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Société Publié le mardi 18 septembre 2018 | AIP

Bilan jugé « très satisfaisant » par le gouvernement des actions de protection de la couche d’Ozone

© AIP Par PR
Ouverture des manifestations marquant la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’Ozone
Abidjan le 17 septembre 2018. Les manifestations marquant la célébration de la Journée internationale de la protection de la couche d’Ozone ont été lancées ce lundi à Abidjan
Abidjan – Le représentant du ministère de l’Environnement et du Développement durable, Aboua Assi Moïse, a dressé, lundi, le bilan des actions de protection de la couche d’Ozone menées par la communauté internationale à travers la résolution 49/114, adoptée le 19 décembre 1994 qu’il a jugé « très satisfaisant ».

S’exprimant lors de la cérémonie d’ouverture de la journée mondiale pour la protection de la couche d’Ozone édition 2018, au Centre des métiers de mécaniques et d’électricité (CPMME) de Koumassi (Abidjan), Aboua Assi Moïse a confié qu’il convient non seulement de maintenir ces résultats, mais aussi, de poursuivre les efforts pour l’élimination de ces substances qui appauvrissent la couche d’Ozone.

« Au nombre de ces résultats, l’on note que plus de 98% des substances appauvrissant la couche d’Ozone sont éliminées aujourd’hui. Aussi, le trou constaté dans l’Ozone a diminué d’une superficie équivalente à celle de l’Inde, empêchant ainsi, des dommages massifs à la santé humaine et à l’environnement en général des rayons ultraviolets du soleil », a affirmé le chef de cabinet du ministre de l’Environnement et du Développement durable.

Selon M. Aboua, dans un rapport présenté par l’ONU-Environnement, les scientifiques précisent que jusqu’à 20 millions de cas de cancer de la peau et de la cataracte sont évités tous les ans.

L’élimination totale des substances comme l’hydrochlorofluorocarbones (HCFC), ou fréons 22, encore utilisés dans l’alimentation des climatiseurs, et des entrepôts frigorifiques, ainsi que l’hdrofluorocarbones (HFC) ou fréons 134a, principaux gaz utilisés dans la production du froid est un défi qu’il faut relever d’ici à 2030, a lancé Aboua Assi Moïse.

Il a invité toutes les parties prenantes à s’intéresser d’avantage à cette cause d’intérêt universel pour la suivie de l’humanité.

L’implantation d’un centre d’excellence en formation de froid au sein du CPMME de Koumassi a été également annoncée.

(AIP)

raz/fmo
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