« Les idéologies politiques à l’épreuve de l’exercice du pouvoir », voici le thème de la conférence débat, animée par des jeunes, à l’occasion de la quatrième édition du café PYPA (Program for young politicians in Africa) qui s’est déroulée dans l’après-midi du jeudi 31 mai 2018, à la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté.
Le concept de café PYPA est une rencontre mensuelle autour de thématiques relatives à la formation et au renforcement des capacités des jeunes en matière de politique.
Est-ce qu’en Afrique, il y a des idéologies politiques qui sont appliquées pendant l’exercice du pouvoir ? La quête de réponse à cette question a fait appel à l’intervention de quatre jeunes dont un politologue, Anvo Kévin qui à travers l’historique et la définition des différents termes du terme, a permis à l’assistance d’avoir une appréhension commune.
Dans son argumentaire, il a sondé la piste de la spécificité des idéologies politiques des pays africains, à savoir s’il existerait une idéologie politique propre à l’Afrique. Il a fini par poser le constat du fait qu’en Afrique, il y a un emprunt de notion d’idéologie politique parce que dans la réalité, sur le terrain, les pays africains n’appliquent pas correctement la démocratie ou tout autre choix politique. Cela se justifie, selon lui par des facteurs endogènes tels que le statut de sous développement avec des économies embryonnaires, la marque du colonialisme, la fragilité de l’Etat nation avec une multiplicité de groupe ethniques vivant avec des intérêts divergents, etc.…
Après le politologue, trois autres représentants de jeunesse de partis politiques se sont relayés au perron pour expliquer l’idéologie politique des partis dont ils sont issus. Ce sont nommément Mariette Konan du PDCI RDA qui, a révélé que l’idéologie politique du PDCI RDA prend sa source dans le libéralisme, le conservatisme et le populisme inculquées par Félix Houphouët-Boigny. Seri Marchal du FPI, s’est appuyé sur l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire par lequel son parti qui a fait du socialisme son idéologie, s’est révélé. Quant à Diaby Vassiriki du RDR, il a expliqué que le lien entre le RDR et le libéralisme qui est son idéologie, est un lien historique et l’œuvre d’Alassane Ouattara.
A la synthèse de toutes ces interventions, l’Assistant programme de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, M. Magloire N’Dehi a convenu avec l’auditoire de l’existence du paradoxe de l’idéologie politique face à l’exercice du pouvoir en Afrique.
Cependant, ce n’est pas un cas spécifique à l’Afrique. C’est un cas global et qui inquiète parfois les grandes démocraties. Les régimes épousent des idéologies politiques bien définies, mais qu’est ce qui plombe leur application ?
Selon lui, il faut donc poser le débat et lever les barrières afin d’améliorer l’exercice de la démocratie qui passe par une culture et une éducation politique de la masse. La jeunesse qui dans le futur sera à l’épreuve du pouvoir, est ce qu’elle va gouverner avec ou sans idéologie politique?
Tout en rappelant celle de la Fondation Friedrich Naumann qui épouse le libéralisme pour des libertés politiques, économiques et sociales, Magloire N’Dehi a encouragé les initiateurs du café PYPA et suggère qu’il faut capitaliser les idées et les thèmes traités au cours de ses rencontres pour servir de document stratégique d’orientation pour ces jeunes leaders politiques de demain.
JOB
Le concept de café PYPA est une rencontre mensuelle autour de thématiques relatives à la formation et au renforcement des capacités des jeunes en matière de politique.
Est-ce qu’en Afrique, il y a des idéologies politiques qui sont appliquées pendant l’exercice du pouvoir ? La quête de réponse à cette question a fait appel à l’intervention de quatre jeunes dont un politologue, Anvo Kévin qui à travers l’historique et la définition des différents termes du terme, a permis à l’assistance d’avoir une appréhension commune.
Dans son argumentaire, il a sondé la piste de la spécificité des idéologies politiques des pays africains, à savoir s’il existerait une idéologie politique propre à l’Afrique. Il a fini par poser le constat du fait qu’en Afrique, il y a un emprunt de notion d’idéologie politique parce que dans la réalité, sur le terrain, les pays africains n’appliquent pas correctement la démocratie ou tout autre choix politique. Cela se justifie, selon lui par des facteurs endogènes tels que le statut de sous développement avec des économies embryonnaires, la marque du colonialisme, la fragilité de l’Etat nation avec une multiplicité de groupe ethniques vivant avec des intérêts divergents, etc.…
Après le politologue, trois autres représentants de jeunesse de partis politiques se sont relayés au perron pour expliquer l’idéologie politique des partis dont ils sont issus. Ce sont nommément Mariette Konan du PDCI RDA qui, a révélé que l’idéologie politique du PDCI RDA prend sa source dans le libéralisme, le conservatisme et le populisme inculquées par Félix Houphouët-Boigny. Seri Marchal du FPI, s’est appuyé sur l’avènement du multipartisme en Côte d’Ivoire par lequel son parti qui a fait du socialisme son idéologie, s’est révélé. Quant à Diaby Vassiriki du RDR, il a expliqué que le lien entre le RDR et le libéralisme qui est son idéologie, est un lien historique et l’œuvre d’Alassane Ouattara.
A la synthèse de toutes ces interventions, l’Assistant programme de la Fondation Friedrich Naumann pour la Liberté, M. Magloire N’Dehi a convenu avec l’auditoire de l’existence du paradoxe de l’idéologie politique face à l’exercice du pouvoir en Afrique.
Cependant, ce n’est pas un cas spécifique à l’Afrique. C’est un cas global et qui inquiète parfois les grandes démocraties. Les régimes épousent des idéologies politiques bien définies, mais qu’est ce qui plombe leur application ?
Selon lui, il faut donc poser le débat et lever les barrières afin d’améliorer l’exercice de la démocratie qui passe par une culture et une éducation politique de la masse. La jeunesse qui dans le futur sera à l’épreuve du pouvoir, est ce qu’elle va gouverner avec ou sans idéologie politique?
Tout en rappelant celle de la Fondation Friedrich Naumann qui épouse le libéralisme pour des libertés politiques, économiques et sociales, Magloire N’Dehi a encouragé les initiateurs du café PYPA et suggère qu’il faut capitaliser les idées et les thèmes traités au cours de ses rencontres pour servir de document stratégique d’orientation pour ces jeunes leaders politiques de demain.
JOB