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A l’occasion du premier sommet Climate Chance-Afrique 2018 qui s’est tenu les 28 et 29 juin 2018, à Abidjan, qui a rassemblé les acteurs non-étatiques africains dans leur diversité pour renforcer les synergies entre acteurs, et faire un d’étape sur l’action climatique non-étatique en Afrique, nous vous livrons ci-dessous l’essentiel de la déclaration pondue après 48 heures de travaux :
« Réunis à Abidjan, les 28 et 29 juin 2018 à l’occasion du premier sommet Climate Chance Afrique, les acteurs non-étatiques présents (gouvernements locaux, entreprises, associations de jeunes, de femmes, ONG environnementales et de développement, représentants des peuples autochtones, chercheurs…), ont affirmé ensemble leur engagement et leurs priorités pour lutter contre le dérèglement climatique sur le continent africain.
Ils soulignent tout d’abord leur volonté de renforcer leurs propres actions, en se rassemblant par grandes thématiques, et en cherchant collectivement autour des thèmes clés que : Accès aux financements climat, Education & la formation, Amélioration durable des villes africaines, Plans climat territoriaux, Agricultures et déforestation (incluant dégradation des terres et désertisation), Accès à l’énergie et l’efficacité énergétique, Mobilité durable, Adaptation et eau, Bâtiments et construction durables, Filières durables.
Ainsi, les feuilles de route sectorielles discutées collectivement à Abidjan fournissent un cadre pour ce travail collectif, avec un agenda pour le renforcement de l’action et des objectifs à court et moyen terme. Réussir à s’accorder entre acteurs non-étatiques dans leur diversité, sur cette stratégie commune par secteur est un acquis important de la rencontre d’Abidjan, et les acteurs présents prennent l’engagement de s’impliquer dans la mise en œuvre de ces feuilles de route, de les élargir à d’autres partenaires.
Ce travail collectif s’inscrit dans les principes et priorités de la déclaration d’Agadir, adoptée lors du Sommet Climate Chance de Septembre 2017, qui représente à ce jour la déclaration la plus largement signée, à l’échelle mondiale, par les acteurs non-étatiques dans leur diversité. . Nous y soulignions notamment le lien indissociable entre les enjeux du climat et du développement, et la nécessité de répondre à ces deux défis.
Le sommet Africités de Marrakech (fin Novembre 2018) sera l’occasion d’un premier point d’étage sur ce travail collectif, et nous proposons à la CCNUCC, animatrice du partenariat de Marrakech, d’associer lors de ces prochaines réunions sur l’agenda de l’action, les structures animant ces coalitions africaines. Nous demandons aussi aux Champions du climat de rendre compte de cette mobilisation africaine dans la synthèse finale des dialogues de Talanoa, dont le Sommet d’Abidjan aura représenté une des principales rencontres sur le continent africain.
Plusieurs priorités pour l’action ont été identifiées :
- Le renforcement des stratégies territoriales
- L’accès facilité au financement pour les acteurs non-étatiques
- L’intégration du genre dans les politiques publiques
- Les jeunes constituent le monde de demain
- La priorité de l’éducation et à la formation pour préparer aux métiers de demain permettant de faire face au défi climatique
- La prise en compte des enjeux d’adaptation
- La nécessité d’une réelle stratégie collective et de plate-forme d’échange sur les données disponibles pour mesurer l’évolution des émissions de gaz à effet de serre des territoires et pays africains
Le sommet d’Abidjan n’est qu’une étape dans le rehaussement de l’action sur le continent africain, la mobilisation et la formation des acteurs, l’accès renforcé aux financements. Il aura montré, dans un cadre de co-construction, la capacité des acteurs à travailler ensemble, à construire une stratégie dans la durée pour répondre à ce défi majeur pour l’avenir du continent.
JOB avec Climate Chance Afrique 2018
« Réunis à Abidjan, les 28 et 29 juin 2018 à l’occasion du premier sommet Climate Chance Afrique, les acteurs non-étatiques présents (gouvernements locaux, entreprises, associations de jeunes, de femmes, ONG environnementales et de développement, représentants des peuples autochtones, chercheurs…), ont affirmé ensemble leur engagement et leurs priorités pour lutter contre le dérèglement climatique sur le continent africain.
Ils soulignent tout d’abord leur volonté de renforcer leurs propres actions, en se rassemblant par grandes thématiques, et en cherchant collectivement autour des thèmes clés que : Accès aux financements climat, Education & la formation, Amélioration durable des villes africaines, Plans climat territoriaux, Agricultures et déforestation (incluant dégradation des terres et désertisation), Accès à l’énergie et l’efficacité énergétique, Mobilité durable, Adaptation et eau, Bâtiments et construction durables, Filières durables.
Ainsi, les feuilles de route sectorielles discutées collectivement à Abidjan fournissent un cadre pour ce travail collectif, avec un agenda pour le renforcement de l’action et des objectifs à court et moyen terme. Réussir à s’accorder entre acteurs non-étatiques dans leur diversité, sur cette stratégie commune par secteur est un acquis important de la rencontre d’Abidjan, et les acteurs présents prennent l’engagement de s’impliquer dans la mise en œuvre de ces feuilles de route, de les élargir à d’autres partenaires.
Ce travail collectif s’inscrit dans les principes et priorités de la déclaration d’Agadir, adoptée lors du Sommet Climate Chance de Septembre 2017, qui représente à ce jour la déclaration la plus largement signée, à l’échelle mondiale, par les acteurs non-étatiques dans leur diversité. . Nous y soulignions notamment le lien indissociable entre les enjeux du climat et du développement, et la nécessité de répondre à ces deux défis.
Le sommet Africités de Marrakech (fin Novembre 2018) sera l’occasion d’un premier point d’étage sur ce travail collectif, et nous proposons à la CCNUCC, animatrice du partenariat de Marrakech, d’associer lors de ces prochaines réunions sur l’agenda de l’action, les structures animant ces coalitions africaines. Nous demandons aussi aux Champions du climat de rendre compte de cette mobilisation africaine dans la synthèse finale des dialogues de Talanoa, dont le Sommet d’Abidjan aura représenté une des principales rencontres sur le continent africain.
Plusieurs priorités pour l’action ont été identifiées :
- Le renforcement des stratégies territoriales
- L’accès facilité au financement pour les acteurs non-étatiques
- L’intégration du genre dans les politiques publiques
- Les jeunes constituent le monde de demain
- La priorité de l’éducation et à la formation pour préparer aux métiers de demain permettant de faire face au défi climatique
- La prise en compte des enjeux d’adaptation
- La nécessité d’une réelle stratégie collective et de plate-forme d’échange sur les données disponibles pour mesurer l’évolution des émissions de gaz à effet de serre des territoires et pays africains
Le sommet d’Abidjan n’est qu’une étape dans le rehaussement de l’action sur le continent africain, la mobilisation et la formation des acteurs, l’accès renforcé aux financements. Il aura montré, dans un cadre de co-construction, la capacité des acteurs à travailler ensemble, à construire une stratégie dans la durée pour répondre à ce défi majeur pour l’avenir du continent.
JOB avec Climate Chance Afrique 2018
