Abidjan - Un séminaire réunissant des représentants des cinq centrales syndicales ivoiriennes et portant sur la mise en place d’une plateforme des centrales syndicales sur la migration s’est ouvert vendredi à Grand-Bassam, sous l’impulsion de l’ONG allemande Friedricht Ebert.
Pour le représentant résident de Friedrich Ebert, Thilo Schöne, l’élaboration, la mise en place et le suivi de politiques et de stratégies nationales basées sur les droits exigent une implication forte des partenaires sociaux et qu’une coordination plus forte des syndicats des pays d’origine, de transit et d’accueil constitue donc une condition indispensable pour ériger les interlocuteurs politiques et opérationnels à l’échelle nationale, sous régionales et régionales, capables de contribuer positivement à la promotion et au suivi des politiques migratoires équitables.
Il a fait remarquer l’importance d’une telle plate forme dans un pays comme la Côte d’Ivoire, terre d’immigration depuis son indépendance et surtout que les Nations Unies estiment que l’Afrique de l’Ouest, est la première région d’accueil des migrations en Afrique avec près de 8 millions de migrants provenant de 90% des flux intra-régions.
Le président de la Coordination de la plateforme des centrales syndicales sur la migration en Côte d’Ivoire, Tanoh Honorat qui dit compter sur la bonne volonté des centrales syndicales pour la mise en place de la plateforme a indiqué que les travailleurs migrants seront sensibilisés, regroupés en syndicats.
Selon M.Tanoh, le rôle de la plateforme sera d’amener les travailleurs migrants dont la plupart exercent dans le secteurs informel à prendre conscience de leurs droits.
Dans sa déclaration, Tanoh Hororat a justifié l’urgence de la mise en œuvre de cette plateforme par le fait que la plupart des travailleurs migrants en Côte d’Ivoire se retrouvent dans le secteur informel et agricole et exercent des activités certes rémunératrices mais loin des emplois décents et durables prônés par le BIT et défendus par les organisations syndicales et tenant compte de l’orientation dégagée par l’assemblée Générale constitutive du Réseau syndical migrations méditerranéennes Subsahariennes (RSMMS) à Casablanca.
Ce séminaire qui prend fin samedi sera l’occasion de plusieurs communications portant sur la question migratoire au niveau national, régional et international sous l’angle des droits du travail, les enjeux de la migration pour les syndicats, entre autres, et permettra l’adoption des axes stratégiques du plan d’action de la PCSM-CI.
Les dirigeants syndicaux réunis à Grand-Bassam ont déjà bénéficié de plusieurs séances de renforcement de capacités sur la question des travailleurs migrants a-t-on appris.
akn/fmo
Pour le représentant résident de Friedrich Ebert, Thilo Schöne, l’élaboration, la mise en place et le suivi de politiques et de stratégies nationales basées sur les droits exigent une implication forte des partenaires sociaux et qu’une coordination plus forte des syndicats des pays d’origine, de transit et d’accueil constitue donc une condition indispensable pour ériger les interlocuteurs politiques et opérationnels à l’échelle nationale, sous régionales et régionales, capables de contribuer positivement à la promotion et au suivi des politiques migratoires équitables.
Il a fait remarquer l’importance d’une telle plate forme dans un pays comme la Côte d’Ivoire, terre d’immigration depuis son indépendance et surtout que les Nations Unies estiment que l’Afrique de l’Ouest, est la première région d’accueil des migrations en Afrique avec près de 8 millions de migrants provenant de 90% des flux intra-régions.
Le président de la Coordination de la plateforme des centrales syndicales sur la migration en Côte d’Ivoire, Tanoh Honorat qui dit compter sur la bonne volonté des centrales syndicales pour la mise en place de la plateforme a indiqué que les travailleurs migrants seront sensibilisés, regroupés en syndicats.
Selon M.Tanoh, le rôle de la plateforme sera d’amener les travailleurs migrants dont la plupart exercent dans le secteurs informel à prendre conscience de leurs droits.
Dans sa déclaration, Tanoh Hororat a justifié l’urgence de la mise en œuvre de cette plateforme par le fait que la plupart des travailleurs migrants en Côte d’Ivoire se retrouvent dans le secteur informel et agricole et exercent des activités certes rémunératrices mais loin des emplois décents et durables prônés par le BIT et défendus par les organisations syndicales et tenant compte de l’orientation dégagée par l’assemblée Générale constitutive du Réseau syndical migrations méditerranéennes Subsahariennes (RSMMS) à Casablanca.
Ce séminaire qui prend fin samedi sera l’occasion de plusieurs communications portant sur la question migratoire au niveau national, régional et international sous l’angle des droits du travail, les enjeux de la migration pour les syndicats, entre autres, et permettra l’adoption des axes stratégiques du plan d’action de la PCSM-CI.
Les dirigeants syndicaux réunis à Grand-Bassam ont déjà bénéficié de plusieurs séances de renforcement de capacités sur la question des travailleurs migrants a-t-on appris.
akn/fmo
