Dimbokro, 21 juil - (AIP) - Le maire de Dimbokro, Bilé Diéméléou Amon Gabriel, est assigné en justice par le président directeur général (PDG) de l’UTEXI, le Dr Konaté Vassiliki, qui a accusé la collectivité territoriale de tentative d’expropriation d’un "espace appartenant à l’entreprise UTEXI et qu’elle exploite de façon continue depuis 1970", a appris l’AIP, vendredi, de source judiciaire.
Selon la source, le différend est né à la suite d’un courrier de la mairie, en date de janvier 2016, sommant l’UTEXI de produire des documents afférents à son site de l’UTEXI golf club pour permettre à ses services de suivre l’application et le respect du plan directeur de Dimbokro. C’est ce que le PDG de l’UTEXI a fait. Mais la mairie, estimant que les documents apportés ne portent que sur 42 ha par rapport à la superficie du terrain, enjoint l’entreprise de produire des documents complémentaires.
"Nous venons par la présente vous signifier qu’à défaut de preuves complémentaires, nous confierons, dans un proche avenir, la gestion de cet espace de sports et loisirs à une structure privée", a indiqué le maire dans ce courrier.
D’ailleurs cette menace de l’autorité municipale est mise à exécution lorsqu’en février 2017, M. Bilé confie, par la signature d’un contrat, la gestion de l’UTEXI golf club à la société Team qui a démarré des travaux de rénovation.
Informé de cette situation, révèle la source, le PDG de l’UTEXI se rend sur les lieux et constate la destruction de la pancarte d’UTEXI golf club, le défoncement du portail principal avec changement de serrure, l’entreposage de matériels, le versement de sable à divers endroits de l’espace et l’entretien de green sur l’ensemble de l’espace. Il porte alors plainte contre x, le 17 juillet, devant le procureur de la République qui diligente une enquête pour situer les responsabilités.
Une instruction est alors ouverte et permet l’audition successive des employés trouvés sur le site, leurs responsables et le deuxième adjoint au maire de Dimbokro, Oka Clément. "Au regard des éléments et des preuves convergentes et concordantes, l’audition de Bilé Amon Gabriel s’avère indispensable pour la manifestation de la vérité", fait remarquer la source judiciaire, commentant que, les jours à venir, s’annoncent difficiles pour le maire Bilé et son équipe.
Joint au téléphone, le PDG de l’UTEXI confirme la plainte. "Le maire de Dimbokro s’érige en expropriateur de terrain à Dimbokro. M Bilé tente de s’approprier les titres fonciers 1961 et 2078 sur lesquels l’UTEXI détient un arrêté de concession définitive (ACD). Je suis serein, car ma propriété sur l’UTEXI découle d’une ordonnance juridique. Je pense que ces actes de spoliation d’un maire sont dangereux pour le citoyen lambda" a déclaré le PDG de l’UTEXI.
Le deuxième adjoint au maire, Oka clément rencontré, jeudi, dans les locaux de la mairie, confirme cette assignation de la collectivité en justice, ajoutant que les services compétents de la mairie s’en occupent.
"Vous savez, une chose est d’avoir un terrain dans la ville, mais une autre est d’en faire une occupation rationnelle sans occuper des domaines annexes. Il y a beaucoup de personnes qui occupent illégalement des espaces et vous verrez bientôt que même des hautes personnalités dans cette ville ont construit sur des espaces qui sont des domaines publics", s’en défend l’autorité municipale.
ik/kp
Selon la source, le différend est né à la suite d’un courrier de la mairie, en date de janvier 2016, sommant l’UTEXI de produire des documents afférents à son site de l’UTEXI golf club pour permettre à ses services de suivre l’application et le respect du plan directeur de Dimbokro. C’est ce que le PDG de l’UTEXI a fait. Mais la mairie, estimant que les documents apportés ne portent que sur 42 ha par rapport à la superficie du terrain, enjoint l’entreprise de produire des documents complémentaires.
"Nous venons par la présente vous signifier qu’à défaut de preuves complémentaires, nous confierons, dans un proche avenir, la gestion de cet espace de sports et loisirs à une structure privée", a indiqué le maire dans ce courrier.
D’ailleurs cette menace de l’autorité municipale est mise à exécution lorsqu’en février 2017, M. Bilé confie, par la signature d’un contrat, la gestion de l’UTEXI golf club à la société Team qui a démarré des travaux de rénovation.
Informé de cette situation, révèle la source, le PDG de l’UTEXI se rend sur les lieux et constate la destruction de la pancarte d’UTEXI golf club, le défoncement du portail principal avec changement de serrure, l’entreposage de matériels, le versement de sable à divers endroits de l’espace et l’entretien de green sur l’ensemble de l’espace. Il porte alors plainte contre x, le 17 juillet, devant le procureur de la République qui diligente une enquête pour situer les responsabilités.
Une instruction est alors ouverte et permet l’audition successive des employés trouvés sur le site, leurs responsables et le deuxième adjoint au maire de Dimbokro, Oka Clément. "Au regard des éléments et des preuves convergentes et concordantes, l’audition de Bilé Amon Gabriel s’avère indispensable pour la manifestation de la vérité", fait remarquer la source judiciaire, commentant que, les jours à venir, s’annoncent difficiles pour le maire Bilé et son équipe.
Joint au téléphone, le PDG de l’UTEXI confirme la plainte. "Le maire de Dimbokro s’érige en expropriateur de terrain à Dimbokro. M Bilé tente de s’approprier les titres fonciers 1961 et 2078 sur lesquels l’UTEXI détient un arrêté de concession définitive (ACD). Je suis serein, car ma propriété sur l’UTEXI découle d’une ordonnance juridique. Je pense que ces actes de spoliation d’un maire sont dangereux pour le citoyen lambda" a déclaré le PDG de l’UTEXI.
Le deuxième adjoint au maire, Oka clément rencontré, jeudi, dans les locaux de la mairie, confirme cette assignation de la collectivité en justice, ajoutant que les services compétents de la mairie s’en occupent.
"Vous savez, une chose est d’avoir un terrain dans la ville, mais une autre est d’en faire une occupation rationnelle sans occuper des domaines annexes. Il y a beaucoup de personnes qui occupent illégalement des espaces et vous verrez bientôt que même des hautes personnalités dans cette ville ont construit sur des espaces qui sont des domaines publics", s’en défend l’autorité municipale.
ik/kp