Gagnoa- Les réformes entreprises au niveau de la Mutuelle générale des fonctionnaires et agents de l’Etat de Côte d’Ivoire (MUGEFCI) ont été expliquées aux fonctionnaires du département de Gagnoa.
Suppression du remboursement des parts adhérents et la non prise en charge des concubins et concubines en ce qui concerne les réformes pour le produit "Ivoir santé", constitue la principale décision, a indiqué jeudi, le Président du conseil d’administration (PCA) de la MUGEFCI, Mesmin Kouamé Komoé.
La loi n’étant pas rétroactive, les concubines déjà déclarés, demeurent sur la liste, avec impossibilité pour les adhérents de changer les noms des concubines, et cela depuis fin juillet 2018, a-t-il précisé.
Depuis 2002, date de sa création, le régime "Ivoir santé" est « déficitaire » et présente un déficit cumulé de 11 milliards de francs CFA, dont trois milliards francs CFA, pour la seule année 2017, a déploré M. Komoé, pour justifier l’urgence des réformes.
Les prévisions annuelles ressortent neuf milliards de FCFA de cotisations pour 13 milliards de dépense, avec deux milliards de remboursement des parts adhérents, en ce qui concerne uniquement le produit ‘Ivoire Santé’. « C’est énorme et la MUGEFCI n’en peut plus », a-t-il assuré.
Les autres réformes devraient suivre progressivement, notamment l’instauration de la nouvelle carte MUGEFCI, dite carte "unique et intelligente", qui servira à la fois de carte bancaire et sanitaire, avec suppression de la prescription médicale sur papier (bons de mutuelle). D’un coût unique de 10 000 francs CFA, payable tous les trois ans uniquement par l’adhérent, chaque bénéficiaire aura aussi une carte personnalisée.
La taux de cotisation mensuelle en ce qui concerne le régime de base, sera dorénavant fixé à 4,5 %, plafonnés à l’indice 1000.
La MUGEFCI a été créée en 1973 sur sollicitation des travailleurs et était logée au ministère de la Ponction publique, avant d’être rétrocédée aux fonctionnaires en 1990. Elle est une personne de droit moral de gestion privée, détenue par l’ensemble des fonctionnaires en activité et à la retraite.
dd/fmo
Suppression du remboursement des parts adhérents et la non prise en charge des concubins et concubines en ce qui concerne les réformes pour le produit "Ivoir santé", constitue la principale décision, a indiqué jeudi, le Président du conseil d’administration (PCA) de la MUGEFCI, Mesmin Kouamé Komoé.
La loi n’étant pas rétroactive, les concubines déjà déclarés, demeurent sur la liste, avec impossibilité pour les adhérents de changer les noms des concubines, et cela depuis fin juillet 2018, a-t-il précisé.
Depuis 2002, date de sa création, le régime "Ivoir santé" est « déficitaire » et présente un déficit cumulé de 11 milliards de francs CFA, dont trois milliards francs CFA, pour la seule année 2017, a déploré M. Komoé, pour justifier l’urgence des réformes.
Les prévisions annuelles ressortent neuf milliards de FCFA de cotisations pour 13 milliards de dépense, avec deux milliards de remboursement des parts adhérents, en ce qui concerne uniquement le produit ‘Ivoire Santé’. « C’est énorme et la MUGEFCI n’en peut plus », a-t-il assuré.
Les autres réformes devraient suivre progressivement, notamment l’instauration de la nouvelle carte MUGEFCI, dite carte "unique et intelligente", qui servira à la fois de carte bancaire et sanitaire, avec suppression de la prescription médicale sur papier (bons de mutuelle). D’un coût unique de 10 000 francs CFA, payable tous les trois ans uniquement par l’adhérent, chaque bénéficiaire aura aussi une carte personnalisée.
La taux de cotisation mensuelle en ce qui concerne le régime de base, sera dorénavant fixé à 4,5 %, plafonnés à l’indice 1000.
La MUGEFCI a été créée en 1973 sur sollicitation des travailleurs et était logée au ministère de la Ponction publique, avant d’être rétrocédée aux fonctionnaires en 1990. Elle est une personne de droit moral de gestion privée, détenue par l’ensemble des fonctionnaires en activité et à la retraite.
dd/fmo