Un atelier de validation du «Plan d’actions Cocoa Life» dans le cadre de l’initiative Cacao et Forêts, s’est tenu à Abidjan ce mardi 11 septembre 2018.
Il s’agit pour le programme qui vise essentiellement à lutter contre la déforestation liée à la Cacaoculture dans le pays de développer une feuille mise en oeuvre avec l’ensemble des traders et des partenaires technique de Cocoa Life.
«L’objectif est de voir avec les coopératives, les exportateurs avec lesquels on travaille, mais aussi les autorités pour limiter la déforestation dans les bassins producteurs de cacao de Côte d’Ivoire (...) Nous avons eu le 1er atelier en mars avec les partenaires pour présenter le cadre utilisé pour ce plan d’actions. Entre temps, des réunions ont eu lieu pour travailler dessus, aujourd’hui il s’agit de valider les actions de ce plan dont la reforestation, la formation de planteurs de cacao en bonne pratique environnementale, la distribution de plants » explique Cédric Van Cutsen, le directeur des opérations de Cocoa Life.
Pour M’Balo N’diaye, le directeur-pays du programme Cocoa Life, le projet mis en place depuis plus d’un an dans la région de la Nawa porte ses fruits : " Nous avons commencé à mettre en place des modèles de culture de cacao sans déforestation depuis plus d’un an. On teste dans la région de la Nawa avec plus de 5000 planteurs impliqués et une vingtaine de communautés. C’est ce modèle qui aujourd’hui produit des résultats et que nous voulons dupliquer dans toute la boucle du cacao" a-t-il souligné.
Selon lui, « pour faire une cacacoculture sans détruire la forêt il faut faire une cartographie des zones forestières et des bassins d’approvisionnement en matière en cacao, c’est cela qui permet de déterminer si on est dans une zone à risques. Lorsque c’est le cas, on se retire alors et on développe des programmes pour reboiser », ajoutant que cela se fait en concertation avec les communautés sur place et les autorités de l’Etat.
Le programme dénommé Cocoa Life, mis en œuvre par Mondelez International et qui vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés productrices de cacao et inspirer une nouvelle génération de cacaoculteurs repose sur cinq composantes qui soutiennent chacune, les objectifs de lutte contre la déforestation. Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.
Plusieurs initiatives dont le mécanisme international REDD+, né en 2005 pour l’atténuation des changements climatiques sont en cours dans le pays pour restaurer ce couvert forestier.
Le mécanisme REDD+ vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.
La couverture forestière de la Côte d’Ivoire est passée d’après le BNETD de 16 millions d’ha au début du 20e siècle à 3,4 ha en 2015. L’agriculture est la principale cause de la déforestation en Côte d’Ivoire (62%) avec à la tête la culture du cacao, épine dorsale de l’économie ivoirienne.
Atapointe
Il s’agit pour le programme qui vise essentiellement à lutter contre la déforestation liée à la Cacaoculture dans le pays de développer une feuille mise en oeuvre avec l’ensemble des traders et des partenaires technique de Cocoa Life.
«L’objectif est de voir avec les coopératives, les exportateurs avec lesquels on travaille, mais aussi les autorités pour limiter la déforestation dans les bassins producteurs de cacao de Côte d’Ivoire (...) Nous avons eu le 1er atelier en mars avec les partenaires pour présenter le cadre utilisé pour ce plan d’actions. Entre temps, des réunions ont eu lieu pour travailler dessus, aujourd’hui il s’agit de valider les actions de ce plan dont la reforestation, la formation de planteurs de cacao en bonne pratique environnementale, la distribution de plants » explique Cédric Van Cutsen, le directeur des opérations de Cocoa Life.
Pour M’Balo N’diaye, le directeur-pays du programme Cocoa Life, le projet mis en place depuis plus d’un an dans la région de la Nawa porte ses fruits : " Nous avons commencé à mettre en place des modèles de culture de cacao sans déforestation depuis plus d’un an. On teste dans la région de la Nawa avec plus de 5000 planteurs impliqués et une vingtaine de communautés. C’est ce modèle qui aujourd’hui produit des résultats et que nous voulons dupliquer dans toute la boucle du cacao" a-t-il souligné.
Selon lui, « pour faire une cacacoculture sans détruire la forêt il faut faire une cartographie des zones forestières et des bassins d’approvisionnement en matière en cacao, c’est cela qui permet de déterminer si on est dans une zone à risques. Lorsque c’est le cas, on se retire alors et on développe des programmes pour reboiser », ajoutant que cela se fait en concertation avec les communautés sur place et les autorités de l’Etat.
Le programme dénommé Cocoa Life, mis en œuvre par Mondelez International et qui vise à améliorer les moyens de subsistance des communautés productrices de cacao et inspirer une nouvelle génération de cacaoculteurs repose sur cinq composantes qui soutiennent chacune, les objectifs de lutte contre la déforestation. Selon une étude, la couverture forestière ivoirienne est passée de 16 millions d’hectares dans les années 1960 à 3,4 millions d’hectares en 2015.
Plusieurs initiatives dont le mécanisme international REDD+, né en 2005 pour l’atténuation des changements climatiques sont en cours dans le pays pour restaurer ce couvert forestier.
Le mécanisme REDD+ vise à fournir des rémunérations aux pays en développement pour la réduction des émissions de gaz à effet de serre résultant de leurs activités de lutte contre la déforestation et la dégradation des forêts, pour la conservation et la gestion durable de leurs forêts.
La couverture forestière de la Côte d’Ivoire est passée d’après le BNETD de 16 millions d’ha au début du 20e siècle à 3,4 ha en 2015. L’agriculture est la principale cause de la déforestation en Côte d’Ivoire (62%) avec à la tête la culture du cacao, épine dorsale de l’économie ivoirienne.
Atapointe