L’association nationale des coopératives agricoles de Côte d’Ivoire (Anacaci) a dénoncé, jeudi, au cours d’une conférence de presse, à son siège sis à Angré-Château, le projet de certification et programme de durabilité des structures de la filière café-cacao dont les sociétés coopératives ont été lancées depuis le 12 juillet dernier, par le Conseil café-cacao (Ccc) pour la campagne 2017-2018.
Selon le communiqué du Ccc, les opérateurs économiques de la filière, désireux de mettre en place des projets de certification pour assurer leurs clients de la qualité de leurs activités et de leurs produits, ont jusqu’au 18 août prochain pour déposer leur dossier au siège du Ccc moyennant une somme de 100 mille fcfa. Selon Soro Pénatirgue, président de l’Anacaci, « Il faut annuler ce document pour la campagne 2017-2018 ». « Tout programme de qualité est facultatif », a-t-il poursuivi. Il n’est pas normal, pour lui, « d’exiger la certification à une entité ».
Pis, Soro Pénatirgue a estimé que « le conseil café-cacao considère les producteurs et les coopératives comme des moutons auxquels il faut servir à brouter.» Et pour cause. Les producteurs, selon lui, n’ont jamais été associés dans la conception des projets les concernant. « Il nous demande de monter des dossiers d’agrément fabriqué dans le même laboratoire du Ccc et sans l’implication des producteurs ». L’Anacaci estime qu’il y a de nombreuses insuffisances dans le projet du Ccc. Par exemple, aucune communication autour du communiqué du Ccc et autour du projet de certification. « En tant que faîtière, j’ai reçu le document, il y a seulement une semaine », a révélé le conférencier, dénonçant un mépris. « Le délai est serré et il y a trop de contrainte. Aucune coopérative ne peut regrouper tous les papiers avant le 18 août. La faisabilité d’un tel projet est impossible », a sanctionné Soro Pénatirgue. Il propose la mise en place d’un comité élargi aux producteurs qui va travailler sur la faisabilité du projet. C’est pourquoi, sur cette question, il a annoncé la saisine officielle d’Yves Koné, directeur général du Ccc, qui a été récemment nommé en remplacement de Massandje Touré-Litsé. Un nouveau directeur général dont il prend acte de la nomination. « Nous nous réjouissons de sa nomination », a-t-il affirmé. En effet, Yves Kone est un ancien de la filière. Il a été vice-président du Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC), . Et aussi, il a été le directeur général adjoint de Massandje Touré-Litsé, avant son départ en 2012 à cause de divergence avec cette dernière.
Le Président de l’Anacaci espère qu’avec le nouveau DG, les vrais problèmes de la filière seront traités : la mise en place du collège des producteur et de l’interprofession, le financement des coopératives, la gestion de la sacherie brousse, la gestion des produits phytosanitaires et l’implication des producteurs dans les projets.
Coulibaly Zié Oumar
Selon le communiqué du Ccc, les opérateurs économiques de la filière, désireux de mettre en place des projets de certification pour assurer leurs clients de la qualité de leurs activités et de leurs produits, ont jusqu’au 18 août prochain pour déposer leur dossier au siège du Ccc moyennant une somme de 100 mille fcfa. Selon Soro Pénatirgue, président de l’Anacaci, « Il faut annuler ce document pour la campagne 2017-2018 ». « Tout programme de qualité est facultatif », a-t-il poursuivi. Il n’est pas normal, pour lui, « d’exiger la certification à une entité ».
Pis, Soro Pénatirgue a estimé que « le conseil café-cacao considère les producteurs et les coopératives comme des moutons auxquels il faut servir à brouter.» Et pour cause. Les producteurs, selon lui, n’ont jamais été associés dans la conception des projets les concernant. « Il nous demande de monter des dossiers d’agrément fabriqué dans le même laboratoire du Ccc et sans l’implication des producteurs ». L’Anacaci estime qu’il y a de nombreuses insuffisances dans le projet du Ccc. Par exemple, aucune communication autour du communiqué du Ccc et autour du projet de certification. « En tant que faîtière, j’ai reçu le document, il y a seulement une semaine », a révélé le conférencier, dénonçant un mépris. « Le délai est serré et il y a trop de contrainte. Aucune coopérative ne peut regrouper tous les papiers avant le 18 août. La faisabilité d’un tel projet est impossible », a sanctionné Soro Pénatirgue. Il propose la mise en place d’un comité élargi aux producteurs qui va travailler sur la faisabilité du projet. C’est pourquoi, sur cette question, il a annoncé la saisine officielle d’Yves Koné, directeur général du Ccc, qui a été récemment nommé en remplacement de Massandje Touré-Litsé. Un nouveau directeur général dont il prend acte de la nomination. « Nous nous réjouissons de sa nomination », a-t-il affirmé. En effet, Yves Kone est un ancien de la filière. Il a été vice-président du Comité de gestion de la filière café-cacao (CGFCCC), . Et aussi, il a été le directeur général adjoint de Massandje Touré-Litsé, avant son départ en 2012 à cause de divergence avec cette dernière.
Le Président de l’Anacaci espère qu’avec le nouveau DG, les vrais problèmes de la filière seront traités : la mise en place du collège des producteur et de l’interprofession, le financement des coopératives, la gestion de la sacherie brousse, la gestion des produits phytosanitaires et l’implication des producteurs dans les projets.
Coulibaly Zié Oumar