La Commission nationale du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (CN MAEP) qui a en charge de conduire le processus d’évaluation interne de la gouvernance en Côte d’Ivoire a pratiquement achevé d’élaborer le rapport national qui retrace l’état de la gouvernance en Côte d’Ivoire. Cette gouvernance prend en compte quatre thématiques : la démocratie et la gouvernance politique, la gouvernance économique, la gouvernance d’entreprise, le développement socio-économique. Il s’agit pour la CN MAEP par rapport à chaque thématique de faire apparaître les avancées majeures, les insuffisances et de faire des recommandations en vue d’améliorer la gouvernance. A la fin du rapport, il y a le plan national d’action qui permet d’initier des réformes en vue de consolider la gouvernance en Côte d’Ivoire.
En outre, les directives du MAEP indiquent clairement que les Organisations de la société civile (OSC) sont une partie prenante importante au processus. Fort de ce partenariat, la Coalition de la société civile pour le MAEP (CSC MAEP) a initié une série d’activités devant aboutir à l’élaboration d’un rapport alternatif sur le processus MAEP et devant aborder certains aspects importants de la gouvernance en Côte d’Ivoire.
Dans cette perspective, la CSC MAEP a organisé le mardi 27 mars, dans les locaux de l’OIDH (Observatoire ivoirien des droits de l’homme), une causerie-débat avec comme principal invité le Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP. Cette rencontre qui a connu la participation de plusieurs Organisations de la société civile dont l’ADJL, la POECI, la LIDHO, le Centre ESD et l’OIDH, a permis de présenter l’évolution du processus national MAEP et les évolutions du rapport alternatif envisagé par la Société civile.
Au terme des différents échanges qui ont meublé cette causerie-débat, la Société civile a insisté sur le fait que le MAEP ne soit pas véritablement connu de l’opinion nationale ivoirienne et qu’il faut un minimum de temps à la Société civile pour analyser de façon efficiente et collégiale, le rapport du MAEP qui présente 1000 pages. Ce rapport présente également certaines insuffisances qui selon M. Eric Aimé Semien, Président de l’OIDH, sont entre autres , relatives au manque de liberté d’expression et de manifestation, à la réforme de la justice, à la réforme du code pénale, aux questions de détention et de garde à vue, aux détenus politiques, à la CEI, à l’Arrêt de la cour Africaine de justice.
« Le rapport aborde beaucoup de questions mais peut être qu’on peut aller plus loin. La Société civile a participé certes, mais fort malheureusement nous aurions aimé participer beaucoup plus. Cela n’exclut pas que nous ayons un droit de regard », a indiqué M. Eric Aimé Semien.
En outre, le Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP, a convenu que ce soit normal que la Société civile se prononce dans la logique des choses sur l’état de la gouvernance et sur le rapport du MAEP.
« Nous sommes ouverts à des échanges. Le plus important, c’est de faire en sorte que les réformes puissent être initiées pour pouvoir améliorer la gouvernance en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en Charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP.
Mis en place par les chefs d’Etat et de Gouvernements africains en 2003, le MAEP a connu l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2015 avec la mise en place d’une Commission nationale (CN MAEP).
JOB
En outre, les directives du MAEP indiquent clairement que les Organisations de la société civile (OSC) sont une partie prenante importante au processus. Fort de ce partenariat, la Coalition de la société civile pour le MAEP (CSC MAEP) a initié une série d’activités devant aboutir à l’élaboration d’un rapport alternatif sur le processus MAEP et devant aborder certains aspects importants de la gouvernance en Côte d’Ivoire.
Dans cette perspective, la CSC MAEP a organisé le mardi 27 mars, dans les locaux de l’OIDH (Observatoire ivoirien des droits de l’homme), une causerie-débat avec comme principal invité le Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP. Cette rencontre qui a connu la participation de plusieurs Organisations de la société civile dont l’ADJL, la POECI, la LIDHO, le Centre ESD et l’OIDH, a permis de présenter l’évolution du processus national MAEP et les évolutions du rapport alternatif envisagé par la Société civile.
Au terme des différents échanges qui ont meublé cette causerie-débat, la Société civile a insisté sur le fait que le MAEP ne soit pas véritablement connu de l’opinion nationale ivoirienne et qu’il faut un minimum de temps à la Société civile pour analyser de façon efficiente et collégiale, le rapport du MAEP qui présente 1000 pages. Ce rapport présente également certaines insuffisances qui selon M. Eric Aimé Semien, Président de l’OIDH, sont entre autres , relatives au manque de liberté d’expression et de manifestation, à la réforme de la justice, à la réforme du code pénale, aux questions de détention et de garde à vue, aux détenus politiques, à la CEI, à l’Arrêt de la cour Africaine de justice.
« Le rapport aborde beaucoup de questions mais peut être qu’on peut aller plus loin. La Société civile a participé certes, mais fort malheureusement nous aurions aimé participer beaucoup plus. Cela n’exclut pas que nous ayons un droit de regard », a indiqué M. Eric Aimé Semien.
En outre, le Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP, a convenu que ce soit normal que la Société civile se prononce dans la logique des choses sur l’état de la gouvernance et sur le rapport du MAEP.
« Nous sommes ouverts à des échanges. Le plus important, c’est de faire en sorte que les réformes puissent être initiées pour pouvoir améliorer la gouvernance en Côte d’Ivoire », a-t-il déclaré.
Prof Lath Yedo Sebatien, Commissaire en Charge de la thématique démocratie et gouvernance politique à la CN MAEP.
Mis en place par les chefs d’Etat et de Gouvernements africains en 2003, le MAEP a connu l’adhésion de la Côte d’Ivoire en 2015 avec la mise en place d’une Commission nationale (CN MAEP).
JOB