Le président du Forum des chefs d’entreprise de Côte d’Ivoire (Fce-Ci), Jean-Marie Koné, envisage de demander à l’Etat de dédommager les entreprises qui ont subies un préjudice au terme de la mutinerie du 12 au 15 mai dernier, sur le territoire national. Il a exprimé sa préoccupation, hier, au siège de son entreprise sis à Angré-8ème Tranche, lors de la déclaration du Fce-Ci.
Une commission scientifique, a-t-il dit, siège en vue d’évaluer les dégâts subis pendant la dernière mutinerie pour, si possible, demander réparation aux autorités ivoiriennes. M. Jean- Marie Koné reconnaît que la Côte d’Ivoire est confrontée à une crise socio-sécuritaire avec des mouvements de mutins et des grèves de fonctionnaires. Il a déploré les pertes en vies humaines, des blessés et de nombreux dégâts matériels. « Le Forum des chefs d’entreprise de Côte d’Ivoire (Fce-Ci), qui œuvre au développement de la Côte d’Ivoire, ne saurait rester muet face à cette situation préoccupante pour l’ensemble des chefs d’entreprise vivant ou non dans notre pays», souligne-t-il dans sa déclaration. Et de poursuivre : «C’est pourquoi le Fce-Ci en appelle au sens de responsabilité de tous et à l’esprit civique de chacun. En effet, tout en reconnaissant la nécessité pour l’Etat de Côte d’Ivoire de rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire national, le Fce-Ci exhorte le gouvernement à continuer de privilégier le dialogue». Il se réjoui de la reprise des activités économiques. Non sans louer le dialogue qui a prévalu pour faire rentrer les mutins dans les casernes. Les populations ivoiriennes et particulièrement les chefs d’entreprise, selon lui, ont trop souffert des violences armées et n’aspirent résolument qu’à la paix. Il n’a pas manqué d’inviter le gouvernement à trouver une solution adéquate à cette crise pour permettre au secteur privé de doper l’économie ivoirienne en toute quiétude.
Marcellin BOGUY
Une commission scientifique, a-t-il dit, siège en vue d’évaluer les dégâts subis pendant la dernière mutinerie pour, si possible, demander réparation aux autorités ivoiriennes. M. Jean- Marie Koné reconnaît que la Côte d’Ivoire est confrontée à une crise socio-sécuritaire avec des mouvements de mutins et des grèves de fonctionnaires. Il a déploré les pertes en vies humaines, des blessés et de nombreux dégâts matériels. « Le Forum des chefs d’entreprise de Côte d’Ivoire (Fce-Ci), qui œuvre au développement de la Côte d’Ivoire, ne saurait rester muet face à cette situation préoccupante pour l’ensemble des chefs d’entreprise vivant ou non dans notre pays», souligne-t-il dans sa déclaration. Et de poursuivre : «C’est pourquoi le Fce-Ci en appelle au sens de responsabilité de tous et à l’esprit civique de chacun. En effet, tout en reconnaissant la nécessité pour l’Etat de Côte d’Ivoire de rétablir son autorité sur l’ensemble du territoire national, le Fce-Ci exhorte le gouvernement à continuer de privilégier le dialogue». Il se réjoui de la reprise des activités économiques. Non sans louer le dialogue qui a prévalu pour faire rentrer les mutins dans les casernes. Les populations ivoiriennes et particulièrement les chefs d’entreprise, selon lui, ont trop souffert des violences armées et n’aspirent résolument qu’à la paix. Il n’a pas manqué d’inviter le gouvernement à trouver une solution adéquate à cette crise pour permettre au secteur privé de doper l’économie ivoirienne en toute quiétude.
Marcellin BOGUY