Abidjan - A l’occasion de la célébration de la Journée de l’enfant africain ce jeudi, l’Association ivoirienne pour le bien-être familial (AIBEF) entend sensibiliser les parents surtout les pères, chefs de famille sur les dangers des mariages précoces et forcés pour la santé de la fille.
« Nous voulons attirer l’attention de tous sur les dangers des mariages de mineures. Nos fillettes sont forcées à abandonner l’école pour se marier à des adultes, elles courent le danger de mourir en couches parce que l’organisme n’est pas préparé à recevoir et développer une grossesse », interpelle l’AIBEF dans un communiqué parvenu à l'AIP.
«Donner sa fille mineure en mariage, c’est la détruire. Elle n’est pas préparée physiquement, moralement, psychologiquement à être épouse et mère. C’est une atteinte grave à son intégrité et à sa dignité », ajoute le document.
L’AIBEF célèbre la Journée de l’enfant africain autour du thème, « Mariages forcés et précoces : quels regards sur ces réalités socio-culturelles et quels impacts sur la santé de la fille ? ». A cet effet, elle propose de permettre à l’enfant surtout à la fille, d’exprimer ses attentes, ses craintes, ses désirs et surtout ses rêves et de l’orienter dans la réalisation de ses actions constructives.
« Donnons la parole aux enfants, échangeons avec les enfants, communiquons avec les enfants, prenons en compte les préoccupations et les attentes, orientons les enfants », soutient l’Association.
La journée de l’enfant africain instituée en 1990 en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid en 1976, est célébrée tous les 16 juin. L'édition 2017 est organisée autour du thème « Le droit à la participation des enfants : que les enfants soient vus et entendus ».
ena/kam
« Nous voulons attirer l’attention de tous sur les dangers des mariages de mineures. Nos fillettes sont forcées à abandonner l’école pour se marier à des adultes, elles courent le danger de mourir en couches parce que l’organisme n’est pas préparé à recevoir et développer une grossesse », interpelle l’AIBEF dans un communiqué parvenu à l'AIP.
«Donner sa fille mineure en mariage, c’est la détruire. Elle n’est pas préparée physiquement, moralement, psychologiquement à être épouse et mère. C’est une atteinte grave à son intégrité et à sa dignité », ajoute le document.
L’AIBEF célèbre la Journée de l’enfant africain autour du thème, « Mariages forcés et précoces : quels regards sur ces réalités socio-culturelles et quels impacts sur la santé de la fille ? ». A cet effet, elle propose de permettre à l’enfant surtout à la fille, d’exprimer ses attentes, ses craintes, ses désirs et surtout ses rêves et de l’orienter dans la réalisation de ses actions constructives.
« Donnons la parole aux enfants, échangeons avec les enfants, communiquons avec les enfants, prenons en compte les préoccupations et les attentes, orientons les enfants », soutient l’Association.
La journée de l’enfant africain instituée en 1990 en souvenir du massacre de centaines d’enfants lors d’une marche pour leurs droits à Soweto (Afrique du Sud) par le pouvoir de l’apartheid en 1976, est célébrée tous les 16 juin. L'édition 2017 est organisée autour du thème « Le droit à la participation des enfants : que les enfants soient vus et entendus ».
ena/kam