Les points focaux de projet ‘‘tolérances zéro’’ en matière de violences sexuelles de la région militaire de Bouaké ont été installés le mercredi 18 octobre 2017 aux messes du 3ème Bataillon d’infanterie militaire à Bouaké. Et ce à l’initiative du Comité National de Lutte contre les Violences Sexuelles liées aux Conflits (CNLVSC) en partenariat avec le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNDU).
Cette session d’installation vise à assurer chez les militaires à Bouaké, la réponse institutionnelle et prévenir des cas de violences des droits de l’homme en général et de violences sexuelles en particulier, qui leur sont imputé. En clair, dira le représentant du PNUD, Nanounou Berthé, il s’agit de susciter l’engagement des hommes en armes à œuvrer pour l’élimination totale des violences sexuelles commises par certains des leurs, à travers la prévention et la sanction de ces crimes. « Les forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire, ont accepté de poursuivre une ligne de conduite irréprochable », a-t-il dit avant de remettre les cahiers de charges aux points focaux issus des Forces Armées de Côte d'Ivoire( FACI), de la gendarmerie et la police nationale, des douanes, des Eaux et Forêts, des gardes pénitentiaires et de la police maritime.
Cette session d’installation a ainsi donné l’occasion au Colonel Kouamé N'goran, Commandant la 3ème région militaire de Bouaké d’instruire sur les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire pour la promotion et la protection des droits de l’homme depuis de nombreuses années. « Ainsi, grâce aux mesures prises par le Gouvernement, les Forces armées de Côte d’Ivoire ont été la première armée à avoir être retirée de la liste des pays établis, au titre du mandat du Secrétaire Général des Nations Unies relatif aux violences sexuelles liées au conflit. Nous devons inclure plus que jamais le respect de la déontologie militaire et des valeurs humaines dans notre comportement sur le terrain et dans notre vie de tous les jours. C'est seulement à ce prix que nous parviendrons à redorer notre blason et créer un climat de confiance avec nos populations qui incarnent la légitimité de nos actions», a-t-il dit. Ensuite, il a exhorté les militaires et paramilitaires à s'approprier pleinement ce projet. « Au cas échéant, dénoncez tous les cas de violations perpétrés par vos collègues afin d'aboutir à ''Zéro tolérance '' en matière de violences sexuelles », a-t-il conseillé.
Au terme de cette session, les membres du comité se sont engagés à poursuivre les activités de prévention et de répression contre les violences sexuelles commises par des hommes en armes initiées par le CNLVSC et le PNUD. Notons que depuis le début de l’année 2017, la région militaire de Bouaké n'a enregistré aucun cas de viol imputable aux forces de défense, contrairement aux années intérieures où des cas de violences et de tentatives avaient été signalés.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké
Cette session d’installation vise à assurer chez les militaires à Bouaké, la réponse institutionnelle et prévenir des cas de violences des droits de l’homme en général et de violences sexuelles en particulier, qui leur sont imputé. En clair, dira le représentant du PNUD, Nanounou Berthé, il s’agit de susciter l’engagement des hommes en armes à œuvrer pour l’élimination totale des violences sexuelles commises par certains des leurs, à travers la prévention et la sanction de ces crimes. « Les forces de défense et de sécurité de la Côte d’Ivoire, ont accepté de poursuivre une ligne de conduite irréprochable », a-t-il dit avant de remettre les cahiers de charges aux points focaux issus des Forces Armées de Côte d'Ivoire( FACI), de la gendarmerie et la police nationale, des douanes, des Eaux et Forêts, des gardes pénitentiaires et de la police maritime.
Cette session d’installation a ainsi donné l’occasion au Colonel Kouamé N'goran, Commandant la 3ème région militaire de Bouaké d’instruire sur les efforts consentis par l’Etat de Côte d’Ivoire pour la promotion et la protection des droits de l’homme depuis de nombreuses années. « Ainsi, grâce aux mesures prises par le Gouvernement, les Forces armées de Côte d’Ivoire ont été la première armée à avoir être retirée de la liste des pays établis, au titre du mandat du Secrétaire Général des Nations Unies relatif aux violences sexuelles liées au conflit. Nous devons inclure plus que jamais le respect de la déontologie militaire et des valeurs humaines dans notre comportement sur le terrain et dans notre vie de tous les jours. C'est seulement à ce prix que nous parviendrons à redorer notre blason et créer un climat de confiance avec nos populations qui incarnent la légitimité de nos actions», a-t-il dit. Ensuite, il a exhorté les militaires et paramilitaires à s'approprier pleinement ce projet. « Au cas échéant, dénoncez tous les cas de violations perpétrés par vos collègues afin d'aboutir à ''Zéro tolérance '' en matière de violences sexuelles », a-t-il conseillé.
Au terme de cette session, les membres du comité se sont engagés à poursuivre les activités de prévention et de répression contre les violences sexuelles commises par des hommes en armes initiées par le CNLVSC et le PNUD. Notons que depuis le début de l’année 2017, la région militaire de Bouaké n'a enregistré aucun cas de viol imputable aux forces de défense, contrairement aux années intérieures où des cas de violences et de tentatives avaient été signalés.
Aboubacar Al Syddick à Bouaké