Les populations des régions du Cavally (Guiglo) et du Guémon (Duékoué) sont en phase avec l’Agence Foncière Rurale (AFOR) dans le cadre de la sécurisation du foncier rural.
Les représentants des 336 villages issus des 38 sous-préfectures des deux régions, ont massivement exprimé leur adhésion au projet de délimitation des villages, à la mission conduite par le ministre Daniel Cheick Bamba, Directeur Général de l’AFOR, accompagné de son adjoint, David Loué, et du Directeur du Foncier Rural (DFR), Delbé Zirignon Constant. « Ce processus a commencé à prendre forme en 1998 ar une loi et a été renforcé par le Président de la République actuel. Ce n’est pas une opération politique visant à spolier qui que ce soit de ses terres, mais bien un projet de développement et de salut public », a indiqué le ministre Cheick Daniel Bamba à Guiglo le lundi 5 et à Duékoué le mardi 6 mars 2018.
Agence d’exécution, dont la création en janvier 2016 est motivée par l’importance de la question du foncier rural et l’étendue de la tâche concernant ce domaine, l’AFOR doit agir avec célérité et efficacité dans la délimitation et la gestion des terroirs villageois, qui doivent aboutir à terme à la délivrance des certificats fonciers. Raison pour laquelle, l’ex-ministre de l’Administration du Territoire fonde beaucoup d’espoir dans l’implication des Préfets et des Sous-Préfets. « Le Chef de l’Etat, dans son discours à la nation avant la création de l’AFOR, avait indiqué qu’il la confierait à l’administration territoriale. C’est une façon d’impliquer tout le corps préfectoral dans la mission de cet outil de développement, afin d’en faire un succès sur le terrain. Le temps joue contre la Côte d’Ivoire dans le domaine de la gestion efficiente du foncier rural, il faut que l’état des lieux sur le terrain soit fait avec la plus grande rigueur », a-t-il soutenu à l’endroit de ses pairs, Préfets et Sous-Préfets, venus nombreux à ces deux rencontres.
Aux chefs des villages et aux représentants des comités villageois de gestion foncière des deux régions, le DG de l’AFOR, son adjoint, et le DFR, ont rappelé qu’eux, mieux que quiconque, connaissent le risque d’une mauvaise gestion du foncier rural. Une véritable bombe sociale, qu’il urge d’étouffer dans l’œuf avec des villages et des terres, bien identifiés. En clair, c’est prévenir les conflits fonciers avec une carte administrative des différents villages de la Côte d’Ivoire. Prenant la parole à leur tour, les populations locales ont réitéré leur volonté d’accompagner le projet de délimitation des villages, en exprimant toutefois quelques difficultés. Le coût du certificat foncier jugé un peu trop élevé et notamment le manque de moyens financiers pour exécuter les tâches sur le terrain.
Monsieur Cissé Marcelin, Directeur Général du Plan, membre de cette mission, les a rassurés sur l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour accompagner financièrement ce projet dans le Grand Ouest et le Nord-Est. Dénommé Programme d’Appui à la Réconciliation, à l’Inclusion et à Cohésion Sociales (PARICS), les sommes allouées à ce programme ont été effectivement mises à la disposition des représentants des communautés villageoises, en fonction de l’état d’avancement du projet dans les villages.
Le CETIF (Cabinet d’Experts pour l’Assistance Conseil en Anthropologie et en Foncier) est l’opérateur technique retenu pour le Cavally et le Guémon. Abengourou, Agnibilékro, Daoukro, Divo, Korhogo, Soubré, Toulépleu, Gagnoa… expérimentent ce projet de délimitation des villages, qui fera place à la délimitation des parcelles identifiées et à la délivrance des certificats fonciers. Dans le Cavally et le Guémon, la mission de l’AFOR fut auréolée par la présence des élus locaux. L’Honorable Privat Oula, Député de Duékoué Sous-préfecture et Guéhibly, N’Goran Kouadio, 3e vice-président du Conseil Régional du Guémon, et Adama Traoré, le maire-résident de Duékoué, ont encouragé leurs parents à s’investir pleinement dans la réussite du projet.
