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Société Publié le jeudi 16 novembre 2017 | Abidjan.net

Célébration de la Journée nationale de la paix : un ancien ministre préconise l’adaptation de la démocratie aux réalités africaines

© Abidjan.net Par DR
Le ministre Gnamien Yao, président de l`IADS (Institut africain de Développement et de Stratégie)
En marge de la célébration de la Journée nationale de la Paix en Côte d’Ivoire (institutionnalisée par décret n° 96-205 du 7 mars 1996 par le Président Henri Konan Bédié) en 1996, le ministre Gnamien Yao, président de l’IADS (Institut africain de Développement et de Stratégie), a organisé le mercredi 15 novembre 2017, à l’hôtel Tiama, un petit déjeuner-débat autour du thème: "Démocratie et paix dans le monde: quelle cohabitation".

Placé sous le parrainage du Président Henri Konan Bédié, Président du Pdci-Rda, cette rencontre aura été une occasion pour plusieurs personnalités, représentants d’institutions nationales et internationales, de réfléchir sur la problématique de la démocratie et de la paix ainsi que les causes des conflits dans le monde. Partant des expériences vécues dans diverses contrées du monde, le ministre Gnamien Yao a planté le décor, en s’appuyant sur des hypothèses. En effet, si dans certains Etats du monde, la démocratie a apporté la paix et a contribué au développement socio-économique des peuples, tel n’est pas le cas pour d’autres. Le disant, le ministre fait remarquer qu’il existe des pays où la démocratie n’existe pas, mais la paix y règne. Il en est de même pour certains Etats où la démocratie n’y existe pas, mais les pays en question se développent. Quoiqu’on dise, poursuit le ministre, "la paix et la démocratie" s’imposent à tous. Raison pour laquelle, en tant que président de l’IADS (Institut africain de Développement et de Stratégie), donc institution appelée à susciter des débats d’intérêt national et international, se propose de faire des suggestions aux dirigeants du monde, en particuliers africains. Pour le ministre, les conflits dont souffre le continent africain sont nés de la faiblesse de la démocratie. Autrement dit, "nous faisons du copier-coller". C’est pourquoi d’ailleurs, il préconise qu’à l’avenir, l’on adapte la démocratie aux réalités africaines. Cela implique:

-Premièrement, pour qu’une élection soit validée, que le taux de participation atteigne 51%, qui sont d’ailleurs l’expression de la masse populaire.
-deuxièmement, que le vainqueur d’une quelconque élection associe, de façon constitutionnelle son adversaire. Car, dit-il, ‘‘en démocratie, on ne doit pas voir son adversaire en ennemi, mais comme un partenaire’’.
- et troisièmement, la démocratie n’étant pas une valeur absolue, que les constitutionnalistes, l’adaptent à l’identité de chaque Etat.

R. K
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