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Société Publié le samedi 26 août 2017 | AIP

Le projet « renforcement des capacités des acteurs non-étatiques à améliorer les processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » présenté à Abengourou

Le projet « renforcement des capacités des acteurs non-étatiques à améliorer le processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » a été présenté vendredi à Abengourou au cours d’une mission prospective d’identification des zones prioritaires pour sa mise en œuvre.

Selon le coordonnateur national du groupe national de travail de Côte d’Ivoire sur la gestion durable des forêts et la certification forestière (GNTCI), Prof. Hilaire Yaokokoré-Béhibro, qui conduisait cette mission, ce projet, financé par l’union européenne et mis en œuvre dans trois pays, notamment, le Ghana, le Libéria et la Côte d’Ivoire, a pour objectif d’améliorer la capacité des acteurs non-étatiques (ANE) à surveiller, à défendre et à s’engager avec les acteurs étatiques dans les processus APV-FLEGT et REDD+.

En claire, il vise à améliorer la contribution des ANE à la gouvernance forestière et à la gestion durable des forêts en Afrique de l’Ouest. Ceux-ci, à en croire, le coordonnateur national du GNTCI ont eu jusque là un accès limité aux plates-formes d’échange sur les processus APV-FLEGT et REED+. Le renforcement des capacités s’avère donc nécessaire pour permettre aux ANE d’avoir une meilleure participation aux processus APV-FLEGT et REDD+.

L’APV-FLEGT (accord de partenariat volontaire) est un accord international bilatéral entre l’union européenne et un pays exportateur de bois, dont le but est d’améliorer la gouvernance forestière du pays et de s’assurer que le bois importé dans l’UE remplit toutes les exigences réglementaires du pays. A ce titre, il apparait comme un outil important pour lutter contre l’exploitation illégale des forêts et promouvoir l’objectif à long terme de la gestion durable des forêts.

La REED+, quant à elle, est un mécanisme de réduction des émissions des gaz à effets de serre provenant de la déforestation et de la dégradation des forêts. Ce mécanisme prévoit une compensation financière des pays développés aux pays en développement qui parviennent à réduire leurs sources d’émissions au niveau national. C’est un mécanisme de paiement pour maintenir la forêt tropicale intacte.

Financé par l’union européenne à hauteur d’environ 2 milliards FCFA, le projet « renforcement des capacités des acteurs non-étatiques à améliorer le processus APV-FLEGT et REDD+ en Afrique de l’Ouest » a une durée de quatre ans (15 janvier 2017-20 janvier 2020). Il est mis en œuvre dans trois pays, notamment, le Ghana, le Libéria et la Côte d’Ivoire.

(AIP)

rkk
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