Alors que de nombreuses femmes de Dimbokro ont choisi le métier de coiffeuses, couturières, vendeuses de galettes ou de tomates au marché ou aux abords des routes, dame N’dri Affoué Alphonsine a préféré la profession de chauffeur de taxi communal, constate l’AIP, depuis quelques semaines dans la capitale du N’zi.
Au volant de son taxi immatriculé 4788 FJ 01, habillée dans un pantalon vert olive avec fente au niveau du genou et d’un tee-shirt noir, les cheveux à la rasta, N’dri Affoué Alphonsine, 35 ans, environ 1m 60 fait la fierté de nombreux habitants de Dimbokro. « Moi je suis fan d’elle quoi. Elle est battante. J’ai envie de faire passer le permis pour ma femme. Ainsi, si je suis de repos, elle pourra me seconder sur mon taxi », a dit un chauffeur de taxi, Seydou Coulibaly.
Par son allure, sa prestance, sa prudence et la vivacité du geste dans la conduite, N’dri Affoué a brisé tous les préjugés à l’égard des femmes dans ce métier de chauffeur de transport en commun. Cette mère d’un garçonnet de 13 ans, dit n’éprouver aucun complexe vis-à-vis des hommes dans l’exercice de sa profession qui lui fait gagner correctement sa vie. "Grâce à ce travail, je suis indépendante. je n'attend pas un homme pour régler mes problèmes", a-t-elle dit, exhortant les jeunes filles à occuper tous les corps de métier
Elle a souligné qu’être chauffeur surtout dans le domaine du transport en commun ne doit pas être l’apanage des seuls hommes dans la capitale du N’zi. « Cette fonction est réservée à tous les sexes. Je rêve d’avoir un jour ma propre voiture ou d’être chauffeur dans une grande compagnie de cars ou même chauffeur d’une haute personnalité. Le métier nourrit son homme », a-t-elle ajouté, affirmant n’avoir aucune difficulté à la gare pour faire son travail.
Mlle N’dri Alphonsine, qui a affirmé commencer tous les jours, sa journée à 4 h du matin. Une fois réveillée, elle fait le ménage, aide sa petite sœur à faire cuire des galettes pour la vente. A 5h30, elle va chercher sa voiture pour commencer le travail. « C’est ma sœur qui s’occupe de mon garçonnet qui est élève au lycée moderne de Dimbokro. L’enfant est content de voir sa maman qui conduit un taxi. Il m’a encouragé quand je lui en ai parlé au début », a affirmé celle qui aujourd’hui constitue l’attraction de tous à Dimbokro.
Pour le patron d’Alphonsine, c’est une fierté de l’avoir recrutée « C’est un collègue qui me l’a proposée. Il y avait trois autres prétendants au poste. Sur les conseils de mon mécanicien, Alphonsine a été retenue et je ne regrette pas mon choix. Elle fait de bonnes recettes », a raconté son employeur, Assi Akessé.
(AIP)
ik/fmo
Au volant de son taxi immatriculé 4788 FJ 01, habillée dans un pantalon vert olive avec fente au niveau du genou et d’un tee-shirt noir, les cheveux à la rasta, N’dri Affoué Alphonsine, 35 ans, environ 1m 60 fait la fierté de nombreux habitants de Dimbokro. « Moi je suis fan d’elle quoi. Elle est battante. J’ai envie de faire passer le permis pour ma femme. Ainsi, si je suis de repos, elle pourra me seconder sur mon taxi », a dit un chauffeur de taxi, Seydou Coulibaly.
Par son allure, sa prestance, sa prudence et la vivacité du geste dans la conduite, N’dri Affoué a brisé tous les préjugés à l’égard des femmes dans ce métier de chauffeur de transport en commun. Cette mère d’un garçonnet de 13 ans, dit n’éprouver aucun complexe vis-à-vis des hommes dans l’exercice de sa profession qui lui fait gagner correctement sa vie. "Grâce à ce travail, je suis indépendante. je n'attend pas un homme pour régler mes problèmes", a-t-elle dit, exhortant les jeunes filles à occuper tous les corps de métier
Elle a souligné qu’être chauffeur surtout dans le domaine du transport en commun ne doit pas être l’apanage des seuls hommes dans la capitale du N’zi. « Cette fonction est réservée à tous les sexes. Je rêve d’avoir un jour ma propre voiture ou d’être chauffeur dans une grande compagnie de cars ou même chauffeur d’une haute personnalité. Le métier nourrit son homme », a-t-elle ajouté, affirmant n’avoir aucune difficulté à la gare pour faire son travail.
Mlle N’dri Alphonsine, qui a affirmé commencer tous les jours, sa journée à 4 h du matin. Une fois réveillée, elle fait le ménage, aide sa petite sœur à faire cuire des galettes pour la vente. A 5h30, elle va chercher sa voiture pour commencer le travail. « C’est ma sœur qui s’occupe de mon garçonnet qui est élève au lycée moderne de Dimbokro. L’enfant est content de voir sa maman qui conduit un taxi. Il m’a encouragé quand je lui en ai parlé au début », a affirmé celle qui aujourd’hui constitue l’attraction de tous à Dimbokro.
Pour le patron d’Alphonsine, c’est une fierté de l’avoir recrutée « C’est un collègue qui me l’a proposée. Il y avait trois autres prétendants au poste. Sur les conseils de mon mécanicien, Alphonsine a été retenue et je ne regrette pas mon choix. Elle fait de bonnes recettes », a raconté son employeur, Assi Akessé.
(AIP)
ik/fmo
