Dans le cadre de la participation de la Côte d’Ivoire au mondial du bâtiment dénommé « BATIMAT » qui s’est tenu du 6 au 10 décembre 2017 à Paris, le Ministre de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme a multiplié les rencontres.
L’une des plus importantes fut la rencontre avec Jérôme Chartier, le Vice-Président de la région de l’île de France. Grand acteur de la modernisation des institutions en France, Jérôme Chartier a rassuré la délégation sur l’attachement de la région de l’île de France au rayonnement de la Côte d’Ivoire qui est et demeure sans nul doute, l’une des références africaines en matière de développement. Aujourd’hui, dans une Côte d’Ivoire nouvelle dont les métamorphoses illustrent les volontés de transformation structurelle de l’économie ivoirienne, la politique de la ville occupe une place prépondérante dans les priorités du gouvernement. Avec une population urbaine estimée à 53% dont 20% concentrée à Abidjan, l’enjeu pour le ministère en charge de l’urbanisme sera d’arriver à mieux faire fonctionner la capitale et à mieux la réorganiser tout en y intégrant de nouveaux concepts qui symbolisent le modernisme et l’émergence. Il faut en effet faire cohabiter de manière cohérente et structurée, grattes ciels, administrations, infrastructures de mobilité, commerces et habitations privées.
Or aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la propension donnée aux lotissements villageois a créé ces dernières décennies, une anarchie urbaine qui perturbe la fonctionnalité des villes, notamment Abidjan, la capitale économique. Les nouveaux quartiers issus de ces lotissements ne sont pas conçus avec efficacité ; ce qui donne parfois un air de «dortoirs » à certains quartiers quand d’autres bien qu’étant situés dans des communes dites huppées ou à proximité, donnent une allure de quartiers populaires. Pour y remédier, le gouvernement a pris des mesures qui visent à freiner l’occupation anarchique de l’espace urbain et à mieux structurer la ville d’Abidjan et alentours. La première mesure est l’approbation du nouveau Schéma Directeur d’Urbanisme du Grand Abidjan (SDUGA) par décret N°2016-138 DU 09 MARS 2016. Ce schéma directeur vise à élaborer un plan de développement du Grand Abidjan à l’horizon 2030 dans une perspective de développement durable et en harmonie avec les documents de références nationales en matière d’aménagement et de développement du territoire. Il comporte deux volets majeurs : la planification urbaine et la planification du transport à Abidjan. Il prend en compte les treize (13) communes du District Autonome d’Abidjan et les six (06) communes environnantes à savoir Dabou, Jacqueville, Grand-Bassam, Bonoua, Alepé et Azaguié.
Pour relever le challenge de réussir l’expansion intelligente et maîtrisée de la ville d’Abidjan, le Ministre Isaac DE entend s’inspirer des concepteurs des grandes villes comme Paris, ville des lumières, considérée comme la plus belle ville du monde.
La France, 5ème puissance du monde quant à elle, entend pleinement jouer son rôle aux côtés de pays ambitieux comme la Côte d’Ivoire qui met tout en œuvre pour devenir un pays émergent dans les années à venir, selon le Vice-Président de la Région de l’île de France.
Ainsi, la coopération entre le Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme de Côte d’Ivoire et la Région de l’île de France sera essentiellement axée sur trois objectifs majeurs :
- L’appui à la mise en œuvre du schéma directeur du grand Abidjan
- L’appui au rétablissement de la fonctionnalité de la ville avec notamment l’appel aux plus grands architectes qui ont aidé les pouvoirs publics français à mieux maitriser l’expansion de leur capitale
- L’appui à la formation des urbanistes ivoiriens dont le rôle apparait primordial dans ce projet d’expansion de la capitale ivoirienne et dans la dynamisation des villes de l’intérieur pour les rendre plus attractives.
Plusieurs autres sujets ont été abordé lors de cette rencontre, notamment un projet de réalisation, dès 2018, d’un symposium d’architectes et d’urbanismes avec pour objectif clé d’analyser toutes les meilleures possibilités d’expansion de la ville, de redynamiser tous les outils urbanistiques qui contribueront à bonifier le patrimoine existant et de travailler en synergie sur une vision des villes africaines de demain.
