Dans le cadre de son projet relatif à la valorisation des déchets, la Société africaine de financement d’investissement (SAFI) a présenté sa technologie innovante dénommée « BIOLYSE » ce lundi 10 juillet 2017, à Abidjan.
La BIOLYSE, reconnue et certifiée par l’Union européenne, a été mise au point et développée par les Etablissements MAILLOT, titulaire des brevets, et son gérant Patrick Jeulin, ingénieur, avec le concours des autres centres de recherche des facultés de Limoges et de Dijon en France.
Elle permet le traitement des déchets urbains ou industriels banaux afin de les gérer, les stocker, les valoriser et les éliminer sans polluer grâce à la thermolyse (basse température et absence d’oxygène) qui s’appuie principalement sur les réactions physico-chimiques. C’est un procédé autonome qui fonctionne en continu et produit plus de chaleur qu’il en a besoin. Le solide résultant de la BIOLYSE peut être utilisé comme amendement des sols (BIOCHAR) ce qui a pour avantage d’accroître la production agricole. Il peut être aussi utilisé comme énergie, charbon actif, encres, composants électroniques, etc. Le carbone biosourcé est propre et peut être stocké pour une utilisation différée.
Les gaz produits par la BIOLYSE sont exempts de dioxine et contiennent peu de gaz chlore, ce qui permet leur incinération propre pour la production électrique utilisée dans le fonctionnement de l’unité. La partie condensable des gaz (goudron) possède des propriétés proches du fuel domestique en terme de combustible pour le chauffage.
La BIOLYSE est donc, comme l’a fait comprendre Bertrand Xavier, directeur général adjoint des Etablissements MAILLOT, un procédé industriel propre, respectueux de l’environnement et valorisant les déchets, en produisant notamment de l’électricité bon marché et récupérant les métaux éventuellement contenus dans certains déchets qui sont débarrassés de toute impureté et peuvent être recyclées.
Les usines, prévues pour traiter entre 20 000 et 50 000 tonnes de déchets par an, seront implantées à proximité des lieux de ramassage pour éviter des transports routiers de déchets toujours polluants.
D.Tagro
La BIOLYSE, reconnue et certifiée par l’Union européenne, a été mise au point et développée par les Etablissements MAILLOT, titulaire des brevets, et son gérant Patrick Jeulin, ingénieur, avec le concours des autres centres de recherche des facultés de Limoges et de Dijon en France.
Elle permet le traitement des déchets urbains ou industriels banaux afin de les gérer, les stocker, les valoriser et les éliminer sans polluer grâce à la thermolyse (basse température et absence d’oxygène) qui s’appuie principalement sur les réactions physico-chimiques. C’est un procédé autonome qui fonctionne en continu et produit plus de chaleur qu’il en a besoin. Le solide résultant de la BIOLYSE peut être utilisé comme amendement des sols (BIOCHAR) ce qui a pour avantage d’accroître la production agricole. Il peut être aussi utilisé comme énergie, charbon actif, encres, composants électroniques, etc. Le carbone biosourcé est propre et peut être stocké pour une utilisation différée.
Les gaz produits par la BIOLYSE sont exempts de dioxine et contiennent peu de gaz chlore, ce qui permet leur incinération propre pour la production électrique utilisée dans le fonctionnement de l’unité. La partie condensable des gaz (goudron) possède des propriétés proches du fuel domestique en terme de combustible pour le chauffage.
La BIOLYSE est donc, comme l’a fait comprendre Bertrand Xavier, directeur général adjoint des Etablissements MAILLOT, un procédé industriel propre, respectueux de l’environnement et valorisant les déchets, en produisant notamment de l’électricité bon marché et récupérant les métaux éventuellement contenus dans certains déchets qui sont débarrassés de toute impureté et peuvent être recyclées.
Les usines, prévues pour traiter entre 20 000 et 50 000 tonnes de déchets par an, seront implantées à proximité des lieux de ramassage pour éviter des transports routiers de déchets toujours polluants.
D.Tagro