Dans une décision en date du 15 mai 2018, le directeur général des douanes, le colonel-major Da Pierre Alphonse a annoncé le démarrage d’une phase de recherche de véhicules frauduleusement dédouanés à partir du 1er juillet 2018.
Au cours d’une conférence de presse, le mercredi 13 juin 2018 dans un hôtel à Abidjan-Plateau, Tapé Mambo Lucien, président de la Plateforme de la société civile ivoirienne et Marius Comoé se sont opposés à cette décision et ont demandé sa suspension pure et simple.
« La Côte d’Ivoire appartient d’abord aux usagers de l’administration publique, et non au gouvernement. Le colonel-major Da Pierre est directeur général des douanes, parce que nous avons élu le Président Alassane Ouattara qui l’a nommé. Pourquoi traquer l’usager quand ses services ont été incriminés dans une affaire d’une telle envergure ? Nous recommandons au gouvernement la suspension de la mesure de la direction générale des douanes qui prend effet le 1er juillet 2018, la suspension provisoire des structures mises en cause dans le processus de dédouanement des véhicules en Côte d’Ivoire, la mise en place par l’État d’une structure provisoire de dédouanement des véhicules, la mise en place d’un comité interministériel pour débattre de la nouvelle monture de la structure qui aura à charge le dédouanement des véhicules en Côte d’Ivoire, et la libération provisoire de tous les détenus dans cette affaire. À l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, nous recommandons la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la fraude au Guichet unique automobile qui déterminera les responsabilités et permettra à l’État de prendre des mesures », a fait savoir Marius Comoé, président de l’Observatoire national des organisations des consommateurs (ONOC)
Dans la même veine, Tapé Mambo Lucien a exprimé sa préoccupation face aux problèmes que peut créer la décision du directeur général des douanes : « L’exécution de la décision du Dg des douanes peut créer des problèmes et pour les éviter, nous demandons à l’État de prendre des mesures conservatoires, dont la suspension de la note d’information du 15 mai 2018 relative à la recherche des véhicules immatriculés non dédouanés. Il ne s’agit pas de 2. 000 véhicules, mais de 20. 000 véhicules non dédouanés (…) C’est l’administration publique qui est le problème et non les usagers ou les transitaires ».
OD
Au cours d’une conférence de presse, le mercredi 13 juin 2018 dans un hôtel à Abidjan-Plateau, Tapé Mambo Lucien, président de la Plateforme de la société civile ivoirienne et Marius Comoé se sont opposés à cette décision et ont demandé sa suspension pure et simple.
« La Côte d’Ivoire appartient d’abord aux usagers de l’administration publique, et non au gouvernement. Le colonel-major Da Pierre est directeur général des douanes, parce que nous avons élu le Président Alassane Ouattara qui l’a nommé. Pourquoi traquer l’usager quand ses services ont été incriminés dans une affaire d’une telle envergure ? Nous recommandons au gouvernement la suspension de la mesure de la direction générale des douanes qui prend effet le 1er juillet 2018, la suspension provisoire des structures mises en cause dans le processus de dédouanement des véhicules en Côte d’Ivoire, la mise en place par l’État d’une structure provisoire de dédouanement des véhicules, la mise en place d’un comité interministériel pour débattre de la nouvelle monture de la structure qui aura à charge le dédouanement des véhicules en Côte d’Ivoire, et la libération provisoire de tous les détenus dans cette affaire. À l’Assemblée nationale de Côte d’Ivoire, nous recommandons la mise en place d’une commission d’enquête parlementaire sur la fraude au Guichet unique automobile qui déterminera les responsabilités et permettra à l’État de prendre des mesures », a fait savoir Marius Comoé, président de l’Observatoire national des organisations des consommateurs (ONOC)
Dans la même veine, Tapé Mambo Lucien a exprimé sa préoccupation face aux problèmes que peut créer la décision du directeur général des douanes : « L’exécution de la décision du Dg des douanes peut créer des problèmes et pour les éviter, nous demandons à l’État de prendre des mesures conservatoires, dont la suspension de la note d’information du 15 mai 2018 relative à la recherche des véhicules immatriculés non dédouanés. Il ne s’agit pas de 2. 000 véhicules, mais de 20. 000 véhicules non dédouanés (…) C’est l’administration publique qui est le problème et non les usagers ou les transitaires ».
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