Dans le but d’enrichir la qualité de l’apport citoyen des jeunes dans les débats démocratiques et sociaux, le PYPA (Program for young politicians in Africa) -section Afrique de l’ouest, a initié « le P’ti Café PYPA », un cadre d’échanges et de formations des jeunes. En ce début d’année 2018, « le P’ti Café PYPA » a débuté par une conférence débat ayant pour thème : « comment réinventer le foncier en Côte d’Ivoire ? ». Cette conférence débat s’est déroulée ce jeudi 11 janvier, à la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, à Abidjan et a été animée par trois panélistes spécialistes du domaine du foncier, dont Mme Boussou Nancy-Ellen, Juriste de formation, Mme Gisèle Dutheuil, Directrice de Audace Institut Afrique et M. Sosthène Koffi, Sociologue.
D’entrée de jeu, M. Nahounou Jenny, représentant de la Directrice de programme de la Fondation Friedrich Naumann, a planté le décor en soulignant l’importance de la thématique du foncier rural pour la formation de l’élite politique de demain. Il a indiqué que le droit de propriété s’avère une condition de la liberté individuelle et des droits de l’individu.
En effet, cette plateforme d’échanges entre les jeunes politiciens du PYPA et des experts en matière de foncier, a été beaucoup édifiante pour le besoin inlassable d’informer la population aux fins de réduire les conflits fonciers. Il en est ressorti de l’expérience de Mme Gisèle Dutheuil, Directrice de Audace Institut Afrique, qu’il n’y a que 4% de terre en Côte d’Ivoire qui ont des certificats fonciers et 96% de terre à immatriculer par l’Etat. Face à ce constat qui fait partie des sources de conflits fonciers, elle propose qu’il faille voir dans quelle mesure le certificat foncier peut avoir une valeur juridique qui confère un droit de propriété.
Mme Boussou Nancy-Ellen, Juriste de formation, a pour sa part relevé les transactions qui se font sur des terres dont les droits n’ont pas été totalement clarifiés, les ventes illégales de terre, cela provoque une insécurité de l’investissement. A cela s’ajoute, selon elle, le problème du droit coutumier qui est opposition au droit moderne. La population n’ayant pas la connaissance et l’information relative à l’applicabilité des normes coutumières qui sont en déphasage avec la loi. La détention du droit coutumier est clarifiée par un titre foncier. « Il faut que les jeunes soient informés et se forment sur le volet coutumier et moderne (lois et textes d’application). On doit lutter pour que les jeunes soient présents dans les comités villageois de gestion », a-t-elle encouragé.
Quant à M. Sosthène Koffi, Sociologue et chargé de la question du foncier à la Fondation Friedrich Naumann, l’occasion lui a été donnée d’inviter la jeunesse à s’imprégner et connaître l’histoire des terres. « Cela devient difficile quand les parents décident de pouvoir établir les délimitations », a-t-il soutenu. Il a conseillé par ailleurs, l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication pour plus d’efficience et de professionnalisme dans la gestion du foncier rural et dans l’établissement des contrats. ‘’ Bien des fois les conflits fonciers à l’ouest sont liés au non-respect des clauses du contrat’’.
JOB
D’entrée de jeu, M. Nahounou Jenny, représentant de la Directrice de programme de la Fondation Friedrich Naumann, a planté le décor en soulignant l’importance de la thématique du foncier rural pour la formation de l’élite politique de demain. Il a indiqué que le droit de propriété s’avère une condition de la liberté individuelle et des droits de l’individu.
En effet, cette plateforme d’échanges entre les jeunes politiciens du PYPA et des experts en matière de foncier, a été beaucoup édifiante pour le besoin inlassable d’informer la population aux fins de réduire les conflits fonciers. Il en est ressorti de l’expérience de Mme Gisèle Dutheuil, Directrice de Audace Institut Afrique, qu’il n’y a que 4% de terre en Côte d’Ivoire qui ont des certificats fonciers et 96% de terre à immatriculer par l’Etat. Face à ce constat qui fait partie des sources de conflits fonciers, elle propose qu’il faille voir dans quelle mesure le certificat foncier peut avoir une valeur juridique qui confère un droit de propriété.
Mme Boussou Nancy-Ellen, Juriste de formation, a pour sa part relevé les transactions qui se font sur des terres dont les droits n’ont pas été totalement clarifiés, les ventes illégales de terre, cela provoque une insécurité de l’investissement. A cela s’ajoute, selon elle, le problème du droit coutumier qui est opposition au droit moderne. La population n’ayant pas la connaissance et l’information relative à l’applicabilité des normes coutumières qui sont en déphasage avec la loi. La détention du droit coutumier est clarifiée par un titre foncier. « Il faut que les jeunes soient informés et se forment sur le volet coutumier et moderne (lois et textes d’application). On doit lutter pour que les jeunes soient présents dans les comités villageois de gestion », a-t-elle encouragé.
Quant à M. Sosthène Koffi, Sociologue et chargé de la question du foncier à la Fondation Friedrich Naumann, l’occasion lui a été donnée d’inviter la jeunesse à s’imprégner et connaître l’histoire des terres. « Cela devient difficile quand les parents décident de pouvoir établir les délimitations », a-t-il soutenu. Il a conseillé par ailleurs, l’utilisation des Technologies de l’information et de la communication pour plus d’efficience et de professionnalisme dans la gestion du foncier rural et dans l’établissement des contrats. ‘’ Bien des fois les conflits fonciers à l’ouest sont liés au non-respect des clauses du contrat’’.
JOB