent cette discipline. Cela s’est passé le vendredi 12 mai 2017 à la salle de réunions de la Direction régionale des sports et loisirs du Goh. « Le baskeballt ivoirien a de sérieux problèmes qui freinent son évolution », a déploré d’entrée Yohou Omer. Il a dénoncé le manque d’infrastructures et de suivi qui, selon lui, en constituent les plaies. «Le basketball ivoirien ne doit pas être limité à la seule ville d’Abidjan où les athlètes n’ont pas d’espaces pour exprimer leur talent. Il faut penser aux villes de l’intérieur. Aujourd’hui, très peu sont les villes de l’intérieur qui disposent de terrains. J’en veux pour preuve la ville de Gagnoa d’où est sorti Yacouba Cissé qui a été champion d’Afrique avec l’équipe de l’Asec. Pareil pour la sous-préfecture d’Ouragahio qui regorge de talents mais qui manque d’aires de jeu», a-t-il soutenu.
A en croire, Omer Yohou, le manque d’infrastructures oblige les grands clubs ivoiriens basés à Abidjan à recycler les joueurs en provenance des villes de l’intérieur du pays. « Je suis un pur produit de la ville de Gagnoa. Mais j’avoue que lorsque la chance m’a été donnée d’être recruté par l’Asec, les dirigeants de ce club connaissant les difficultés dans lesquelles j’ai appris le basketball ont jugé nécessaire de me donner des cours pour atteindre le niveau de mes coéquipiers d’Abidjan», s’est-il souvenu avec beaucoup d’amertume. Et d’expliquer sa non convocation en équipe nationale pour le prochain Afrobasket. « Loin de me lancer des fleurs, j’estime que je fais partie des basketteurs locaux qui constituent la fierté des dirigeants de mon club. Malheureusement, mon rêve d’être appelé en sélection peine à se réaliser parce que l’encadrement technique de l’équipe nationale estime que les fondamentaux du basketball me font défaut. ».
En raison de ce qui précède, Omer Yohou appelle les autorités ivoiriennes à aider à la réhabilitation des terrains de basketball la région du Goh.
Doumbia Namory
Correspondant
permanent dans le Goh
A en croire, Omer Yohou, le manque d’infrastructures oblige les grands clubs ivoiriens basés à Abidjan à recycler les joueurs en provenance des villes de l’intérieur du pays. « Je suis un pur produit de la ville de Gagnoa. Mais j’avoue que lorsque la chance m’a été donnée d’être recruté par l’Asec, les dirigeants de ce club connaissant les difficultés dans lesquelles j’ai appris le basketball ont jugé nécessaire de me donner des cours pour atteindre le niveau de mes coéquipiers d’Abidjan», s’est-il souvenu avec beaucoup d’amertume. Et d’expliquer sa non convocation en équipe nationale pour le prochain Afrobasket. « Loin de me lancer des fleurs, j’estime que je fais partie des basketteurs locaux qui constituent la fierté des dirigeants de mon club. Malheureusement, mon rêve d’être appelé en sélection peine à se réaliser parce que l’encadrement technique de l’équipe nationale estime que les fondamentaux du basketball me font défaut. ».
En raison de ce qui précède, Omer Yohou appelle les autorités ivoiriennes à aider à la réhabilitation des terrains de basketball la région du Goh.
Doumbia Namory
Correspondant
permanent dans le Goh
