Abidjan (Côte d’Ivoire) - En visite sur des ouvrages d’assainissement et des bassins d’orage à Marcory et Koumassi, des communes voisines dans le Sud d’Abidjan, le ministre ivoirien de la Construction Isaac Dé, a prévenu vendredi que les emprises sur les réseaux de drainage seront « libérés » et « sans exception ».
« On le fera jusqu’au bout, tous les ouvrages seront libérés en termes d’emprise et sans exception. Je suis ferme là-dessus, ça sera libéré », a déclaré à la presse le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanise, au terme de la visite.
Au Canal d’Anoumabo, première étape de la visite, des travaux énormes d’assainissement sont en cours. Et ce, depuis avril 2018. Ces aménagements devraient permettre de dégager sur une distance de 5 kilomètres « 600.000 mètres cubes de déchets dans le canal ».
M. Isaac Dé a déploré que les riverains y jette des ordures et même des carcasses de congélateur, empêchant l’écoulement des eaux de pluie. Il a faut remarquer que l’assainissement « repose aussi sur l’engagement des populations » qu’ il a appelé au civisme et à des comportements nouveaux.
Il a ensuite visité les travaux de l’exécutoire de Koumassi Camp commando et Sicogi 1. Ces exécutoires permettent notamment de récupérer les eaux usées des différents quartiers par des dalots et de les faire suivre par un cheval jusqu’à la lagune.
L’emprise, permettant aux agents de pouvoir curer le canal, devrait avoir une distance de sécurité de « 15 mètres minimum pour permettre aux engins de manœuvrer », a souligné M. Isaac Dé, ajoutant « on va dégager les populations (autour), elles iront ailleurs pour s’installer ».
Cette visite intervient suite aux pluies diluviennes survenues à Abidjan les 18 et 19 juin et qui ont fait 18 morts. A l’Intérieur du pays, l’on dénombre deux personnes tuées, soit un total de 20 morts, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées dans les bassins d’orages de drainage.
Le gouvernement a également décidé le déguerpissement de toutes les personnes vivant dans les zones à risques et le curage systématique de tous les canaux, notamment dans les quartiers immédiatement à risques. En application de ces mesures, le ministère a entamé depuis le 23 juin 2018 la démolition des bâtiments situés dans les bassins d’orage et sur les réseaux d’assainissement.
La commune de Koumassi, elle, est située sur un plateau constitué essentiellement de remblais et dont la nappe phréatique est à fleur de sol, représentant un environnement problématique avec les inondations récurrentes. Pour résoudre ce problème, l’Etat a engagé des travaux sur le canal d‘Anoumabo qui relie la commune de Koumassi.
Les travaux du Canal d’Anoumabo se chiffrent à « 7 milliards Fcfa, ils s’étendent sur 12 mois et sont réalisés à ce jour à 40% ». Ces travaux concernent l’ouverture du chenal de 30 mètres de large, sur un trajet d’environ 5 km afin de dégager les déchets et faciliter l’écoulement des eaux de pluie.
L’ensemble des investissements concernant les assainissements est estimé « entre 12 et 18 milliards de Fcfa », selon le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, qui indique que les travaux ont commencé depuis six mois et devraient s’étendre « jusqu’à mi-2019 ».
AP/ls
« On le fera jusqu’au bout, tous les ouvrages seront libérés en termes d’emprise et sans exception. Je suis ferme là-dessus, ça sera libéré », a déclaré à la presse le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanise, au terme de la visite.
Au Canal d’Anoumabo, première étape de la visite, des travaux énormes d’assainissement sont en cours. Et ce, depuis avril 2018. Ces aménagements devraient permettre de dégager sur une distance de 5 kilomètres « 600.000 mètres cubes de déchets dans le canal ».
M. Isaac Dé a déploré que les riverains y jette des ordures et même des carcasses de congélateur, empêchant l’écoulement des eaux de pluie. Il a faut remarquer que l’assainissement « repose aussi sur l’engagement des populations » qu’ il a appelé au civisme et à des comportements nouveaux.
Il a ensuite visité les travaux de l’exécutoire de Koumassi Camp commando et Sicogi 1. Ces exécutoires permettent notamment de récupérer les eaux usées des différents quartiers par des dalots et de les faire suivre par un cheval jusqu’à la lagune.
L’emprise, permettant aux agents de pouvoir curer le canal, devrait avoir une distance de sécurité de « 15 mètres minimum pour permettre aux engins de manœuvrer », a souligné M. Isaac Dé, ajoutant « on va dégager les populations (autour), elles iront ailleurs pour s’installer ».
Cette visite intervient suite aux pluies diluviennes survenues à Abidjan les 18 et 19 juin et qui ont fait 18 morts. A l’Intérieur du pays, l’on dénombre deux personnes tuées, soit un total de 20 morts, ce qui a amené le gouvernement à engager la destruction des constructions réalisées dans les bassins d’orages de drainage.
Le gouvernement a également décidé le déguerpissement de toutes les personnes vivant dans les zones à risques et le curage systématique de tous les canaux, notamment dans les quartiers immédiatement à risques. En application de ces mesures, le ministère a entamé depuis le 23 juin 2018 la démolition des bâtiments situés dans les bassins d’orage et sur les réseaux d’assainissement.
La commune de Koumassi, elle, est située sur un plateau constitué essentiellement de remblais et dont la nappe phréatique est à fleur de sol, représentant un environnement problématique avec les inondations récurrentes. Pour résoudre ce problème, l’Etat a engagé des travaux sur le canal d‘Anoumabo qui relie la commune de Koumassi.
Les travaux du Canal d’Anoumabo se chiffrent à « 7 milliards Fcfa, ils s’étendent sur 12 mois et sont réalisés à ce jour à 40% ». Ces travaux concernent l’ouverture du chenal de 30 mètres de large, sur un trajet d’environ 5 km afin de dégager les déchets et faciliter l’écoulement des eaux de pluie.
L’ensemble des investissements concernant les assainissements est estimé « entre 12 et 18 milliards de Fcfa », selon le ministre de la Construction, du logement, de l’assainissement et de l’urbanisme, qui indique que les travaux ont commencé depuis six mois et devraient s’étendre « jusqu’à mi-2019 ».
AP/ls