Atapointe
Les représentants des 336 villages issus des 38 sous-préfectures des deux régions, ont massivement exprimé leur adhésion au projet de délimitation des villages, à la mission conduite par le ministre Daniel Cheick Bamba, Directeur Général de l’AFOR, accompagné de son adjoint, David Loué, et du Directeur du Foncier Rural (DFR), Delbé Zirignon Constant. « Ce processus a commencé à prendre forme en 1998 ar une loi et a été renforcé par le Président de la République actuel. Ce n’est pas une opération politique visant à spolier qui que ce soit de ses terres, mais bien un projet de développement et de salut public », a indiqué le ministre Cheick Daniel Bamba à Guiglo le lundi 5 et à Duékoué le mardi 6 mars 2018.
Agence d’exécution, dont la création en janvier 2016 est motivée par l’importance de la question du foncier rural et l’étendue de la tâche concernant ce domaine, l’AFOR doit agir avec célérité et efficacité dans la délimitation et la gestion des terroirs villageois, qui doivent aboutir à terme à la délivrance des certificats fonciers. Raison pour laquelle, l’ex-ministre de l’Administration du Territoire fonde beaucoup d’espoir dans l’implication des Préfets et des Sous-Préfets. « Le Chef de l’Etat, dans son discours à la nation avant la création de l’AFOR, avait indiqué qu’il la confierait à l’administration territoriale. C’est une façon d’impliquer tout le corps préfectoral dans la mission de cet outil de développement, afin d’en faire un succès sur le terrain. Le temps joue contre la Côte d’Ivoire dans le domaine de la gestion efficiente du foncier rural, il faut que l’état des lieux sur le terrain soit fait avec la plus grande rigueur », a-t-il soutenu à l’endroit de ses pairs, Préfets et Sous-Préfets, venus nombreux à ces deux rencontres.
Aux chefs des villages et aux représentants des comités villageois de gestion foncière des deux régions, le DG de l’AFOR, son adjoint, et le DFR, ont rappelé qu’eux, mieux que quiconque, connaissent le risque d’une mauvaise gestion du foncier rural. Une véritable bombe sociale, qu’il urge d’étouffer dans l’œuf avec des villages et des terres, bien identifiés. En clair, c’est prévenir les conflits fonciers avec une carte administrative des différents villages de la Côte d’Ivoire. Prenant la parole à leur tour, les populations locales ont réitéré leur volonté d’accompagner le projet de délimitation des villages, en exprimant toutefois quelques difficultés. Le coût du certificat foncier jugé un peu trop élevé et notamment le manque de moyens financiers pour exécuter les tâches sur le terrain.
Monsieur Cissé Marcelin, Directeur Général du Plan, membre de cette mission, les a rassurés sur l’appui de la Banque Africaine de Développement (BAD), pour accompagner financièrement ce projet dans le Grand Ouest et le Nord-Est. Dénommé Programme d’Appui à la Réconciliation, à l’Inclusion et à Cohésion Sociales (PARICS), les sommes allouées à ce programme ont été effectivement mises à la disposition des représentants des communautés villageoises, en fonction de l’état d’avancement du projet dans les villages.
Le CETIF (Cabinet d’Experts pour l’Assistance Conseil en Anthropologie et en Foncier) est l’opérateur technique retenu pour le Cavally et le Guémon. Abengourou, Agnibilékro, Daoukro, Divo, Korhogo, Soubré, Toulépleu, Gagnoa… expérimentent ce projet de délimitation des villages, qui fera place à la délimitation des parcelles identifiées et à la délivrance des certificats fonciers. Dans le Cavally et le Guémon, la mission de l’AFOR fut auréolée par la présence des élus locaux. L’Honorable Privat Oula, Député de Duékoué Sous-préfecture et Guéhibly, N’Goran Kouadio, 3e vice-président du Conseil Régional du Guémon, et Adama Traoré, le maire-résident de Duékoué, ont encouragé leurs parents à s’investir pleinement dans la réussite du projet.
Atapointe