Les activités de l’Observatoire de Recherche en Environnement de Nambékaha (OREN) ont été officiellement lancées lors d’un atelier tenu ce jeudi 26 avril, à l’université Péléforo Gon Coulibaly (UPGC) de Korhogo.
Site d’étude scientifique des phénomènes environnementaux, l’observatoire qui est un projet pilote a été mis en place dans le cadre du volet 2 du programme Appui à la Modernisation et à la Réforme des Universités et Grandes et écoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI2) bénéficie d’un financement de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’accompagnement de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
L’OREN s’inscrit également dans le cadre des réformes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique puisque les responsables et les acteurs du système de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d’Ivoire ont émis le vœu de voir développer un écosystème de référence en matière de moyens communautaires (Centre National de Calcul, Centre National d’Analyse, Observatoires de recherche).
Il vise à mettre à la disposition de la communauté scientifique, et particulièrement des enseignants-chercheurs de l’UPGC, un ensemble de données et d’informations sur l’environnement et les ressources naturelles afin de contribuer au développement durable en aidant à la prise de décision à plusieurs niveaux et dans différents secteurs.
L’OREN doit être un dispositif fédérateur dont la mise en place exige des concertations avec la communauté scientifique pour obtenir l’adhésion de toutes les compétences nécessaires à son animation » a expliqué le Pr. Assane Thiam, Directeur de Cabinet au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour lui, cet observatoire va renforcer les partenariats franco-ivoiriens dans le domaine de la recherche et l’intégration régionale des équipes de recherche afin de créer une véritable dynamique de développement de la recherche en Côte d’Ivoire
« La mise en place d’un observatoire de recherche s’explique par le fait que les observations régulières sur de longues périodes ont été et apparaissent de plus en plus comme un dispositif incontournable d’accompagnement de la recherche et aussi une réponse à des engagements contractuels envers l’État » a déclaré le président de l’UPGC, Pr Coulibaly Adama, présentant le site de Nambékaha comme étant un écosystème particulier formant une mosaïque culture – savane – forêt claire relativement épargnée de la surexploitation et réaffirmé l’ambition de la jeune université qu’il dirige d’apporter sa contribution à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire.
Il a par ailleurs exprimé son ambition de valoriser cet écosystème en y développant l’écotourisme et en réhabilitant, au bénéfice de la population riveraine, 200 étangs piscicoles abandonnés sur place.
Au nom de l’IRD, son Représentant délégué, Dr Jean-Marc Hougard, s’est un peu désolé du fait que depuis juillet 2015, une convention lie l’IRD à l’UPGC portant sur une collaboration en matière de recherche appliquée et d’appuis au développement des filières agricoles, mais ce n’est que maintenant que le projet voit le jour ;il a donc promis que son organisation sera plus présente désormais.
La Côte d’Ivoire est à pied-œuvre pour installer trois de ses plus importants observatoires. Le premier est le Centre national de calcul de la Côte d’Ivoire (CNC-CI).
Des experts venus de la France, de l’Egypte, du Burkina Faso et des différentes universités ivoiriennes ont pris part à cet atelier de deux jours, qui verra la tenue de la première réunion du comité scientifique chargé d’affiner les thématiques de recherche et d’actualiser la programmation des activités de la première année d’activité.
Elisée B.
Site d’étude scientifique des phénomènes environnementaux, l’observatoire qui est un projet pilote a été mis en place dans le cadre du volet 2 du programme Appui à la Modernisation et à la Réforme des Universités et Grandes et écoles de Côte d’Ivoire (AMRUGE-CI2) bénéficie d’un financement de l’Agence Française de Développement (AFD) et de l’accompagnement de l’Institut de Recherche pour le Développement (IRD).
L’OREN s’inscrit également dans le cadre des réformes de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique puisque les responsables et les acteurs du système de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique de Côte d’Ivoire ont émis le vœu de voir développer un écosystème de référence en matière de moyens communautaires (Centre National de Calcul, Centre National d’Analyse, Observatoires de recherche).
Il vise à mettre à la disposition de la communauté scientifique, et particulièrement des enseignants-chercheurs de l’UPGC, un ensemble de données et d’informations sur l’environnement et les ressources naturelles afin de contribuer au développement durable en aidant à la prise de décision à plusieurs niveaux et dans différents secteurs.
L’OREN doit être un dispositif fédérateur dont la mise en place exige des concertations avec la communauté scientifique pour obtenir l’adhésion de toutes les compétences nécessaires à son animation » a expliqué le Pr. Assane Thiam, Directeur de Cabinet au ministère de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique.
Pour lui, cet observatoire va renforcer les partenariats franco-ivoiriens dans le domaine de la recherche et l’intégration régionale des équipes de recherche afin de créer une véritable dynamique de développement de la recherche en Côte d’Ivoire
« La mise en place d’un observatoire de recherche s’explique par le fait que les observations régulières sur de longues périodes ont été et apparaissent de plus en plus comme un dispositif incontournable d’accompagnement de la recherche et aussi une réponse à des engagements contractuels envers l’État » a déclaré le président de l’UPGC, Pr Coulibaly Adama, présentant le site de Nambékaha comme étant un écosystème particulier formant une mosaïque culture – savane – forêt claire relativement épargnée de la surexploitation et réaffirmé l’ambition de la jeune université qu’il dirige d’apporter sa contribution à la recherche scientifique en Côte d’Ivoire.
Il a par ailleurs exprimé son ambition de valoriser cet écosystème en y développant l’écotourisme et en réhabilitant, au bénéfice de la population riveraine, 200 étangs piscicoles abandonnés sur place.
Au nom de l’IRD, son Représentant délégué, Dr Jean-Marc Hougard, s’est un peu désolé du fait que depuis juillet 2015, une convention lie l’IRD à l’UPGC portant sur une collaboration en matière de recherche appliquée et d’appuis au développement des filières agricoles, mais ce n’est que maintenant que le projet voit le jour ;il a donc promis que son organisation sera plus présente désormais.
La Côte d’Ivoire est à pied-œuvre pour installer trois de ses plus importants observatoires. Le premier est le Centre national de calcul de la Côte d’Ivoire (CNC-CI).
Des experts venus de la France, de l’Egypte, du Burkina Faso et des différentes universités ivoiriennes ont pris part à cet atelier de deux jours, qui verra la tenue de la première réunion du comité scientifique chargé d’affiner les thématiques de recherche et d’actualiser la programmation des activités de la première année d’activité.
Elisée B.