L’une des plus importantes fut la rencontre avec Jérôme Chartier, le Vice-Président de la région de l’île de France. Grand acteur de la modernisation des institutions en France, Jérôme Chartier a rassuré la délégation sur l’attachement de la région de l’île de France au rayonnement de la Côte d’Ivoire qui est et demeure sans nul doute, l’une des références africaines en matière de développement. Aujourd’hui, dans une Côte d’Ivoire nouvelle dont les métamorphoses illustrent les volontés de transformation structurelle de l’économie ivoirienne, la politique de la ville occupe une place prépondérante dans les priorités du gouvernement. Avec une population urbaine estimée à 53% dont 20% concentrée à Abidjan, l’enjeu pour le ministère en charge de l’urbanisme sera d’arriver à mieux faire fonctionner la capitale et à mieux la réorganiser tout en y intégrant de nouveaux concepts qui symbolisent le modernisme et l’émergence. Il faut en effet faire cohabiter de manière cohérente et structurée, grattes ciels, administrations, infrastructures de mobilité, commerces et habitations privées.
Or aujourd’hui en Côte d’Ivoire, la propension donnée aux lotissements villageois a créé ces dernières décennies, une anarchie urbaine qui perturbe la fonctionnalité des villes, notamment Abidjan, la capitale économique. Les nouveaux quartiers issus de ces lotissements ne sont pas conçus avec efficacité ; ce qui donne parfois un air de «dortoirs » à certains quartiers quand d’autres bien qu’étant situés dans des communes dites huppées ou à proximité, donnent une allure de quartiers populaires. Pour y remédier, le gouvernement a pris des mesures qui visent à freiner l’occupation anarchique de l’espace urbain et à mieux structurer la ville d’Abidjan et alentours. La première mesure est l’approbation du nouveau Schéma Directeur d’Urbanisme du Grand Abidjan (SDUGA) par décret N°2016-138 DU 09 MARS 2016. Ce schéma directeur vise à élaborer un plan de développement du Grand Abidjan à l’horizon 2030 dans une perspective de développement durable et en harmonie avec les documents de références nationales en matière d’aménagement et de développement du territoire. Il comporte deux volets majeurs : la planification urbaine et la planification du transport à Abidjan. Il prend en compte les treize (13) communes du District Autonome d’Abidjan et les six (06) communes environnantes à savoir Dabou, Jacqueville, Grand-Bassam, Bonoua, Alepé et Azaguié.
Pour relever le challenge de réussir l’expansion intelligente et maîtrisée de la ville d’Abidjan, le Ministre Isaac DE entend s’inspirer des concepteurs des grandes villes comme Paris, ville des lumières, considérée comme la plus belle ville du monde.
La France, 5ème puissance du monde quant à elle, entend pleinement jouer son rôle aux côtés de pays ambitieux comme la Côte d’Ivoire qui met tout en œuvre pour devenir un pays émergent dans les années à venir, selon le Vice-Président de la Région de l’île de France.
Ainsi, la coopération entre le Ministère de la Construction, du Logement, de l’Assainissement et de l’Urbanisme de Côte d’Ivoire et la Région de l’île de France sera essentiellement axée sur trois objectifs majeurs :
- L’appui à la mise en œuvre du schéma directeur du grand Abidjan
- L’appui au rétablissement de la fonctionnalité de la ville avec notamment l’appel aux plus grands architectes qui ont aidé les pouvoirs publics français à mieux maitriser l’expansion de leur capitale
- L’appui à la formation des urbanistes ivoiriens dont le rôle apparait primordial dans ce projet d’expansion de la capitale ivoirienne et dans la dynamisation des villes de l’intérieur pour les rendre plus attractives.
Plusieurs autres sujets ont été abordé lors de cette rencontre, notamment un projet de réalisation, dès 2018, d’un symposium d’architectes et d’urbanismes avec pour objectif clé d’analyser toutes les meilleures possibilités d’expansion de la ville, de redynamiser tous les outils urbanistiques qui contribueront à bonifier le patrimoine existant et de travailler en synergie sur une vision des villes africaines de demain.