Yamoussoukro -Tous les Ivoiriens doivent tirer les leçons de leur passé, de l’évolution du pays et de leur présent par un devoir d’inventaire, un devoir de repentance et un devoir de mémoire, a déclaré samedi, à Yamoussoukro, le secrétaire général de la Fondation internationale Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la paix, Pr Jean Noël Loukou.
Le SG de la fondation FHB qui s’exprimait à l’occasion du lancement des activités de commémoration du 25è anniversaire du décès du père de la nation, a expliqué que le devoir d’inventaire s’impose parce que tout héritage se fait sous bénéfice d’inventaire.
Selon Pr Loukou, Houphouët-Boigny a légué à son pays un immense héritage matériel par ses multiples et remarquables réalisations économiques, sociales, et culturelles. Un héritage immatériel constitué par sa pensée, les valeurs permanentes de paix, de dialogue, de tolérance et de solidarité, et un héritage politique que constitue le parti qu’il a créé à savoir le PDCI et sa doctrine, l’houphouétisme.
Il s’agit dans le cadre de l’inventaire de voir ce que les ivoiriens ont fait de toute son œuvre immense, ce qui reste et comment les fructifier, a précisé l’expert des sciences humaines.
« Nous avons aussi le devoir de repentance. Nous avons tous souvenance du retour tumultueux au multipartisme avec toutes ses outrances, toutes ses offenses, toutes ses dérives. Et le père de la nation si bien nommé devait quitter la scène, pour l’incomparable artiste de la politique qu’il fut sous les vivats et les applaudissements et non des insultes et les quolibets », a déploré le disciple de Houphouët-Boigny.
« Pour l’outrage fait au grand homme au soir de sa vie, il nous faut faire acte de contrition, même imparfaite. Nous pourrions nous réconcilier avec nous-mêmes et retrouver cette paix introuvable », a conseillé Jean Noel Loukou soulignant que la commémoration en « l’an de grâce 25 » voudrait modestement y contribuer.
Il a fait savoir que les Ivoiriens ont également un devoir de mémoire, d’obligation morale de se souvenir du grand homme de son action au service du pays, de son continent et du monde.
« Ce devoir prend la forme des journées de souvenir pour la date anniversaire de sa naissance et celle de son décès. Il peut s’appliquer dans le cadre des programmes d’enseignement et de recherche sur sa pensée, sa vie et son œuvre. Il doit aussi s’exprimer aussi sur le plan artistique par la construction d’un Mémoriel Houphouët-Boigny, la réalisation d’ouvrages littéraires et de films » a suggéré le SG de la fondation FHB.
La commémoration du 25è anniversaire du décès de Houphouët-Boigny est prévue tout au long de l’année 2018. Chaque mois aura une thématique en rapport avec la vie politique et l’action historique du grand homme. Les activités atteindront leur point d’orgue dans le dernier trimestre de l’année avec la tenue du colloque international sur l’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny.
nam/fmo
Le SG de la fondation FHB qui s’exprimait à l’occasion du lancement des activités de commémoration du 25è anniversaire du décès du père de la nation, a expliqué que le devoir d’inventaire s’impose parce que tout héritage se fait sous bénéfice d’inventaire.
Selon Pr Loukou, Houphouët-Boigny a légué à son pays un immense héritage matériel par ses multiples et remarquables réalisations économiques, sociales, et culturelles. Un héritage immatériel constitué par sa pensée, les valeurs permanentes de paix, de dialogue, de tolérance et de solidarité, et un héritage politique que constitue le parti qu’il a créé à savoir le PDCI et sa doctrine, l’houphouétisme.
Il s’agit dans le cadre de l’inventaire de voir ce que les ivoiriens ont fait de toute son œuvre immense, ce qui reste et comment les fructifier, a précisé l’expert des sciences humaines.
« Nous avons aussi le devoir de repentance. Nous avons tous souvenance du retour tumultueux au multipartisme avec toutes ses outrances, toutes ses offenses, toutes ses dérives. Et le père de la nation si bien nommé devait quitter la scène, pour l’incomparable artiste de la politique qu’il fut sous les vivats et les applaudissements et non des insultes et les quolibets », a déploré le disciple de Houphouët-Boigny.
« Pour l’outrage fait au grand homme au soir de sa vie, il nous faut faire acte de contrition, même imparfaite. Nous pourrions nous réconcilier avec nous-mêmes et retrouver cette paix introuvable », a conseillé Jean Noel Loukou soulignant que la commémoration en « l’an de grâce 25 » voudrait modestement y contribuer.
Il a fait savoir que les Ivoiriens ont également un devoir de mémoire, d’obligation morale de se souvenir du grand homme de son action au service du pays, de son continent et du monde.
« Ce devoir prend la forme des journées de souvenir pour la date anniversaire de sa naissance et celle de son décès. Il peut s’appliquer dans le cadre des programmes d’enseignement et de recherche sur sa pensée, sa vie et son œuvre. Il doit aussi s’exprimer aussi sur le plan artistique par la construction d’un Mémoriel Houphouët-Boigny, la réalisation d’ouvrages littéraires et de films » a suggéré le SG de la fondation FHB.
La commémoration du 25è anniversaire du décès de Houphouët-Boigny est prévue tout au long de l’année 2018. Chaque mois aura une thématique en rapport avec la vie politique et l’action historique du grand homme. Les activités atteindront leur point d’orgue dans le dernier trimestre de l’année avec la tenue du colloque international sur l’œuvre de paix de Félix Houphouët-Boigny.
nam/fmo