Sous le parrainage du Garde des sceaux, ministre de la Justice et des Droits de l’homme, le Haut-commissariat des Nations-Unies pour les réfugiés (UNCHR) a organisé une cérémonie de présentation officielle de l’étude (rapport) sur l’apatridie et la nationalité en Côte d’Ivoire. Cette cérémonie a démarré le jeudi 8 juin 2017 à Abidjan, a pris fin le lendemain à Bouaké.
La représentante adjointe du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire, Aïssatou Dieng N’Diaye a donné des leçons sur l’apatridie et ses conséquences sur la vie des citoyens. Puis, elle a expliqué la nécessité de déclarer les naissances. « Un million de personnes sont apatrides ou à risque d’apatridie en Afrique de l’Ouest dont 700 000 en Côte d’Ivoire. Dépourvues de documents d’identité, ces personnes n’ont souvent pas la possibilité d’aller à l’école, de consulter un médecin, d’occuper un emploi, d’ouvrir un compte bancaire, encore moins d’acheter une maison ou une terre. Elles sont aussi les plus exposées aux différents types de discriminations et abus car elles ne sont donc pas reconnues en application des législations nationales. Et les questions de la nationalité et de l’identité, selon le HCR, ont souvent été pointées du doigt comme étant au cœur du conflit armé qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011.C’est pourquoi, l’institution onusienne s’est donnée pour mission de mettre fin à l’apatridie d’ici à 2024, car sans papier, la cohésion sociale est menacée.» a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : « Une personne sans papier est considérée comme un animal. Lorsqu’un enfant naît, il doit être déclaré à la mairie et donc identifié. La production de l’extrait de naissance coûte 500 FCFA à l’Etat-civil et 15.000 FCFA au Tribunal avec toutes les tractations. Il y a des enfants qui ne disposent pas d’extrait de naissance jusqu’en classe de Cm2. Cela est de la responsabilité de leurs géniteurs. Ces derniers méritent, en conséquence six mois de prison »
Quant à Mirna Govoei, avocate au barreau de New-York, il a dit : « ce rapport mettra en lumière la façon dont l’apatridie peut apparaître en Côte d’Ivoire à travers les failles de son système de nationalité».
Pour Coulibaly Mohamed Vabé, Directeur de cabinet représentant du Garde de Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cette cérémonie de présentation officielle de l’étude sur la nationalité et l’apatridie en Côte d’Ivoire est la bienvenue pour dissuader les effets de l’apatridie. C’est à juste titre qu’il a, au nom du Garde des Sceaux, salué les experts de justice nationale et les membres de l’Unchr Côte d’Ivoire pour cette belle initiative.
MO avec T.Z
La représentante adjointe du Haut-commissariat des réfugiés (HCR) en Côte d’Ivoire, Aïssatou Dieng N’Diaye a donné des leçons sur l’apatridie et ses conséquences sur la vie des citoyens. Puis, elle a expliqué la nécessité de déclarer les naissances. « Un million de personnes sont apatrides ou à risque d’apatridie en Afrique de l’Ouest dont 700 000 en Côte d’Ivoire. Dépourvues de documents d’identité, ces personnes n’ont souvent pas la possibilité d’aller à l’école, de consulter un médecin, d’occuper un emploi, d’ouvrir un compte bancaire, encore moins d’acheter une maison ou une terre. Elles sont aussi les plus exposées aux différents types de discriminations et abus car elles ne sont donc pas reconnues en application des législations nationales. Et les questions de la nationalité et de l’identité, selon le HCR, ont souvent été pointées du doigt comme étant au cœur du conflit armé qui a secoué la Côte d’Ivoire entre 2002 et 2011.C’est pourquoi, l’institution onusienne s’est donnée pour mission de mettre fin à l’apatridie d’ici à 2024, car sans papier, la cohésion sociale est menacée.» a-t-elle indiqué. Et d’ajouter : « Une personne sans papier est considérée comme un animal. Lorsqu’un enfant naît, il doit être déclaré à la mairie et donc identifié. La production de l’extrait de naissance coûte 500 FCFA à l’Etat-civil et 15.000 FCFA au Tribunal avec toutes les tractations. Il y a des enfants qui ne disposent pas d’extrait de naissance jusqu’en classe de Cm2. Cela est de la responsabilité de leurs géniteurs. Ces derniers méritent, en conséquence six mois de prison »
Quant à Mirna Govoei, avocate au barreau de New-York, il a dit : « ce rapport mettra en lumière la façon dont l’apatridie peut apparaître en Côte d’Ivoire à travers les failles de son système de nationalité».
Pour Coulibaly Mohamed Vabé, Directeur de cabinet représentant du Garde de Sceaux, Ministre de la Justice et des Droits de l’Homme, cette cérémonie de présentation officielle de l’étude sur la nationalité et l’apatridie en Côte d’Ivoire est la bienvenue pour dissuader les effets de l’apatridie. C’est à juste titre qu’il a, au nom du Garde des Sceaux, salué les experts de justice nationale et les membres de l’Unchr Côte d’Ivoire pour cette belle initiative.
MO avec T.Z