Le Directeur Général de l’Office National de la Population, a participé à la 3ème Edition du colloque sur « l’immigration dans toutes ses implications »organisé par le Cabinet PKD Conseil ce jeudi 16 novembre 2017, au Sofitel Hôtel Ivoire.
Dans son intervention sur la thématique « Dividende Démographique : solution à l’immigration clandestine », le Directeur Général de l’ONP a montré qu’il existe une relation positive entre migration et développement non seulement pour les pays d’accueil mais également pour les pays d’origine des migrants.
Dr. HININ a présenté le profil des migrants clandestins, les causes et les conséquences du phénomène tout en abordant les solutions possibles pour l’endiguer. S’appuyant sur les données disponibles, il a fait observer que du point de vue du profil, la plupart des jeunes qui s’adonnent à cette forme d’immigration, sont des jeunes hommes issus de milieux sociaux défavorisés et de familles nombreuses.
Le Directeur Général de l’ONP a, par la suite, abordé les besoins induits par le rythme d’évolution et la structure de la population de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué que selon les résultats du recensement de la population de 2014,entre 1960 et 2014 la population ivoirienne a été multipliée par6, en milieu rural la population a triplé tandis que la population urbaine a été multipliée par 19 et celle d’Abidjan a été multipliée par 24.Le pays présente un taux d’accroissement naturel de 2.6% contrairement aux pays émergents comme la Corée du Sud(0,5%), la Colombie (0,9%) et la Malaisie (1,5%).
Il a rappelé que la population ivoirienne est extrêmement jeune avec une pyramide des âges à base très large où les populations de moins de 5 ans, de 15 ans et de 35 ans sont les plus nombreuses. La structure actuelle de la population du pays présente un ratio de dépendance particulièrement élevé. Le nombre de personnes à charges est beaucoup plus important que le nombre de personnes ayant une activité.
Cette forte pression démographique induit des besoins de plus en plus importants à satisfaire en termes d’éducation, de formation, d’insertion professionnelle, d’emploi, de santé, de logement, d’infrastructures etc. et qui sont aussi pour le Gouvernement des défis budgétaires.
Il a souligné par ailleurs que l’Office National de la Population a montré, dans de nombreux travaux, l’importance du nombre de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail et continue de faire des projections pour les horizons 2035 et 2050.
Dr. HININ a aussi insisté sur la nécessité d’avoir une approche globale et à moyen terme, à la fois de l’emploi, du sous-emploi (dans le secteur informel), du chômage ouvert, et aussi des trois «ni » : ni en emploi, ni en études, ni en formation, dénommés les NEET. Cette catégorie, plus large que les jeunes au chômage, recouvre des situations très diverses dont certaines cumulent des facteurs de vulnérabilité : jeunes découragés, jeunes au foyer familial, jeunes en situation de handicap, jeunes en recherche d’orientation, dont un certain nombre peuvent se livrer à l’immigration clandestine, à des activités illicites ou tomber dans la délinquance.
Le Directeur Général de l’ONP a indiqué que le maintien d’une forte croissance économique est assez largement conditionné par une baisse rapide de la fécondité. Ainsi, en diminuant le nombre de personnes à prendre en charge par rapport aux actifs productifs, il serait plus aisé pour le Gouvernement et les familles d’économiser des ressources et de les affecter à la création d’emploi et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour conclure, Dr HININ a souligné que l’accélération de la transition de la fécondité est à la fois un choix politique et un choix de société. Selon lui, ce choix est l’une des conditions nécessaires et même absolument nécessaires pour donner une formation de qualité aux jeunes, accroître leur employabilité, leur donner de l’espérance, les stabiliser et juguler ainsi, durablement l’immigration clandestine.
DA
Dans son intervention sur la thématique « Dividende Démographique : solution à l’immigration clandestine », le Directeur Général de l’ONP a montré qu’il existe une relation positive entre migration et développement non seulement pour les pays d’accueil mais également pour les pays d’origine des migrants.
Dr. HININ a présenté le profil des migrants clandestins, les causes et les conséquences du phénomène tout en abordant les solutions possibles pour l’endiguer. S’appuyant sur les données disponibles, il a fait observer que du point de vue du profil, la plupart des jeunes qui s’adonnent à cette forme d’immigration, sont des jeunes hommes issus de milieux sociaux défavorisés et de familles nombreuses.
Le Directeur Général de l’ONP a, par la suite, abordé les besoins induits par le rythme d’évolution et la structure de la population de la Côte d’Ivoire. Il a indiqué que selon les résultats du recensement de la population de 2014,entre 1960 et 2014 la population ivoirienne a été multipliée par6, en milieu rural la population a triplé tandis que la population urbaine a été multipliée par 19 et celle d’Abidjan a été multipliée par 24.Le pays présente un taux d’accroissement naturel de 2.6% contrairement aux pays émergents comme la Corée du Sud(0,5%), la Colombie (0,9%) et la Malaisie (1,5%).
Il a rappelé que la population ivoirienne est extrêmement jeune avec une pyramide des âges à base très large où les populations de moins de 5 ans, de 15 ans et de 35 ans sont les plus nombreuses. La structure actuelle de la population du pays présente un ratio de dépendance particulièrement élevé. Le nombre de personnes à charges est beaucoup plus important que le nombre de personnes ayant une activité.
Cette forte pression démographique induit des besoins de plus en plus importants à satisfaire en termes d’éducation, de formation, d’insertion professionnelle, d’emploi, de santé, de logement, d’infrastructures etc. et qui sont aussi pour le Gouvernement des défis budgétaires.
Il a souligné par ailleurs que l’Office National de la Population a montré, dans de nombreux travaux, l’importance du nombre de jeunes qui entrent chaque année sur le marché du travail et continue de faire des projections pour les horizons 2035 et 2050.
Dr. HININ a aussi insisté sur la nécessité d’avoir une approche globale et à moyen terme, à la fois de l’emploi, du sous-emploi (dans le secteur informel), du chômage ouvert, et aussi des trois «ni » : ni en emploi, ni en études, ni en formation, dénommés les NEET. Cette catégorie, plus large que les jeunes au chômage, recouvre des situations très diverses dont certaines cumulent des facteurs de vulnérabilité : jeunes découragés, jeunes au foyer familial, jeunes en situation de handicap, jeunes en recherche d’orientation, dont un certain nombre peuvent se livrer à l’immigration clandestine, à des activités illicites ou tomber dans la délinquance.
Le Directeur Général de l’ONP a indiqué que le maintien d’une forte croissance économique est assez largement conditionné par une baisse rapide de la fécondité. Ainsi, en diminuant le nombre de personnes à prendre en charge par rapport aux actifs productifs, il serait plus aisé pour le Gouvernement et les familles d’économiser des ressources et de les affecter à la création d’emploi et à l’amélioration des conditions de vie des populations.
Pour conclure, Dr HININ a souligné que l’accélération de la transition de la fécondité est à la fois un choix politique et un choix de société. Selon lui, ce choix est l’une des conditions nécessaires et même absolument nécessaires pour donner une formation de qualité aux jeunes, accroître leur employabilité, leur donner de l’espérance, les stabiliser et juguler ainsi, durablement l’immigration clandestine.
DA